MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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les boites à miroirs

Bonjour, suite à l’article paru dans le numéro 135 et à votre appel dans le numéro 137, voici ma boite miroir fin XIIIe. Trouvée dans le département de l’Orne, son diamètre est de 30 mm (hors charnière), il y a des restes dedans mais je ne veux pas gratter (terre ? Graisse ? Autre ?) et aussi une partie lisse (miroir ?). Je ne peux pas l’ouvrir davantage. Elle en bronze avec des petits picots décoratifs. Bonne idée cette idée d’article et de carte interactive à la manière des Palmela. Cordialement Marc

Et voici une autre boite à miroir sans bélière trouvée dans l’Orne. Sa décoration est poussée : 10 petits tubes creux qui devaient à l’origine contenir un matériau de couleur, soit verre coloré, émail ou pierres et six traces de collages de diamètres supérieurs qui confirment le chatoiement de couleur à l’origine. L’autre face est identique, à cela près qu’il n’y a que neuf tubes. La charnière est classique, constituée de trois plaquette creuses avec un axe du même métal. L’autre charnière servant d’éventuelle bélière. On est sur le même système de fermeture de la boite à miroir de Ville-Pommeroeul mentionnée dans l’article du N° 135. Le reste de matériau présent dans la boite pourrait être la partie soudure ou collage du miroir disparu. C’est la numéro 4.

la carte de répartition des boites à miroirs en France:

et les trois premières boites à miroirs passées dans la revue:

retrouver l’article sur : https://www.monnaiesdetections.com/?product=monnaies-detections-n139

Bagues d’apaches

Ces apaches sont de jeunes malfrats âgés de 15 à 21 ans qui jouent du couteau, du revolver, du coup de poing américain afin de se tailler une place au soleil au début de la « belle époque ». C’est l’âge d’or du crime organisé. Avec les chauffeurs de la Drôme, autour de Valence et Romans, la « bande Pollet » dans le Pas-de-Calais et les Flandres, la « caravane à pépère » en Bretagne et dans l’ouest, au début du XXe siècle, les campagnes de France sont prises en « otage » par des bandes organisées qui commettent vols, meurtres et viols, et qui horrifient les populations. A Paris, les « Apaches » font régner la terreur. Le Petit Journal titre le 20 octobre 1907 : « l’Apache est la plaie de Paris, plus de 30 000 rodeurs contre 8 000 sergents de ville ». Loin de constituer une mafia unie et organisée, ces marginaux très violents se déclinent en bandes rivales « les Monte-en-l’air des Batignolles », « les loups de la Butte », « les Saute-aux-pattes de la Glacière », … multiplient les combines afin de s’enrichir sans verser une goutte de sueur, arnaques, vols à l’étalage, braquages, proxénétisme, fusillades entre bandes, meurtres, viols… Les journaux de l’époque font ainsi souvent leur une des « exploits » de ces Apaches. Ils rôdent surtout dans les quartiers de Belleville, de Charonne et de la Goutte d’or, errent le long du boulevard de Sébastopol en allégeant les petits bourgeois de leurs petites monnaies, hantent les cabarets et les bals musettes en clôturant souvent les soirées par des règlements de compte très violents. Les artères de Paris sont de véritables coupe-gorges. Les bourgeois réclament la guillotine et le retour des flagellations publiques contre les Apaches. Le cas le plus célèbre reste l’affaire « casque d’or ». C’est le surnom d’une prostituée que se disputent deux chefs de bande rivaux, Manda (Joseph Pleigneu) et Leca (François Leca). Cette querelle dégénère en « guerre civile », ensanglantant la capitale française en 1902. Après plusieurs règlements de compte très sanglants, les deux chefs de bande sont envoyés casser des cailloux au bagne en Guyane. Les Apaches sont tellement associés à Paris que le journal Le Matin déclare le 28 novembre 1908 qu’ils font « partie des curiosités parisiennes au même titre que la Tour Eiffel ou les Invalides ». Chaque bande a son propre nom, dérivé de ses origines, « Les cravates bleues », « les gars de Charonne », « les galets de velours », « les loups de la Butte », « les tatoués » ou du nom ou surnom de leur chef, « la bande à Manda », « les Delignon »… Chaque bande comporte un noyau dur, entre dix et vingt individus très violents. Les bandes sont parfois mixtes, les filles moins nombreuses sont convoitées et souvent à l’origine de bagarres, mais elles sont actrices de la violence. Les Apaches haïssent les bourgeois et la police, détestent le travail et l’usine et méprisent les ouvriers et les propriétaires qu’ils considèrent comme des esclaves du système. Ils arborent des tatouages provocateurs comme « le bagne sera mon tombeau », « vive l’anarchie », « mort aux vaches ». Tous les Apaches sont armés, couteaux, coups de poings, armes à feu et nombreux sont ceux qui pratiquent des sports de combat, en particulier la boxe française ou l’anglaise. Ils logent la plupart du temps dans des meublés sordides de l’est parisien ou encore de la périphérie. Lorsqu’ils ont besoin d’échapper à la police et de se cacher, il y a les « fortifs », nom donné aux anciennes fortifications de Paris, refuge de toute la misère de Paris où la police n’ose s’aventurer. L’avenir des Apaches est généralement la poursuite de la carrière criminelle pour devenir des truands à part entière. Finalement, l’épopée des Apaches prend fin dans les années 1910. Elle est d’abord muselée par la justice qui instaure enfin en 1912 les tribunaux pour enfants afin d’encadrer une criminalité juvénile jusqu’ici négligée et carrément ignorée des autorités. Mais, le véritable coup de grâce ne viendra pas de la justice mais de l’ouverture des hostilités de la grande guerre en août 1914 qui raflera en masse ces délinquants pour les envoyer mourir sur le front, en premières lignes. Là où la justice a échoué, la grande guerre fera le ménage. Les très rares Apaches qui en reviendront indemnes feront cavaliers seuls, ne sachant que voler, tuer, arnaquer. Ils finiront pour la plupart leur carrière derrière les barreaux ou à la morgue, fini la « Belle époque » qui n’était plus belle du tout. Les artefacts liés aux Apaches Sont principalement des armes blanches, des revolvers de petit calibre faciles à cacher et les célèbres bagues d’Apaches, des bagues massives coulées dans la masse pouvant peser entre trente et quarante grammes. Cellesci servant de coup de poing américain, massives avec des reliefs importants, elles pouvaient occasionner d’importantes blessures mortelles.

