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Monnaies et Détections

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Les poules aux pièces d’or

C’est en 2001, dans un village du Limousin qu’un certain Paul R…, avait repris en héritage la villa de ses parents. Ce personnage n’avait pas été en bon terme avec ses parents et avait en tant que fils unique, hérité d’une villa ancienne pourvue d’une dépendance en arrière-cour, qui n’était autre que la vieille ferme de ses grands parents. En tant que petit locataire d’un studio jusqu’à cet héritage, il décida de reprendre la propriété pour y habiter et d’hypothéquer une prairie attenante pour combler les frais de succession.
Enfin à 60 ans, Paul allait pouvoir prendre sa retraite et avoir un logement décent sans loyer à payer. Avantage de la destinée si on peut dire, mais il manquait la cerise sur le gâteau, car Paul était au courant d’un magot que son grand-père avait caché avant la première guerre dans la ferme, et suite au décès tragique des deux parents dans un accident de voiture en 1949, les deux grands-parents partirent avec le secret d’un trésor dans leur tombe. Le père de Paul avait soi-disant fouillé partout dans la grange, au hangar à bois, dans les étables, les recoins du potager, autour du puits, le poulailler, la réserve à blé, mais le trésor ne fut jamais découvert.
Paul en temps que retraité n’avait gardé qu’une activité tranquille, la réserve de blé et une étable pour y élever quelques lapins et un vieux poulailler afin de pouvoir manger de bons œufs bio, quelques canards parcouraient l’arrière-cour et le petit bonheur de Paul s’était construit comme ça.

Paul tenta aussi de rechercher le fameux butin de son grand-père, des monnaies d’or datant d’avant la guerre 1914, d’après le seul élément qui lui était parvenu jusqu’aux oreilles. Il refouilla toute la ferme et s’acheta même un détecteur de métaux, chose que son père n’avait pas faite. Paul sonda la terre battue de la cave, le jardin et la grange vidée de toute sa paille, mais aucun résultat au bout de plusieurs semaines de recherches. Chercher avec son détecteur était devenu son petit passe-temps favori et il ne manquait pas de se procurer des revues de détection pour entretenir son stimulus.

Voilà que l’année passa et 2002 arriva à grands pas, Paul connaissait très bien l’institutrice du village et par de bonnes relations, Paul proposa à cette dernière une recherche aux œufs de Pâques pour tous les enfants de l’école. Le week-end fut réservé avec l’autorisation des parents en présence de l’institutrice.

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L’or de la Reichsbank ou le trésor de Lüneburg

En janvier 2015, lors une conférence de presse il a été annoncé la découverte d’un trésor à Lüneburg en Basse-Saxe au nord de l’Allemagne. 217 monnaies d’or avaient été mises au jour quelques mois plus tôt par un jeune chercheur de trésors travaillant pour le service d’archéologie de la ville de Lüneburg. Nous revenons dans ce numéro de Monnaies & Détections sur cette fabuleuse trouvaille qui est la plus importante faite dans cette région pour ce qui concerne les trésors cachés pendant la période nazie.

Les circonstances de la trouvaille

Florian Bautsch.

En Allemagne les prospecteurs ne peuvent mener leurs investigations qu’après avoir reçu une autorisation des autorités compétentes. C’est ainsi que Florian Bautsch, un jeune homme de 31 ans, est parti avec son détecteur Fisher F75 Special Edition, son téléphone portable et un sac banane contenant quelques sacs en plastique, une brosse et un couteau japonais. Il est l’un des 200 prospecteurs formés et certifiés par le bureau de conservation du patrimoine de Basse-Saxe. Ce jour d’octobre 2014 il est chargé de réaliser une exploration superficielle des abords d’un tumulus des IVe et Ve siècles sur un terrain appartenant à « la Fondation de l’Hôpital municipal de Lüneburg pour l’Esprit Saint des saints ». Le hasard l’amène à une découverte inattendue.

Lüneburg est une ville de Basse-Saxe au nord de l’Allemagne.

Sous un arbre il met au jour une pièce d’or puis 9 autres. Il prévient téléphoniquement le service d’archéologie du district qui sécurise le site. Quelques jours plus tard une équipe d’archéologues fouille le lieu où Florian Bautsch a réalisé sa découverte. Un arbre ancien est tombé et un nouvel arbre a pris sa place. La chute du premier est responsable de la remontée des 10 pièces déjà retrouvées, mais le trésor est enterré plus profond, entre les racines du second. Le contenu de deux sacs, qui avec le temps ont disparu, est extrait du sol sablonneux. A celles déjà trouvées s’ajoutent 207 pièces d’or supplémentaires !

