MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘Paris’

300 000 euros

En or et en argent liquide, c’est la somme saisie par la police en région parisienne après l’arrestation d’un gang spécialisé dans les vols de bijoux en or. Une équipe de faux plombiers et faux policiers qui cambriolait principalement des personnes âgées, avec le coup classique du faux plombier pris en flagrant délit ou suivi des faux policiers… L’or, refondu de façon quasi-systématique, était revendu en Allemagne…

Source : leparisien.fr

Record pour un Louis d’Or

Qui n’est pas vraiment un Louis d’or d’ailleurs, puisque cette monnaie vaut quatre Louis d’or, il y avait les Louis d’or, les doubles Louis, les quatre, les six… La monnaie royale n’ayant rien inventé, elle a simplement copié les Romains !
Revenons à cette monnaie de quatre Louis d’or, frappée en l’an de grâce 1640 à l’atelier de Paris. Cette monnaie était proposée aux enchères fin septembre à Bordeaux. Sur une estimation de 70 000 euros, elle a explosé les estimations atteignant la somme colossale de 288 000 euros ! Nouveau record mondial pour ce type de monnaie ! À la question : peut-on découvrir une telle monnaie dans un trésor ? La réponse est oui ! C’est rare, mais tout à fait possible, le seul problème étant que si vous la trouvez en France et que vous la déclarez, vous n’aurez droit à rien…
Source : parismatch.com

Constantin le Géant


L’année dernière, le Musée du Louvre a réalisé une surprenante découverte dans ses réserves, il y a bien plus d’objets dans les réserves que d’objets/artefacts exposés dans les vitrines du Musée. Le Louvre possédait depuis Napoléon III, un doigt en bronze de très grandes dimensions, un index de 38 centimètres de long ! (1)
Au XIXe siècle, le marquis de Campana, grand collectionneur d’art antique avait acheté ce doigt en Italie, personne n’en connaissait vraiment la provenance… Il vendit ce doigt en bronze à Napoléon III qui cherchait alors à agrandir les collections du Louvre et l’index en bronze doré de 38 cm rentra dans les collections en 1863. Et depuis il y resta, dans les réserves, comme non identifié et sans provenance connue…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 106

Le trésor de Charonne

En feuilletant de vieux ouvrages ou d’antiques manuscrits, la chance permet de temps à autre, de lever le voile sur une histoire de trésor, depuis longtemps tombée dans l’oubli. Le trésor de Charonne est l’une de ces chroniques poussiéreuses à jamais irrésolue.

Le quartier de Charonne, aujourd’hui situé dans le XXe arrondissement de Paris, fut, jusqu’en 1859, un simple village rural. Le 16 juin 1859, une loi, promulguée sous le règne de Napoléon III, rattache quelques villages satellites à la capitale. Une partie de Charonne devient officiellement, en novembre 1859, un nouveau quartier de Paris. Une autre portion du village se voit rattachée à la ville de Bagnolet.
Mais notre histoire se déroule bien plus tôt, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle où il y est question d’un « trésor considérable caché dans une partie du jardin du parc de Bagnolet ».
Le parc au trésor fait partie du domaine du château de Bagnolet, embelli, siècle après siècle, par ses propriétaires successifs. Le parc, lui-même redessiné par le jardinier du Roi Louis XIV, Claude Desgots, devient l’archétype des jardins à la française : « Les jardins se composent d’un grand parterre renforcé en boulingrin, entouré de marronniers et terminé par un bassin avec gerbe d’eau ; de chaque côté, de grandes allées avec palissades, boulingrins et bouillons d’eau. Plus loin un bois avec allées en étoile, ruisseau, cascade, labyrinthe et terrasse avec vue sur Vincennes et les environs. Au fond du parc, sur la droite, un belvédère galant : l’Ermitage ». L’Ermitage… Nous allons y revenir.
En 1719, la duchesse d’Orléans, fille naturelle de Louis XIV et de la marquise de Montespan, fait l’acquisition du château et de son domaine. C’est la duchesse qui commandite le pavillon de l’Ermitage, vers 1720, à l’architecte Serin. Le bâtiment n’est pas du goût de tout le monde. Jean-Aimar Piganiol de la Force, historiographe royal en donne cette esquisse : « C’est un salon dans le goût de celui des Bois, pour le grandeur, mais dont le plan et l’architecture sont bizarres et de très mauvais goût ». Légué à son fils à sa mort en 1749, le domaine est morcelé puis vendu en 1769. Finalement, le château se retrouve démantelé en 1771.
De cet immense domaine à cheval sur deux communes, Charonne et Bagnolet, ne restent plus aujourd’hui que le pavillon de l’Ermitage et le parc attenant.

