Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au fur et à mesure que les années passent et que les produits chimiques sont déversés dans les champs, les monnaies ne brillent plus par leur patine… Imbéciles d’archéologues français qui nient impunément ce constat et ignorent les écrits scientifiques à ce propos de leurs collègues anglais.
Les seules monnaies quasiment lisibles sont un sesterce d’Elagabal qui a régné de 218 à 222 et de Gordien III. Suit un antoninien d’Otacilia Sévera, la femme de Philippe I qui fut empereur en 244-249. Un antoninien de ce dernier est d’ailleurs lisible, grace à la présence du métal argent qui se dégrade moins que le bronze dans le sol.
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Monnaies et Détections
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L’histoire de l’Empire romain fut de tous temps parsemée de troubles, de meurtres, de trahisons. Le IIIe siècle après J.C. n’échappa pas à cette règle, l’Empire ayant dû admettre, par recherche de main-d’œuvre, l’entrée sur son territoire de nombreuses populations étrangères qui très vite se montrèrent agressives face à un régime qui ne leur accordait qu’un statut de demi-citoyenneté. C’est pour ces deux raisons conjuguées, les menaces internes comme externes, que l’Empire romain se trouve plongé dans une crise depuis bien longtemps démarrée mais dont aucun empereur n’avait su prévoir les effets.
Dans le même temps, jugeant l’Empire romain défaillant, les Gaulois firent sécession… ouvrant ainsi une ère d’indépendance qui devait durer 14 années. En ces temps régnèrent les empereurs dits « gaulois ». A savoir : Postume (260-269) ; Lélien (269) ; Marius (269) ; Victorin (270) ; Domitien (270) ; Tétricus I et II, père et fils (270-274).
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101
Pourriez-vous m’aider à identifier ces deux bagues et estimer la valeur de ce sesterce trouvé dans le sud de Caen (14) ? Elle pèse 18 g environ et son diamètre est de 32 mm. Les deux bagues ont été trouvées en Haute Normandie (76). La bague en or pèse 3 g et son diamètre intérieur est de 17 mm. Pas de poinçon visible. La deuxième bague est sans doute en bronze, pèse 3 g et son diamètre intérieur est de 22 mm. Sébastien
La bague en or peut être datée du XVIe au XVIIe siècle : à cette époque apparut la mode des bagues FEDE. Son nom vient de l’Italien “Mani in fede” (mains en confiance). Sous les Romains, cela représentait un contrat de mariage, puis elle fut utilisée par les premiers Chrétiens et s’est considérablement développée surtout à partir du XVIe siècle. L’autre anneau est trop simpliste pour le dater formellement, anneau rond avec un renflement central plus épais. Il est probable qu’elle soit de la période antique mais sans certitude.
Les monnaies rares, voire très rares ne sont pas forcément en or, comme beaucoup de gens le supposent. Un simple sesterce peut se révéler extrêmement rare. Un archéologue amateur ?, il est présenté comme tel, a, aux Pays-Bas, découvert un sesterce à l’effigie de l’empereur Septime Sévère (145-211). Une monnaie usée ayant bien circulé puisqu’elle fut frappée en Turquie et connue jusque-là à seulement 1 exemplaire, exposé au musée de Berlin. Sur le revers de cette monnaie on peut voir deux centaures qui se font face. Regardez votre collection de sesterces, qui sait, vous possédez peut-être le troisième exemplaire !
Source : telegraaf.nl/binnenland
Qui n’a pas rêvé de découvrir sur une plage, un trésor monétaire provenant d’un navire, ramené par le brassage de la mer ? Sans être pirate, il convient dans cet article de démontrer toute l’importance de la dimension utilitaire des bâtiments maritimes d’autrefois, et d’en conclure que l’histoire s’est faite parfois au bord de la mer par tous les naufrages, les abordages, les conquêtes, les commerces, les haltes, les pêches et les pèlerinages.
Description
La dénomination générale de navire s’applique à toutes les nefs qui servaient à établir aux continents des relations commerciales ou militaires. La condition des navires fut établie sur une règle invariable, quelles que soient du reste leur force et la nature des missions auxquelles elles furent destinées. Le nom de bateau – du celt « bat » voulant dire barque – reçoit le nom de navire lorsqu’il est ponté avec un rôle d’équipage conséquent destiné à effectuer des voyages réguliers hors des rades ou en pleine mer. La marine militaire évaluait le rang de ses navires d’après le nombre de canons et la marine marchande d’après leur capacité. Des noms furent donnés à chaque espèce, ainsi il y avait les vaisseaux, les galères, les galions, les frégates, les bricks, les goélettes, au dessous de celles-ci, se groupaient un grand nombre d’autres navires moins importants ou affectés à des usages particuliers, tels que : les bombardes, les cutters, les chaloupes canonnières, les caboteurs, les lougres, les cotres, les pinques, les balancelles, les bouliches, les djermes, les sloops, les galiotes, et la gabare, quoique cette dernière d’une dimension plus forte que les autres navires de flottille servait pour les transports des troupes ou des munitions de guerre. La marine marchande employait principalement les trois mâts, les clippers, les bricks, les goélettes, les tartanes, les chasses marée et les lougres. Le navire à fret était celui qui était loué pour transporter les marchandises. Le navire armé était celui dont il ne manquait rien pour appareiller. Le navire « armé en guerre » était celui qui comme le corsaire était prêt à prendre le large, dans le seul et unique but d’attaquer, ce dernier portait aussi le nom de « navire armé en course ». Un navire désarmé était celui qui n’avait plus de mât, plus d’artillerie à bord ni d’équipage. Le navire de conserve ou de convoi était le navire de guerre qui accompagnait les navires marchands pour les défendre s’ils étaient attaqués. Le « banqué » était celui qui était placé sur le banc pour y pratiquer sa pêche. Le débanqué est celui qui avait fini sa pêche ou qui s’était laissé dériver sur un banc par mauvais temps. Le cuirassé est celui qui possédait un blindage de fer.
Proue de navire surmontée d’un mât et de la propugnacula. Sesterce de Jules César et Octave Auguste.Le navire « sacré », était celui que l’on appelait ainsi chez les Grecs, les Egyptiens et les Romains lorsqu’il était dédié aux Dieux. Tel était celui des Egyptiens, construit en bottes de tiges de papyrus entrelacées, qui chaque année était dédié à Isis. Puis celui sur lequel ils nourrissaient pendant quarante jours le bœuf Apis, avant de le transférer de la vallée du Nil à Memphis dans le temple de Vulcain…
La suite dans Monnaies & Détections n° 73