Une partie du trésor de Lüneburg.

Le trésor de la Reichsbank

Florian Bautsch et son détecteur de métaux « Fisher F75 Special Edition ».

L’examen minutieux du lieu de trouvaille indique que, si les deux sacs d’origine ont été désagrégés, il reste néanmoins des morceaux des cartons goudronnés dans lesquels ils étaient enfermés. Et surtout les restes des fils qui liaient les sacs sont toujours présents ainsi que les deux plombs en aluminium qui les scellaient. Sur ces plombs l’on découvre l’aigle impérial à croix gammée et l’inscription« Reichsbank Berlin 244 ».
C’est donc un trésor de l’époque nazie qui vient de ressurgir ! Il est fait de pièces ayant toutes les mêmes caractéristiques : alliage d’or 900/1000, diamètre de 21 millimètres et masse de 6,45 grammes. Il y a 128 pièces belges de Léopold Ier et Léopold II, 74 pièces françaises de Louis-Philippe Ier, de Napoléon III et de la Troisième république, 12 pièces italiennes de Victor Emmanuel II et d’Umberto Ier et 3 pièces austro-hongroises de François Joseph Ier. Curieusement aucune monnaie allemande n’est présente. La plus ancienne pièce date de 1831 et la plus récente de 1910. La masse totale de ces pièces est de 1,4 kilogramme. Ainsi au cours actuel de la pièce d’or de 20 francs la valeur globale du trésor est de 45 000 euros.

Restes des papiers goudronnés qui enfermaient les sacs
des pièces d’or de la Reichsbank.


Quelques-uns des types monétaires retrouvés dans le trésor de Lüneburg

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 96

Trésor romain

Un superbe trésor de monnaies romaines en or, mis au jour aux Pays-Bas, grâce à des prospecteurs ! Tout commence en 1840, sur une colline du village de Lienden. Des travaux agricoles pour aplanir une colline permettent la découverte de 9 pièces d’or !, dont on a perdu la trace depuis. En 1916, un paysan en découvre une autre dans le sillon de sa charrue. Puis il faudra attendre 2012 pour que des prospecteurs ayant eu vent de cette histoire se mettent en chasse, les deux copains prospecteurs vont trouver 8 nouvelles pièces d’or ! Découverte qui sera bien entendu déclarée, les Pays-Bas ont adopté un système similaire à l’Angleterre et au Danemark, où les inventeurs de trésors ne sont pas spoliés de leurs trouvailles mais au contraire récompensés !
Suite à cette déclaration il faudra attendre cinq ans pour la fouille officielle. « Là apparemment c’est partout pareil, avec les fonctionnaires, il ne faut pas être pressé… » Fouille qui va donner 23 nouvelles monnaies et probablement les dernières du site. Avec un décapage en règle de la zone située dans un verger et des archéologues maniant des détecteurs de métaux, on aperçoit un Déus sur la photo. Les monnaies sont en superbe état et n’ont quasiment pas circulé, la plus récente est à l’effigie de l’empereur Majorien (457/461). Les archéologues pensent que le dépôt date de 460/470, il était donc composé de 41 pièces d’or, à moins qu’il y ait eu d’autres trouvailles non déclarées… Les 31 monnaies d’or (les dix premières de 1840 et 1916 étant perdues) sont déjà exposées au Musée de Nimègue.
Source : volkskrant.nl

Avant le détecteur était la charrue

Le trésor d’Aïn Tinn (Algérie)

Aïn Tinn, anciennement Belfort

Bien avant l’installation par l’armée française d’un centre de colonisation en 1874 le site d’Aïn Tinn était déjà un lieu d’habitation ancien dont certains hameaux et lieux-dits ont gardé les noms évocateurs de ce passé. Dominée par une chaîne montagneuse qui culmine à 1266 mètres, la ville d’Aïn Tinn, dont le nom précédent était Belfort, commune officiellement créée le 23 novembre 1880, est située à une altitude moyenne de 680 mètres. Elle se trouve à 25 kilomètres à l’ouest de Constantine, troisième ville d’Algérie, et elle fait partie de la Wilaya (le département) de Mila. C’est une ville essentiellement tournée vers l’agriculture où les champs sont nombreux mais petits et dispersés. Dans le village, où sont présentes quelques administrations, sont établis quelques commerces, notamment : alimentation générale, bureaux de tabac et journaux, boucheries, boulangeries, fruits et légumes, etc. Une petite zone industrielle existe également.