la suite sur le N°139 de Monnaies et détections. :https://www.monnaiesdetections.com/?product=monnaies-detections-n139

Trouvaille 139.36

Bonjour. Pour le plaisir, rencontre de deux époques avec ces monnaies trouvées à 10 m l’une de l’autre dans un labour en Isère. Une lire italienne et ce sesterce de 31 mm de diamètre, 4 mm d’épaisseur, poids 18 g de Philippe premier l’Arabe. Merci encore pour votre belle revue. Sergio.

Merci à vous de nous lire, trouver une monnaie italienne en Isère est plus cohérent qu’en Bretagne, même si cette monnaie faisait partie de l’union latine crée deux ans plus tard, elle circulait plus souvent dans les départements frontaliers. Elle fait 5 g pour 835/1000 d’argent, frappée à milan elle présente à l’avers : VITTORIO EMANUELE II / 1863. Tête nue à droite du roi Victor Emmanuel II. Revers : REGNO D’ITALIA / M L.1. Écu couronné de la Maison de Savoie, entre deux rameaux. Votre monnaie est B+ elle ne vaut guère plus que son poids en argent… Votre seconde monnaie est encore « italienne » si je puis dire, un sesterce de Philippe Ier. Il est étonnant de constater qu’aujourd’hui, présenter un sesterce dans la revue est devenu beaucoup moins fréquent que dans les premiers numéros il y a plus de vingt ans. La peur du gendarme ? On y croit plus qu’à la diminution des trouvailles et la raréfaction des sesterces enfouis. Avers : buste de Philippe l’Arabe, lauré, drapé, cuirassé, à droite, IMP M IVL PHILIPPVS AVG, Imperator Marcus Iulius Philippus Augustus. Commandant suprême (Imperator) Marcus Julius Philippe, empereur (Augustus). Au revers on voit Salus, drapé, debout à gauche, nourrissant de la main droite un serpent enroulé autour de l’autel et tenant un sceptre vertical dans la main gauche SALVS AVG S C. Salus Augusti. Senatus Consultum. Santé de l’empereur (Augustus). Décret du sénat. Au niveau de l’état nous sommes sur un petit TB : entre 30 et 40 euros.

Trouvaille 139.35

Envoyé par anonyme, toute une série de photos classées par thèmes. Il s’agit pour ce numéro, de trouvailles de gros ferreux, pour la plupart des outils agraires et pour le travail du bois. Le cadrage laisse un peu à désirer car l’objet du haut coupé en deux ne peut être étudié. Le second juste au-dessous pourrait être une lame de couteau à un bord tranchant. Suit un carreau d’arbalète de 30 centimètres à quatre pans et trois nodules sur le fer. Au milieu deux pointes de lances de 35 à 38 cm à douilles sont positionnées têtes bêches. C’en est terminé pour les objets à usage d’armement. L’espèce d’ébauchoir en haut positionné à l’horizontale qui fait dans les quarante centimètres doit être rangé dans les outils du travail du bois. La plupart des autres ferreux sont pour émonder le bois. On croit voir un étrier en haut à droite, et on ne sait ou cataloguer deux objet : l’espèce de lance avec la butée complètement à gauche et celui à droite en bas avec un triangle en fer dans la partie supérieure (un sarcloir ?), votre avis lecteur ?

