De Alain à Toulouse, il s’agit d’un méreau religieux de style fin XVe ou début XVIe s. ou un méreau de confrérie portant le nom latin de deux saints en trois lignes SCI (sancti) SZBE (Elisabeth ?) BHE ou HBE (Herbert ?), les prénoms en abrégés et contractés sont difficiles à interpréter.
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Bref aperçu de l’utilisation de méreaux en plomb ou « petits plombs » au sein de la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi
Historique
En l’an 1188, une importante épidémie, contagieuse et mortelle, assimilée à la peste, se répand dans toute la France, faisant mourir au moins un tiers de la population et dans certaines villes, la moitié des habitants.
A l’automne de cette année, Béthune se désertifie, les habitants fuient, les cadavres s’amoncellent sans sépulture… Et en temps d’épidémie, les volontaires se font plus rares…
La légende
A l’époque de cette terrible hécatombe, la nuit du 21 septembre 1188, deux maréchaux-ferrants, qui ne se connaissaient pas, Germon (ou Germond) de Beuvry et Gauthier (ou Gautier) du faubourg de Saint Pry à Béthune, font le même rêve : Saint-Eloi leur apparaît qui leur demande de se rendre, dès l’aube, à la source de Quinty (source abondante connue depuis l’antiquité) afin de créer une « Karité » (association charitable) destinée à l’ensevelissement des morts et de faire bénir un cierge de cire vierge qui les préserverait de la maladie et contribuerait également à la guérison des malades.
Au matin, les deux hommes se mettent en marche, chacun de son côté et se rencontrent devant la source de Quinty (sur la commune actuelle de Beuvry, à l’endroit où fut érigée par la suite une chapelle en l’honneur de Saint-Eloi).
Après s’être salués, ils se racontent leur songe et tombent aussitôt dans les bras l’un de l’autre en pleurant…
La suite dans Monnaies & Détections n° 66