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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘médaille religieuse’

Trouvaille 134.07

Bonjour  à toute l’équipe de la rédaction voici la médaille recto verso otée de sa terre j’espère que ça ira pour rappel  poids 2g H 20mm   l15mm métal bronze lieu découverte Martigues 13500 André

Probable médaille de pèlerinage à Rome ,debut XVIII° siècle pour un jubilé

avers la Vierge ou Ste Anne (annonciation)  SALVI  S AN

revers la croix  du Christ XPS  XPC    ETC

trouvaille 131.06

6 Bonjour,
Fidèle lecteur de votre revue, je vous envoie les photos de 3 trouvailles faîtes dans bois du 39. La première n’est pas une médaille religieuse car pas d’accroche et elle est en bronze. Ensuite un teston Charles III en argent de 9 grammes et une petite obole Amédée VI Merci d’avance Patrice
Si,  c’est une médaille religieuse mais l’anneau n’est plus présent sur sa face on distingue un archange marchant, Saint Michel ?, semblant protéger une ville en arrière-plan    la légende  SVB NANT IVS M    (NANTES ?) au revers, deux chérubins semblent intercéder et prier un couple céleste de sortir des enfants des flammes de l’enfer ? À quel saint, la médaille fait elle allusion ? Serait-ce le rappel d’un évènement dramatique lié à une ville ? Le style de la médaille est  fin XVIII)  ou début XIX°. Votre teston est bien attribué à Charles III duc de Lorraine atelier de Nancy (1545-1608) avers : ☨ CARO D G CAL LOTA B GEL DVX Charles, par la grâce de Dieu, duc de Calabre, Lorraine, Bar, Gueldres Revers Écu aux armes pleines de Lorraine surmonté d’une couronne. ☨ MONETA NOVA NANCEI CVSA Monnaie nouvelle frappée à Nancy. Boudeau 1529. État B+ monnaie à 40-50€. Pour l’obole d’Amédée, nous ne l’avons pas publiée, la photo était trop floue plus un état inférieur à B et sans votre ID on n’aurait pu l’identifier et  les lecteurs méritent de jolies photos.

La médaille du Campo dei Fiori

Histoire d’une médaille qui fit couler beaucoup d’encre en France
à la toute fin du XIXe siècle et début du XXe

Cette médaille fut « découverte » sur un marché en Italie, le Campo dei Fiori, cette « découverte » fit la une de la France illustrée, journal littéraire, scientifique et religieux daté du 3 décembre 1898 et fut ensuite repris par divers journaux français, Le Gaulois du dimanche, Le Temps, Le Matin, La libre Parole, Le Petit Bleu, Le soleil du dimanche et présentant cette médaille comme représentant le véritable portrait du Christ. Ces articles connurent un certain succès et furent repris par une petite partie de la presse européenne (Belgique, Suisse, Angleterre et Italie). Ci-dessous la une et le texte parus dans La France illus-
trée du 3 décembre 1898.

La découverte
« L’inventeur » du nom de Boyer d’Agen raconte la découverte : « c’est presque sans chercher que j’ai trouvé un jour du mois de mars 1897 à Rome, au Campo dei Fiori, là où les juifs de l’ancien ghetto tiennent chaque mercredi le marché de la vieille ferraille, de la Robba Vecchia, en clamant à tue tête dans les rues. Je fouillais dans un tas de monnaies romaines, de Paoli et autres baiccos pontificaux, quand j’amenai au hasard des doigts, une espèce de médaille toute noire que la patine
et la rouille avaient complètement recouverte. Je frottai légèrement la face et j’y découvris une inscription
hébraïque. « Quanto ? demandai-je au juif qui ne regarda même pas la médaille, due soldi, répondit-il, j’échangeai un Victor-Emmanuel contre une figure de Jésus que je ne tardai pas à reconnaître. Je possédais peut-être un des portraits les plus anciens, à coup sûr un des plus idéalement burinés, d’après quelque document direct qui remonterait lui-même à …

la suite dans la revue de Monnaies&Détections 131

118.10

Bonjour, je vous adresse un beau pendentif en forme de cœur avec un saint sur le verso (avec trois lys et lettres S.A. à gauche ?). Et un calice avec deux angelots au recto. Il provient d’une hauteur à proximité d’une abbaye de l’ordre de prémontré !… Merci pour votre aide précieuse pour un éclaircissement. Salutations et détectons encore ! Arnaud
Il s’agit d’une médaille religieuse pour Saint Antoine, le saint que l’on invoque pour retrouver les objets perdus. Sur une face on voit le saint Sacrement : le calice et Marie et le Christ agenouillé sur l’autre face saint Antoine tient le Christ debout dans sa main et porte trois fleurs de lis dans l’autre. La forme de la médaille représente le Sacré Cœur, la bélière bouletée permet de dater la médaille du XVIIe siècle.