Un trésor à l’Ermitage ?

Fin 1774, Claude-Théodore Mérelle de Joigny, Prévôt de la seigneurie de Charonne et propriétaire du domaine depuis 1772, reçoit par pli une étrange sollicitation. Un boulanger de Versailles, du nom de Jean Maillard, lui demande l’autorisation d’effectuer des fouilles – à ses propres frais – dans le parc de l’Ermitage, afin de mettre au jour un trésor. Ce trésor, s’il venait à être découvert, Mérelle de Joigny pourra en revendiquer un tiers. Ce dernier accepte la demande et les fouilles débutent officiellement le 20 octobre 1774. Le chantier, sous les ordres de Jean Maillard, est toutefois surveillé par le seigneur de Charonne, un procureur fiscal et un commis-greffier. Le compte-rendu de ces fouilles est loin de l’enthousiasme du résultat attendu : « Et après avoir fouillé jusqu’à l’heure de midy, voyant que c’étoit une peine inutile puisque ayant fouillé à la profondeur de trois pieds, ne pouvant continuer qu’à force de pioche, et qu’il étoit presque impossible de pouvoir fouiller plus avant sans faire une dépense immense, M. Thoré, seigneur de Charonne, étant présent, le dit sieur Jean Maillard a résolu de ne pas en aller plus avant vu l’impossibilité et les frais inutiles que causeroit une pareille dépense, a ordonné avec le conseil de mon dit sieur Thoré, de faire remplir la fouille par les mêmes ouvriers qui étoient présents en leur payant leurs salaires ainsi qu’ils étaient convenus ensemble et après avoir payé au sieur Richoux, jardinier de M. Mérelle de Joigny, en la maison ou a été faite la dite fouille, une somme de six livres pour dédommagement. »

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 90

Histoire de lingot

Les lingots d’or demeurent un mythe pour beaucoup de chercheurs de trésors. Pourtant, il en circule beaucoup plus que l’on pourrait le croire. Il s’en cache, il s’en vole et il s’en perd ! Voici trois faits divers récents qui le prouvent.

Paris. Disparition mystérieuse, c’est le moins que l’on puisse dire, pour 44 lingots d’or lors d’un vol entre l’aéroport de Roissy et celui de Zurich, début septembre. Les convoyeurs de la Brink’s avaient chargé 300 kilos en lingots d’un kilo dans un avion de la Swissair, à l’arrivée il en manquait 44 ! Malgré l’arrestation de supposés suspects, aucun des lingots manquants n’a été retrouvé…

Pau. Le procureur de la République vient de délivrer un non-lieu, dans une affaire tout aussi mystérieuse, la disparition de 8 lingots d’or dans le coffre d’un particulier, coffre qui se trouvait dans la chambre forte de sa banque ! Après deux ans d’enquêtes la police n’a aucun suspect, les propriétaires du coffre ont été rapidement mis hors de cause, la salle des coffres disposait d’une vidéo surveillance. Seulement aucune image n’était enregistrée ! Les particuliers qui y louaient un coffre ne pouvaient pas le savoir, le voleur, lui, était sûrement au courant…

Allemagne, à Cologne cette fois, l’histoire est un peu différente, la police a trouvé dans une consigne de la gare plusieurs lingots d’or et une importante somme d’argent liquide ! Les enquêteurs n’ont pas voulu révéler le montant exact, se bornant à préciser que la somme en liquide était à six chiffres. Le propriétaire est prié de bien vouloir se faire connaître…

Sources : leparisien.fr / larepubliquedespyrenees.fr

L’évolution de la ville de paris en 2000 ans d’histoire

Dassault Système a mis a au point un outil 3D pour revivre en direct la construction de la ville de Paris en 2000 ans d’histoire. Visitez l’oppidum de Lutèce sur l’ile de la cité avec ses deux ponts pour y accéder ou promenez-vous au gré de votre humeur dans le Paris de Philippe Auguste. Nourrissez votre imaginaire pour votre prochaine prospection grâce au magnifique travail des ingénieurs Dassault s’appuyant sur la base de données archéologiques françaises. Un beau voyage à travers les reconstitutions des plus célèbres monuments de Paris en 3D interactives et temps réels.

