Bonjour pouvez-vous m’aider à identifier ce sceau au cavalier en plomb 6 cm de diamètre trouvé dans la Loire ? Un grand merci ? Cdt Bruno
C’est une curiosité, la photo du revers est un indice non négligeable, trace de colle ? De soudure ? Point d’ancrage ? Y a-t-il une épaisseur comme pour la bulle papale ? Pour faire passer le ruban à sertir ? La gravure est frustre, peut-être une bulle ou sceau en plomb qui semble figurer SAINT MARTIN à cheval, coupant son manteau pour un pauvre. Sur le cheval, la croix de Savoie ? Fin XIV ou XVe siècle.
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La chasse aux plombs de pêche perdus, sous la surface des océans, des lacs, et des cours d’eau, bien cachés parmi les rochers, les galets, souvent ensablés. Des milliers de plombs de pêche perdus s’érodent sous l’action des vagues ou du courant et du sable.
Depuis des dizaines d’années, les pêcheurs utilisent des plombs pour lancer leurs lignes, et ces plombs, quand ils s’accrochent, restent au fond, polluent la faune marine et traversent la chaîne alimentaire.
Depuis bientôt trois ans, la traque a commencé. J’ai ramassé, en apnée, à Biarritz, armé de matériel de chasse-sous-marine basique, puis d’un Scubatector depuis juillet 2017, plus d’une tonne de ces plombs sur le fond marin.
Au début c’était choquant, j’en revenais pas du nombre de plombs que je trouvais, puis je m’y suis habitué et j’ai adapté mon matériel… Au départ je ne comptais pas ramasser une tonne tout seul mais avec l’aide de la communauté des chasseurs sous-marins et plongeurs, en organisant le premier Plombkemon Challenge ; mais seulement 9 personnes ont participé pour un total de 18 kg sur tout juillet-août. A ce moment-là j’avais déjà ramassé 576 kilos seul et pour montrer l’ampleur de cette pollution, j’ai décidé de ramasser la tonne moi même. J’ai pas eu à aller bien loin puisque j’y vais en vélo ou en kayak et début décembre j’ai atteint la tonne !
Je remonte en général une vingtaine de kilos par sortie, ça dépend de la saison et surtout de l’état de la mer, j’avoue parfois ça remue pas mal mais j’adore tellement être sous l’eau que j’y vais quand même…
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101
Voici quelques objets trouvés en Savoie, tous en Tarentaise. J’ai fait quelques recherches mais sans résultat précis. Voici le descriptif : le soleil est en bronze, mesure 41 mm et pèse 8,12 g, la flèche en bronze pèse 2,25 g et mesure 26 mm (de la pointe au “manche”) sur 23 mm. La monnaie romaine : 26 mm pour 6,42 g. La mérovingienne en or : 13 mm pour 0,93 g, et enfin le plomb pèse 10,75 g et mesure 27 mm par 23 mm. Je vous souhaite une bonne continuation, Thibault.
Il s’agit d’un triens de Viviers en Ardèche, Francs vraisemblablement, il en existe de nombreux exemplaires et celui-ci est à rapprocher avec celui qui est présent dans le Belfort à la réf 4910 (dessin joint). Avers : DNVIITV STONAI, buste diadémé à droite. Revers : -NOTC S couché, AVOTVNO, croix latine potencée sur un globe et un degré accostée de VI VA à l’exergue ONOB. Bel état TTB, estimée à 1200 euros.
La monnaie romaine est un Maiorina de Julien II l’Apostat (362-363) E N FL CL IVLIANVS P F AVG. La première lettre devrait être un D mais nous voyons un E. Buste barbu, diadémé, drapé et cuirassé de Julien II auguste à droite, diadème perlé. “Dominus Noster Flavius Claudius Iulianus Pius Felix Augustus”, (Notre seigneur Flavien Claude Julien pieux heureux auguste). Revers : SECVRITAS REI PVB (La Sécurité du bien public). Taureau passant à droite surmonté d’une étoile. A l’exergue l’atelier se devine SCONS pour Arles. C’est une monnaie en TB estimée à 120 euros.
Le plomb est-il percé dans sa plus grande longueur ? C’est ce que suggère la seconde photo, on y voit un début de cavité, dans ce cas cela pourrait être un plomb servant de scellé pour fermer un sac contenant des marchandises et reconnaitre l’appartenance de ces dernières au fabricant qui aurait apposé ses marques sur le plomb : deux cercles concentriques, un besant au centre et quatre besants formant un carré virtuel autour des cercles, le tout repris deux fois.
Quant au soleil en bronze, il s’agit d’une applique mais peu d’éléments permettent de le dater car ce style figuratif a traversé les siècles…
La pointe de flèche est une pointe de forme triangulaire à pédoncule et ailerons latéraux, la soie est de section ronde. La datation est -900-500 de notre ère.
Bonjour à tous, voici une plaque en plomb (9 x 5,5 cm) trouvée en labour dans le nord Isère près de Meyssiez (38). Je pense à une plaque commémorant une alliance entre deux familles ? un mariage ? Pouvez-vous me le confirmer et peut-être m’en dire plus ? Merci d’avance, cordialement, Laurent
Votre hypothèse est bonne, la forme des écus, les deux victoires soutenant une couronne et la décoration chargée de végétaux penche pour un style du XVIIe siècle. La couronne comporte trois fleurs de lys et deux demi fleurs de lys, il s’agit d’une couronne de Fils de France. L’écu de gauche est l’écu de France, l’écu de droite est aux armes de la Maison d’Espagne. Cette plaque date du début juin 1660, date de l’union entre le roi de France Louis XIV avec l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse d’Autriche, pour conclure la paix et le traité des Pyrénées par cette union. Les deux écus armoriés sont unis par des “lacs d’amour” cordons de mariage symbolisant une union matrimoniale et “amoureuse”. On voit donc les armes de France tenues par une victoire ailée, armes accolées aux armes de la maison d’Espagne tenues par une autre victoire (l’honneur étant sauf, chaque souverain concluant une guerre par une victoire – diplomatique – afin qu’aucun pays ne perde la face)… Cette plaque était fixée sur un bien (selon la taille : coffre, carrosse etc.) appartenant à un membre de la suite espagnole de l’Infante (ou ambassadeur, diplomate espagnol de l’entourage de l’Infante), se rendant à la cour de France pour les noces royales. En effet, l’Infante n’est pas encore mariée, mais le projet de mariage est déjà conclu et ratifié (lacs d’amour autour des écus), sinon la plaque porterait les armes de la Reine de France, (les mêmes armes mais mi-parti fondues en un seul écu) post -mariage. Cette plaque de plomb devait être colorée de peintures ou émaillée en surface.