Bonjour, voici un objet que j’ai trouvé dans un talus de 100 m de haut, à proximité d’un site gallo-romain (-500 à +200), on n’exclut pas la datation d’une période comme le moyen âge mais selon les trouvailles faites sur les lieux, c’est peu probable. L’objet trouvé à 45 cm de profondeur. Dimension de l’objet en acier : 535 mm de longueur, 35 mm largeur, 15 mm au plus épais. Je ne vous cache pas que j’ai l’idée d’une épée mais le fait qu’elle soit plate sur son épaisseur et non saillante me fait douter et me fait penser à une épée d’entraînement ou à autre chose mais le bout est très bien fait. Merci, Pierre
Non il ne peut s’agir d’une épée, même d’entrainement, trop lourde ! Peut-être les restes d’un outil pour décrotter les socs des charrues, y’en avait de plusieurs sortes et ils les faisaient réaliser par les forgerons locaux. Ou bien un outil réalisé par un forgeron dans un but très précis par son client.
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Force est de constater qu’après des siècles pour arriver à apprivoiser la fabrication d’un simple feu, nous avons de nos jours perdu cette connaissance qui existait encore jusqu’au 19e siècle.
De nombreux objets souvent non identifiés par leurs découvreurs peuvent pourtant témoigner de cet ancien savoir.
Ces objets sont différents suivant la technique d’allumage :
Différentes techniques d’allumage de la mèche ont existé et coexisté : par friction et par percussion*.
Technique par friction de deux éléments en bois : l’échauffement du bois produit par friction embrase les fibres végétales.
Technique par percussion de masse ferreuse (pyrite, marcassite…) sur silex au-dessus de fibres végétales et d’amadou (fibres d’un champignon). (Musée Lumina domestica, Bruges)
Cette technique datant de l’âge du fer s’améliorera par la suite, par l’invention du « briquet » en fer, qui remplacera les minerais ferreux, qui seront de la même façon percutés sur du silex pour produire une étincelle.
Les briquets
A époque antique les briquets étaient percutés avec leur partie en fer sur du silex pour produire une étincelle. (Voir : « Lampes antiques à travers les Ages-Le Corpus » page 14). Leur partie en fer était chauffée avant sur de la corne pour produire de l’acier (car le fer pur ne produit pas d’étincelle).
Certains briquets datés comme moyenâgeux sont probablement antérieurs à cette période.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 95
Les outils d’extraction du beachcomber sont à adapter précisément aux lieux de recherches, avec une prédilection pour le domaine aquatique.
En effet, la prospection entre-deux eaux n’est pas aisée et remonter une bague quand on est immergé jusqu’aux épaules, peut parfois se révéler long et incertain quand on ne possède pas les outils appropriés. Nous allons ici faire un état de lieux de ce qu’il est nécessaire ou utile de posséder quand on prospecte le littoral ou les bases de loisirs :
Le choix de cet outil n’est pas à improviser. C’est le principal allié du beachcomber. Une pelle-bêche ne doit être ni trop lourde (pensez que vous devez la porter parfois durant de nombreuses heures), ni trop fragile (creuser dans du sable humide provoque des pressions à certains endroits du fer et la corrosion due à l’eau salée, fragilise l’ensemble).
Je ne suis pas favorable aux pelles avec un manche de bois, trop lourd et avec une durée de vie plus courte qu’un manche de métal. Le bois, en général non traité pour affronter le domaine maritime, s’imprègne de l’eau salée et peut ainsi pourrir et casser rapidement au niveau du fer. Le manche idéal est en aluminium ou en fer galvanisé creux. Il va de soi qu’après chaque sortie, la pelle comme tout outil d’extraction doit être parfaitement rincée à l’eau claire pour en éliminer le sel.
Une bonne pelle-bêche doit être aussi munie d’une…
La suite dans Monnaies & Détections n° 67