Source : http://paris.3ds.com/#Patrimoine

 

Trouvaille 25.01

Cher Monsieur, pouvez-vous me faire parvenir dans la rubrique identification cet objet triangulaire et cette monnaie de Charles 2 ou 3 afin d’obtenir quelques renseignements ?

C’est un bel objet, mais j’ignore totalement son usage, j’avais pensé  à l’extrémité finale d’une ceinture, mais cela paraît trop léger et manquerait d‘épaisseur. De plus, le système d’attache est absent et ne peut être ces trois trous de rivets ? trop proches les uns des autres…. De forme géométrique triangulaire , cette plaque présente à son extrémité une forme animalière, la tête d’un mouton vue de dessus et les oreilles un peu disproportionnées.Le triangle central comporte trois cartouches décorés à l’identique a chacun des angles. Et choses curieuses , la partie centrale de chaque cartouche est effacée, non pas de manière volontaire, mais due à une érosion naturelle chimique d’un autre composant présent uniquement à ces trois emplacements. Peut être une espèce de colle qui maintenait un autre élément décoratif en place. L’objet , en lui même à une vocation décorative, peut être sur un ouvrage du XIII°-XV° siècle. MO**

La monnaie quant à elle , est un denier de Charles le simple (898-929) GRATIA DEI REX et monogramme carolingien dégénéré au revers PARISII CIVITAS en deux lignes entre deux croisettes. Ici, se pose une difficulté d’attribution car Raoul(923-936) a repris exactement le même type de monnaie. Comment les différencier toutes les deux ?La réponse m’a été fournie par un spécialiste :Pour Charles le simple, la lettre K du monogramme est clairement un K alors que pour Raoul elle a été transformée en R CQFD et je n’avais pas remarqué cette légère différence  sur le monogramme. Estimation à 240 €

Trouvaille 22.36

Denier au temple trouvé par inconnu , cela faisait un moment que nous n’avions pas reçu d’identifications de monnaies carolingiennes. Celui -ci est en très bon état et attribué à  Charles le Chauve  (840-877) avers : CARLUS RE + FR+ croix . revers : PARISII CIVITAS temple tertastyle. Etat TTB 380 €

Trouvaille 11.02

Voici un denier mérovingien sans indication du lieu de trouvaille, ce qui n’a pas grand intérêt pour le rentrer dans une base de donnée d’identification. Monnaie en argent avec un buste à droite et une légende difficilement exploitable. Au revers on aperçoit par contre une croix gammée courbe unique . Ces deniers sont produits dans le centre de la France. , il y a  aussi une monnaie répertoriée qui s’en rapproche à Paris pour le palais (légende INPALACIO+) avec buste à droite et revers identique à la monnaie présentée. Néanmoins, j’ai beau retourner la légende dans tous les sens ,je n’ai pas l’impression qu’elle soit la même….

En l’état, cette monnaie peut s’estimer 500 €

Le denier mérovingien 11.02 doit pouvoir être attribué à  Paris sans trop de
difficulté.

Trouvaille 7.16

reçu par internet et par inconnu cette monnaie gauloise en or pâle. Il ‘s’agit d’un statère des parisii  deuxième siècle avant Jésus Christ qui ont donné leur nom à notre capitale : Paris
celui ci me semble être un faux. Le revers est trompeur  mais le droit dans son ensemble  est assez caricaturé. Un examen de visu de l’objet pourrait trancher certainement. Je ne donnerai pas de cotation pour cet exemplaire . simplement signaler qu’il y’ en a en vente actuellement entre 5 et 8000 €