La médaille de la rue Bac

Les médailles religieuses sont légions et nous prospecteurs en rencontrons souvent lors de nos sorties. On en trouve partout !, dans les champs, les prairies, les forêts, les parcs et les jardins. Elles sont en cuivre, en aluminium, en argent et, parfois en or et cela, sous toutes formes ! Elles représentent divers Saints, la Vierge ou la Sainte Trinité, bref, la totalité du Panthéon chrétien.Il y a toutefois une médaille qui surclasse toutes les autres, la célèbre médaille miraculeuse de la Vierge, plus connue sous le nom de « médaille de la rue du Bac », située à Paris.

L’histoire débute en 1830 avec une jeune nonne de 24 ans, Catherine Labouré. Celle-ci se prépare à prononcer ses vœux au noviciat des Filles de la Charité, fondation ayant pour vocation d’assister les pauvres et aussi de recueillir les enfants abandonnés.
Catherine Labouré est d’origine paysanne bourguignonne et totalement illettrée. Le 18 juillet 1830, à la nuit tombée, la jeune nonne est en train de prier dans sa cellule quand, soudain, un enfant totalement inconnu d’elle lui rend visite et lui annonce que la Vierge l’attend !
Il la conduit ainsi dans la chapelle qui est illuminée d’une multitude de cierges, et, soudain, un bruit se fait entendre et la jeune nonne voit la Vierge Marie assise à ses côtés. Cette vision se reproduira le 27 novembre 1830. Mais cette fois-ci, la Vierge Marie est debout, les bras écartés et ses mains irradient les rayons d’une lumière céleste et la Vierge lui demande alors de faire frapper une médaille. Elle lui explique que ces rayons sont le symbole des grâces qu’elle obtient pour les hommes. La vision est entourée de l’invocation suivante : « Ô Marie conçue sans pêché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
Puis, soudain, la Vierge s’estompe et fait place à la lettre M avec la petite croix et les deux cœurs (celui du Christ et celui de la Vierge).
En décembre 1830, Catherine voit pour la dernière fois la Vierge Marie ! Les autorités religieuses du diocèse de Paris au courant de ces apparitions donnent leur accord à la frappe de la médaille en mars 1832. L’abbé Aladel, confesseur de la jeune nonne, commande les premières médailles au bijoutier Vachette situé 54 quai des Orfèvres à Paris, et cela en mai 1832.
Le 30 juin, les premières 1 500 exemplaires sortent des ateliers et la première distribution concerne les Filles de la Charité, puis les personnes atteintes du choléra.
Les miracles, guérisons et conversions suivent immédiatement cette divulgation. A un point tel que dès février 1834, la médaille est qualifiée de « miraculeuse ». Le 10 juin 1834, sa diffusion a déjà atteint Constantinople, puis le monde entier ! En 1834, la diffusion atteindra des chiffres impressionnants, 62 664 exemplaires, en 1835, plus d’un million, sans parler des copies qui ne respectent pas les critères fixés par la Vierge. La demande ne cesse d’être grandissante. En 1839, 10 millions d’exemplaires originaux sont ainsi vendus de par le monde. En 1876, à la mort de Catherine Labouré, plus d’un milliard de médailles circulent de par le monde, la « médaille miraculeuse » est universellement connue !

Le premier tirage

Ces premiers tirages sont reconnaissables par la présence au revers de deux petites barres horizontales sous le M et, plus bas, d’un trèfle situé entre les 2 cœurs, le poinçon de la société Vachette. Les 12 étoiles qui figurent autour de la tête de la Vierge lors de l’apparition sont placées sur le pourtour. Sur l’avers, la légende sur le pourtour est inscrite sur deux lignes.

