Une histoire vraie, que l’on pourrait imaginer sortir d’un « très » bon polar, en septembre 2010 des douaniers allemands contrôlent dans le train qui relie Munich à la Suisse un octogénaire tout à fait banal.
Ils vont tout de même trouver sur lui une enveloppe contenant 9000 euros en espèces. Les douaniers qui pensent d’abord à une simple fraude fiscale, lancent une enquête de routine et s’aperçoivent avec stupeur que cet homme, Cornelius Gurlitt, est inconnu de toutes les administrations de son pays, aussi bien pour le fisc que pour les services sociaux, rien aucune trace nulle part. Il a bien des papiers parfaitement en règle, mais pour l’administration, les enquêteurs diront « c’est un homme qui n’existait pas ! »
Les douaniers continuent de creuser, surtout après avoir identifié le père, décédé, de C. Gurlitt, un homme très connu pour ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale : Hildebrand Gurlitt, célèbre marchand d’art pour le compte des nazis ! Au printemps 2011, les enquêteurs trouvent la trace d’un appartement loué par Gurlitt à Munich, une perquisition est lancée, perquisition qui va mener à la découverte du siècle en matière d’œuvre d’art…
La suite dans Monnaies & Détections n° 74