Trouvaille 139.34

Bonjour, détectoriste débutant en Lorraine, j’ai trouvé plusieurs objets de ce type dans une pâture, ils sont lourds (500 g), mesurent 85 mm de diamètre, 20 mm d’épaisseur et ne présentent aucune inscription lisible. A proximité se trouvaient de nombreux “trèfles” couvercles de containers d’obus US. Je vous remercie par avance de l’attention que vous prêterez à ma demande. Cordialement, Philippe.

Vous êtes certainement dans le vrai concernant l’aspect « militariat » de vos objets. Nous vous suivons dans ce registre et laissons aux lecteurs spécialisés dans ce domaine de nous préciser l’usage de vos objets. Il s’agira qu’un de nos lecteurs puisse confirmer ou infirmer notre hypothèses dans le prochain magazine. MO**

Trouvaille 139.33

Kevin est dans le Haut Rhin, il nous envoie ce denier un peu fatigué mais qui a le mérite de porter un nom illustre : il s’agit d’un denier de Pompée, frappé en 49-48 avant JC. Avers : CN. PISO PRO. – Q/ NVMA sur le bandeau qui entoure sa tête. Tête de Numa Pompilius à droite, ceinte d’un bandeau inscrit. “Cnæus Piso Pro Quæstor/ Numa”, (Cneius Pison pro questeur/ Numa Pompilius). Revers : MAGN. PRO/ COS. Proue de galère à droite. “Magnus pro consul”, (Le grand, Pompée proconsul). Réf : RRC# 446/1, une monnaie en état sup peut se vendre 1500 euros, la vôtre qui est un petit B+ ne dépassera pas les 120 euros.

trouvaille 139.32

Valentin en Bretagne a trouvé cette plaque de cuivre ou laiton découpée en rosace d’un diamètre extérieur de huit centimètres. Il y a une riche scène vivante d’un côté sous la forme de deux
paires de chevaliers heaumés et richement caparaçonnés et s’affrontant lors des joutes. Ces deux scènes étant séparées à midi et à six heures par une armure brandissant deux étendards représentant des maisons seigneuriales différentes. Le revers représente un tapis d’hermine, blason de la Bretagne bien évidement par extrapolation, on peut deviner que le trou central fait un diamètre de 24 mm. Un axe traversait son centre et sa vocation décorative est manifeste, mais il nous est impossible d’imaginer
l’objet auquel cette rosace était attachée.

Trouvaille 139.31

Bonjour, pièce trouvée dans l’Ariège de chez nos voisins. Dans la petite étoile, on voit le chiffre 73 qui ne figure pas dans des monnaies identiques trouvées avant. A quoi cela correspond et est-ce que la valeur pour les collectionneurs change si valeur il y a ? Bonne réception. Cordialement. Jeannot d’Oc.

Les Espagnols n’utilisaient pas le même système de frappe que nous. Ta 5 pesetas présente le portrait de Franco en 1957, mais chaque année les nouvelles pièces frappées gardaient le même avers et donc le même millésime 1957 en légende et dans la petite étoile se trouve la véritable année de frappe ; pour la tienne c’est 1973. Si tu ne le vois pas dans les autres pièces c’est que l’usure l’a effacé. Cette monnaie vaut environ un quart d’euro (78 millions de pièces frappées).

Trouvaille 139.30

Une trouvaille de Marion qu’il pourra recycler dans sa maison, un tire-bouchon de 14cm de longueur. La poignée est un simple anneau avec un motif floral en décoration à l’identique de chaque côté. La lame  rectangulaire à l’intérieur semble être pour décapsuler les bouteilles ? Avec ce dernier élément, on peut dater le tire-bouchon au plus tôt au début de siècle dernier vers 1920.

Trouvaille 139.29

Bonjour à toute l’équipe de Monnaies et Détections, J’ai trouvé cette monnaie sur une brocante il y a deux mois dans la région de Villers la Montagne (54). Ci-joint les photos où se trouvent toutes les indications. Elle paraît neuve. J’espère que vous allez la publier. Anonyme

Toutes les indications ? Ou se trouvent le poids et le Ø nom  de nom ! Il s’agit d’une monnaie provinciale de Gordien frappée en messie inferieure à Marcianopolis (actuelle Devnya Bulgarie).Un probable pentassaria,  A l’avers on distingue les bustes affrontés de Gordien III et de Sérapis M ANT ΓOΡΔIANOC AYΓ et au revers Zeus nu, assis a gauche tenant patère et sceptre, un aigle à ses pieds. Ref : Varbanov 2028; AMNG 1124. TTB 180€