La suite dans Monnaies & Détections 116

«Les médailles religieuses ?, chacun sait que les numismates les dédaignent. » (Le guide marabout de la numismatique, Bruxelles 1981).
« Nos médailles de dévotion, intéressantes au point de vue de l’histoire religieuse de notre pays, manquent de caractère artistique ! » (Revue belge de numismatique, Bruxelles 1920).
«  Les médailles religieuses sont réalisées dans un style naïf et sans grand art !, sont indignes d’une étude approfondie et sérieuse ! » (Revue belge de numismatique, Bruxelles 1924).
Voilà comment les médailles religieuses furent traitées et encore de nos jours elles sont totalement absentes des plateaux des numismates, et très rares sont les études qui leur sont consacrées, même les universitaires les dédaignent avec mépris (voir citations ci-dessus), elles sont les recluses de la numismatique pour rester poli…
Le terme médaille, de l’italien medaglia, ne fut employé qu’à partir du XVe siècle et cela avec un sens très ambigu, désignant à la fois des pièces de monnaies hors cours, des pièces de métal frappées pour commémorer un souvenir, un évènement, etc … ou à des médailles de dévotion, pouvant être assimilées aux « emblèmes » prophylactiques dans l’antiquité.
Déjà en usage chez les païens, le port des médailles fut adopté par les chrétiens dès le IIIe siècle. Ces pièces monétiformes pour la plupart étaient destinées à être portée au cou.
Le très petit nombre de pièces examinées au XIXe siècle par l’archéologue italien Giovanni Battista de Rossi proviennent des catacombes de Rome et sont à dater du IIIe au VIe siècle. Ces médailles devaient être apposées sur le ciment à l’extérieur des loculi ou liées au cou des morts. Ces médailles sont en bronze, plomb, bois, etc. et figurent des illustrations gravées de thèmes variés : représentation du bon pasteur, martyre, épisode de l’ancien testament et du nouveau testament, représentation du Saint Esprit ou d’illustration de cultes particuliers propres à la personne portant ces illustrations. Ces pièces comportent souvent le nom de la personne qui devait porter l’objet, suivi du mot « VIVAS » (que tu vives), formule abrégée de l’expression « Vivas in deo » ou « Vivas in Christo ».Les premiers chrétiens utilisèrent également les encollia des « tessères » de dévotion, offertes en offrande personnelle à Dieu, devant les autels des plus célèbres sanctuaires des martyrs.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°111 …

Trouvaille 47.27

oyé oyé de la seine et marne voila ,la rentrée est faite et nous voila de retour dans la forêt et les champs des alentours voici quelques objets qu’un de mes potes  ( j’ai passé le virus a 3 personnes c’est derniers mois),a sortis de terre 1) petit godet en bronze Diamètre  26 mm  Hauteur 8 mm2) bronze plat 3 cm sur 2.5 cm3 ) médaille en bronze             4 ) c’est en plomb  Diamètre  25 mm Si vous avez une idée de ce que cela peut être  et d’une estimation de date ….

Médaille religieuse dont le style est fin XVIe ou début XVIIe siècle, en l’honneur d’un Saint François (le saint à l’avers avec la légende S(anctus) FRANCI(scus), au revers scène de la vie du saint avec la légende abrégée : S(ignum) FID.MG. S.IOS. A.L.A. Le tout étant de savoir de quel Saint François il s’agit : plutôt un Jésuite, si l’on en croit le style : Saint François Xavier (1506-52) qui partit évangéliser l’Asie ? Saint François Régis (1597-1640) qui évangélisa le Vivarais et le Velay ? Cela pourrait être aussi Saint François DE PAULE, calabrais, FONDATEUR des MINIMES (1416-1507), et il y a aussi Saint François DE SALES (1567-1622) fondateur de l’ordre de la Visitation ! Les supputations sont donc nombreuses. Appel est fait à la sagacité des lecteurs pour effectuer leur choix ! Le petit objet en bronze est une bouterolle, extrémité qui terminait le fourreau en cuir d’une arme blanche de l’époque médiévale semble-t-il. On retrouve une pile à godet plus détaillée en termes de gravure que l’objet N°17 de ce numéro et plus ancien. Un poinçon avec une fleur de lys représente l’autorité royale de contrôle, et il y a la lettre D et en dessous 15 G 6. Le G ne signifiant nullement gramme mais grain, unité de mesure de l’époque. Il aurait été intéressant de connaître le poids de ce godet pour essayer de le rattacher à sa fonction précise, en effet, l’anarchie régnait à cette époque parmi les mesures de poids. On trouvait différentes unités : la livre, l’once, le gros, le denier, le grain. Non seulement ces mesures variaient de région à région, mais, bien que portant le même nom, elles différaient suivant la nature de la grandeur pesée (et cette distinction n’était pas innocente : l’unité de mesure pour un produit rare était généralement plus petite que celle utilisée pour un produit plus courant). La gravure sur le bord du godet a son importance aussi, mais je n’ai pu la déchiffrer.