 La découverte du trésor

Un jour du printemps 2003, dans un hameau d’Aïn Tinn, dénommé douar Benzekri, deux frères agriculteurs firent de manière inopinée une fabuleuse découverte dans le champ qu’ils labouraient : une jarre contenant un trésor composé de monnaies anciennes probablement enterrées lors de turbulences politiques à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle par la famille Ben Zekri, famille dont plusieurs documents rappellent qu’elle était liée à plusieurs Beys (gouverneurs) de Constantine. Les deux frères auraient peut-être pu devenir riches en conservant puis en revendant ce trésor. Malheureusement pour eux, ils parlèrent de leur fabuleuse trouvaille. La police locale, alertée de la découverte de ce trésor, intervint très rapidement et procéda à son dépôt provisoire à la Direction des domaines de Mila, préfecture départementale distante d’une quinzaine de kilomètres. Ainsi les deux laboureurs ne profitèrent pas personnellement du trésor d’Aïn Tinn mais la dispersion d’un bien inestimable pour la connaissance de la circulation monétaire dans cette région constantinoise était évitée.

L’étude du trésor d’Aïn Tinn

L’étude de cet ensemble monétaire fut rapidement confiée aux spécialistes de numismatique du musée national Cirta de Constantine qui établirent qu’il était composé d’une pièce d’or de la République de Venise frappée au XVIIIe siècle et de 195 pièces d’or de l’époque ottomane frappées entre 1707 et 1788. La première de ces monnaies est un sequin au nom du doge Alvise dont l’avers a pour légende « S M VENETI. ALOY. MOCENI.DUX ». Sur cet avers Saint-Marc remet au doge agenouillé une oriflamme. Sur le revers où, dans une ellipse étoilée, le Christ est présenté debout de face, la légende est « REGIS. ISTE.DVCA. SIT. T.XPE. DAT. Q. TV ». Toutes les autres monnaies sont des pièces d’or, pesant environ 2,6 grammes chacune, frappées aux noms de cinq sultans de la Porte Suprême à Istanbul (Turquie) où trônaient les califes ottomans : Ahmet III (1703/1730), Mahmoud 1er (1730/1754), Osmane III (1754/1757), Mustapha III (1757/1774) et Abdülhamid 1er (1774/1789). Si la plus grande partie de ces monnaies, à qui l’on donne parfois le nom de soltanis, est en très bon état, certaines sont percées d’un ou deux trous de suspension car elles ont servi à former de somptueux colliers dont les sultans et les membres de leur entourage aimaient se parer ou encore étaient fixées sur des coiffes, les chachias soltani, que les Constantinoises portaient lors des fêtes. Ces pièces ont été frappées en Turquie, en Egypte, en Tunisie ou en Libye. Elles portent dans des grènetis les légendes notées en arabe : « A la gloire de … sultan des deux terres et souverain des deux mers », « Victorieux, glorieux sur terre et en mer »  ou encore « … Sultan fils de Sultan ». Sur chacune d’elles est aussi indiqué le nom du sultan et la date de frappe de la monnaie selon le calendrier de l’Hégire. Aujourd’hui toutes les pièces du trésor d’Aïn Tinn sont exposées dans la salle de numismatique du Musée National Cirta de Constantine et plusieurs sont représentées sur l’un des catalogues du musée.

Une partie des monnaies du trésor d’Aïn Tinn présentées
au musée Cirta à Constantine :

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 93

Il était une fois dans le Sud

Bon alors, c’est une histoire qui m’a été contée par un ami au-dessus de tout soupçon, lequel la tenait de ses propres yeux de lui-même. Donc de source sûre, sous réserve de légers aménagements et petits détails que seuls les protagonistes connaissent. Vous dire si certains déconnent grave serait en dessous de la réalité, et je pense que cette anecdote va le prouver sévère.