Trouvaille 43.01

Bonjour, je vous envoie la photo de cette curieuse petite médaille religieuse en argent, poids 0.91g, hauteur 16mm, largeur 14mm. Pouvez-vous m’orienter sur son époque et son identification ? Bien amicalement, Dominique du 78.

Art populaire local fin XVIIIe siècle – Vierge à l’Enfant d’un côté entre deux luminaires et Saint Sacrement au revers entre deux cierges ou flambeaux. Peut-être une médaille frappée pour Notre Dame de Chartres plutôt que ND du Puy (Notre Dame La Souterraine) ?

Trouvaille 42.13

Voici une médaille Louis-Marie Grignon de Montfort de 1830. Pourriez-vous me dire la valeur et la nature du métal ?

Ben déjà ce n’est pas de l’or… Je pense que c’est du cuivre avec une fine couche d’or (mais alors très fine)… Et je ne pense pas qu’elle date de 1830… En effet, le 18 juillet 1830 les catholiques assistent à la première apparition de la Vierge… Au soir du 18 juillet 1830, Catherine est réveillée par un enfant auréolé d’un halo de lumière. Elle le suit dans l’église ouverte et éclairée par de nombreuses bougies ; L’enfant lui demande de s’agenouiller près de l’Autel où la Vierge Marie l’attendait, elle lui délivra alors son message, mélange de prédictions politiques et religieuses. Ce message prédisait notamment la révolution de Juillet 1830 en France, les événements politiques sanglants de 1870, la mort de l’Archevêque Darboy en 1871 et le grand chaos politique qui s’ensuivit. La Vierge Marie lui annoncera enfin le regroupement de 2 communautés religieuses à l’étranger, une aux États-Unis (fondée par Elisabeth-Ann Seton) et une en Autriche fondée par Léopoldine de Brandis. Beaucoup de médailles représentant l’Immaculée Conception portent la date de 1830 !! En voici d’ailleurs un autre exemple… Pour ma part, je pense qu’elle date du début du XXe siècle ! En ce qui concerne sa valeur, elle est particulièrement impressionnante, en effet lors de vos prochaines sorties en détection, prenez-la avec vous…. Les monnaies d’or vont se multiplier voilà, Je ne peux en dire plus !! ID Fenchu

Trouvaille 37.15

Voici, exhumé d’un fond de tiroir par Daniel en Ariège (une fois n’est pas coutume), lecteur de la revue et habituel fournisseur de trouvaille au détecteur pour ce même article, une médaille en bronze conservée religieusement avec un papier manuscrit datant de 1904. Mazette, déjà plus d’un siècle ! La médaille, sans patine, semble usée et présente deux bustes face à face, mais autant que je vous lise l’identification faite par ce Monsieur Macé il y a un siècle plus tôt : “La médaille, d’une date certainement postérieure à l’empereur Constantin, est probablement datée de la Renaissance portée d’un côté, deux têtes auréolées avec en haut l’inscription PET PAV qui est l’abréviation de PETRUS PAULUS et qui signifie Saint Pierre Saint Paul. En bas, l’inscription ROMA. De l’autre côté, deux têtes sans auréoles avec en haut l’inscription SALVAT MUNDI.MATER SALVAT qui est l’abréviation de Savator mundi mater salvatoris et qui signifie : Le sauveur du monde la Mère du sauveur. En bas, l’inscription Roma. Rennes le 7 Mai 1904 suivi de la signature de Monsieur Macé. J’ai toujours beaucoup de plaisir à ces petits instants du passé, ces écrits, qui le temps de la lecture font revivre deux personnes. Ce Monsieur Macé de Rennes fut certainement sollicité par le propriétaire de la médaille pour une identification, un siècle plus tôt, hier donc ! et déjà une éternité pour nous… Cette médaille et sa lettre ont dû donner à Daniel autant de plaisir à la lecture que d’exhumer une nouvelle monnaie même si sa valeur est plus sentimentale qu’autre chose.