C’est parti :
L’aventure se passe sur un chantier des environs de par en bas, au soleil, et pas loin de Mare Nostrum, au cours de travaux classiques dans un quelconque patelin de cambrousse de notre chouette Occitanie/Sud. En ces coins superbes, nos ancêtres les Romains vécurent quelques quatre siècles de paix (la seule période peinarde si longue de l’Histoire de France, il est bon de le noter) accumulant richesses et prospérité.
Il va de soi que dans un pays comme l’Angleterre, ils n’auraient pas manqué de laisser d’innombrables artefacts, monnaies et trésors. Mais en France, attendu que nos législateurs préfèrent que rien ne soit découvert, ben y’a rien qui y est découvert. N’est-il pas ?
Ainsi donc, trois compères terrassiers manœuvraient le tractopelle et la pioche afin de bricoler le réseau d’assainissement.
Au milieu des gravats en fond de la tranchée, ils repèrent une sorte de boite vaguement métallique.
L’ayant prélevée manuellement et constatant que l’intérieur produit quelque bruit au secouage, les voili qui s’affairent à l’ouvrir avec les précautions d’usage chez les brodeurs de napperons, c’est-à-dire à la pioche, la massette, le burin et autres outils présents dans la caisse du Caterpilar en question.
Le contenu s’éparpille… en scintillant…
Je vois déjà s’écarquiller ton œil 😉
Tu l’as deviné, yes !
Sa mèr’ de sa rac’ qui déchir’ la mort qui tue ! ! ! ! de l’or, du jaune, mais oui mais oui !
Cette dégringolade de rondelles sème la surprise, puis l’avidité, suivie très rapidement de la convoitise, et, par voie de conséquence, ça part à la bouffe dans une solide partie de torgnoles afin d’élire l’inventeur, et donc le possesseur des dites piécettes.
Après moult pains dans la poire et autres câlins de phalanges, le calme revint et il fut décidé en cautérisant les plaies et glaçonnant les tuméfactions oculaires, de ramasser tout ça et de le distribuer équitablement. Ainsi fut fait, mais à ceci près que ce seraient les euros de la vente qui se verraient partagés.
La boite, elle, passablement cabossée rejoignit les gravats du fond de tranchée. L’histoire dit qu’elle y est encore. Elle était en tôle de bronze, visiblement, mais n’offrait aucun intérêt aux yeux des inventeurs.
Serre les dents, et attends la suite.
Nos trois compères se dirigent donc vers le plus proche racheteur d’or, de chez Promo Gold Machin ou Cash Truc dans le genre. La quarantaine de pièces est donc échangée au poids du métal précieux et au cours du jour, contre des euros sonnants et trébuchants. Enfin, de leurs coupures papier.
Pécule récupéré, et désireux de fêter la somme rondelette récoltée, les trois mousticaires (oui, je sais, mais là bas la gente cuicidaesque sévit pas mal, tout campeur non enduit de citronnelle te le confirmera) se mettent en quête de quelques fioles au titrage copieux, et du premier dealer venu. Nantis des litrons et des chichons idoines, voilà nos zouaves qui se ramassent la poire de belle façon, et se font une java mémorable… au point de se faire gaufrer par les bleus.
Bon.
Ceci serait assez banal, voire même un tantinet ridicule, si les rondelles en question, au nombre d’une quarantaine avaient été des Napoléons, ou des Francs… Encore que certains d’entre eux valent probablement bien plus que leur poids en or. Mais il s’avère que les monnaies en questions n’étaient autres que de jolis aurei…
T’as bien entendu ?
Respire.
Plus de quarante aurei vendus au poids du métal précieux.
Plus de quarante aurei dont le tarif peut aller de 2000 à 200 000 €/pièce…
Arrêtons-nous un instant afin de reprendre encore une fois la respirance, d’éponger nos fronts en sueur, et desserrer les ratiches qui commencent à crisser sévère…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 92

Le faux trésor qui était vrai…

Kazakhstan, dans la région de Mangystau, en 2014, des pièces d’or sont découvertes, un trésor ! Hé bien non, à la vue des monnaies, des archéologues et des numismates soi-disant professionnels, déclarent que les monnaies sont fausses, probablement fabriquées récemment en Ouzbékistan d’après les « spécialistes ». Puisque c’est un faux trésor, aucune fouille n’est réalisée sur place.
Bizarrement, courant 2016 de nouvelles monnaies sont découvertes sur la même zone ! Un archéologue se décide à faire une fouille, on ne sait jamais, et il trouve dans une stratigraphie intacte une terre non remuée depuis le 12/13e siècle, des monnaies d’or identiques aux premières !
Heureusement, les premières monnaies avaient été conservées, plus d’une centaine de pièces au total, pour ce beau trésor médiéval tout en or. Les premiers inventeurs devraient finalement toucher leur part, au Kazakhstan l’inventeur d’un trésor, quelle que soit la façon dont il est découvert, a droit à 50 % de sa valeur. C’est déjà pas mal, en France ce n’est pas le cas, la découverte « fruit du hasard ou pas » reste sujette à une interprétation juridique et des jurisprudences assez floues, pour ne pas dire vaseuses…
Source : astanatimes.com

Pièces d’or au Rajasthan

Peu d’informations et des photos de mauvaise qualité pour ce trésor « exotique » découvert au Rajasthan dans la région de Malpura. Comme toujours les autorités ont été les dernières mises au courant de la découverte. Pendant deux mois, plus d’une centaine de personnes ont creusé sur le site d’une carrière de pierres, après les premières trouvailles. La police estime qu’une centaine de monnaies en or frappées entre l’an 250 & 400 auraient été mises au jour, moins d’une dizaine ont été saisies…
Source : pradesh18.com/news/Rajasthan

2 000 pièces d’or !

C’est la fantastique découverte d’un groupe de plongeurs, amateurs israéliens, alors qu’ils plongeaient dans la zone de l’antique port de Césarée, nord-ouest d’Israël. Une plongée effectuée après une très forte tempête qui avait bien remué les fonds marins. L’un des plongeurs a aperçu une pièce qu’il a d’abord prise pour une pièce de jeu, tellement elle était fine… D’autres monnaies sont alors apparues dans leur champ de vision, des dizaines de monnaies, simplement posées sur le sable, ils ont alors très vite compris qu’ils venaient de trouver un trésor !

Les archéologues alertés ont pris la suite et à l’aide de détecteurs ont mis à jour le reste du pactole, plus de 2 000 monnaies, uniquement en or ! Des dinars provenant en grande majorité d’Afrique du nord et frappés entre l’an 909 et 1171. Ce superbe trésor est désormais le plus gros trésor de monnaies en or, trouvé en territoire israélien.

Source: ynetnews.com

Les trésors du Tsunami !

Tous ceux qui ont vu des images ou des vidéos du terrible tsunami qui le 26 décembre 2004 ravagea l’océan Indien, s’en souviennent. Une vague géante, résultat d’un tremblement de terre de très forte puissance, la quatrième magnitude la plus forte enregistrée au monde, 9.3 sur l’échelle de Richter qui théoriquement s’arrête à 9 !

Dans la région de Gampong-Pand tout au nord de l’Indonésie, un antique cimetière fut littéralement arraché du sol par la vague !

Il y a quelques semaines dans cette même région, une femme qui plongeait à la recherche d’huîtres a fait une fantastique découverte, un coffre rempli de pièces d’or ! Le coffre était entouré d’ossements et de parures datées, tout comme les monnaies, des années 1200/1600. La femme a déclaré sa trouvaille et s’est vue confisquer son trésor… Mais avant que les autorités ne débarquent, beaucoup s’étaient servis dans le coffre ! Depuis la chasse au trésor bat son plein, apparemment de nombreuses monnaies s’étaient échappées du coffre ou proviennent d’autres tombes. D’après le Daily mail qui rapporte l’affaire, de nombreuses monnaies ont été vendues à des marchands d’or, les journalistes en ont même racheté quelques-unes, au prix de 800 000 roupies l’unité ! Une fortune pour les locaux, mais qui se traduit par 47,50 euros, une misère pour de telles monnaies…

Sources : dailymail.co.uk

Trésor Byzantin

Les archéologues israéliens ont réalisé une belle découverte sur le site de fouille de la ville antique d’Herzlia. Un trésor de la période byzantine, 5e/7e siècle, mis au jour dans les restes d’une ancienne décharge, une fosse de 30 mètres de diamètre contenant toutes sortes de déchets et un trésor ! Composé de plus de 400 monnaies, dont de nombreuses pièces d’or, des bijoux parmi lesquels une bague octogonale, en bronze, d’un type très rare connu à ce jour à seulement une douzaine d’exemplaires ! Une bague gravée de versets de la Bible samaritaine et considérée à l’époque comme ayant des pouvoirs magiques. Le plus surprenant a été la découverte de plus de 200 lampes à huile intactes, elles aussi cachées dans la fosse…

Source : http://coolisrael.fr