MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Les trésors perdus de l’amiral Zheng He

Le Chinois Zheng He vint au monde en l’an 1371 et après avoir mené sept grandes explorations qui feront de lui une légende, il trouvera la mort en 1433. Né dans une famille musulmane de la région du Yunnan, il porte d’abord le nom de Ma He. De bonne famille, son père est l’équivalent du gouverneur du Yunnan. En 1384 la province du Yunnan entre en conflit avec l’empire Chinois. Le père et une grande partie de la famille de Zheng He sont exécutés, lui sera capturé, il a 13 ans et est confié à la cour impériale où, malheureusement pour lui, il sera castré pour devenir eunuque à la cour impériale. Un sort réservé à la plupart des fils des ennemis importants de l’empire…
Ma He, qui va prendre le surnom de Zheng He, va devenir un des protégés de l’empereur Yongle qui va accéder au trône en 1402 et régner sur l’empire de Chine, sous la dynastie Ming, jusqu’en 1424.
Zheng He qui a appris à naviguer et à commander un navire et qui fait preuve de courage lors d’une grande bataille, se voit confier une flotte par l’empereur Yongle. Il a alors 31 ans et c’est le début de sa carrière de marin et d’explorateur qui va faire de lui une légende, bien au-delà des frontières de l’empire de Chine.
Lors de ses premières campagnes, Zheng He longe les côtes, s’aventurant de plus en plus loin (1). Il longe la Malaisie et l’actuelle Indonésie, une stèle de pierre gravée de trois langues, le chinois, le tamils et le persan, sera découverte sur l’île de Ceylan en 1911, elle y fut laissée par Zheng He en 1404 ! L’original et une copie où le texte a été rendu plus lisible sont exposés au musée de Colombo. (2)

Il visite aussi sûrement l’Australie, alors seulement peuplée d’Aborigènes, il faudra attendre 1770 pour que le Royaume-Uni en réclame la moitié orientale.
A chaque campagne, il ramène des trésors, de la soie, des bijoux, des épices dont certaines sont inconnues, des animaux exotiques, des esclaves… et bien sûr de l’or, le tout étant acquis soit par le négoce soit par les armes ! On attribue à Zheng He d’avoir ramené en Chine la première girafe ! (3)

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101

 

Les trésors de Pablo Escobar

Pablo Escobar (1949-1993) a certainement été l’un des plus célèbres narcotrafiquants, régnant depuis son fief de Medellin, Colombie, sur le trafic de cocaïne à l’échelle mondiale. La coca fera de lui un multimilliardaire… De son vivant on le disait extrêmement paranoïaque, ce qui, vu son activité, n’avait rien d’étonnant ! Il avait donc pris la manie de cacher un peu partout de l’argent et des armes, au cas où… caches et dépôts qui sont devenus autant de trésors ! En l’espace de 2 mois, le hasard a voulu que trois d’entre eux refassent surface.
Tout d’abord dans une de ses anciennes villas située à Miami, États-Unis, rachetée 10 millions de dollars, par un Français qui voulait la démolir pour la bonne cause dit-on… Les ouvriers ont découvert sous les dalles de marbre de l’entrée un coffre-fort noyé sous le béton ! La découverte ayant été réalisée en fin de journée ils l’ont laissé en place… Évidemment, le lendemain matin le coffre s’était envolé ! On ne saura jamais ce qu’il contenait…
Deux semaines plus tard, ils ont trouvé un deuxième coffre sous les fondations ! Ce dernier doit être ouvert face aux caméras de télé, on en saura plus dans quelques semaines. Le propriétaire a décidé d’en faire un documentaire payant, la bonne cause ayant des limites… Le dernier coffre mesure environ 60 cm de côté pour un poids de 272 kilos ! Il y a de grandes chances pour qu’il soit plein et vu son faible volume ça sent l’or ! Saisie par la justice en 1987, la villa fut vendue aux enchères avant même la mort d’Escobar et apparemment le FBI n’avait pas eu l’idée d’y passer un coup de détecteur ou de radar de sol !
Alors que ces trouvailles de coffres-forts ramenaient Escobar dans l’actualité, plus bas en Amérique du Sud cette fois, un paysan colombien, José Mariena, qui creusait une tranchée dans son champ pour planter des palmiers à huile (quand ce n’est pas de la coca c’est de l’huile de palme toute aussi toxique !), est tombé sur des futs en plastique, il en a ouvert un et a bien failli avoir un infarctus, des liasses de billets de 100 dollars par centaines ! Par milliers ! 600 millions de dollars ! Soit environ 554 millions d’euros en cash ! Le pactole est attribué à Escobar, on ne prête qu’aux riches, il n’est pas le seul à avoir amassé des économies en cash dans le secteur et de toute façon 600 millions ne sont qu’une goutte d’eau parmi les milliards qu’il amassa, au sommet de sa gloire : le magazine Forbes lui attribua une fortune estimée à 25 milliards de dollars !
On espère que José, le paysan colombien, a mis un fut de côté pour lui, car le gouvernement a tout saisi et précisé qu’il ne touchera rien dessus ! Même pas une prime… la somme devant aller à la sécurité sociale ; vu le taux de corruption en Amérique du Sud et en Colombie, on demande à voir… Une chose est sûre en tout cas, ces trois découvertes vont certainement relancer la chasse aux trésors car Escobar a dû en cacher bien d’autres !
Sources: gentside.com & miamiherald.com

Trésors, diables et sortilèges des provinces de France

Recueil de contes de Gilles Kerlorc’h

Chaque conte, possède un fond de vérité ancré dans les territoires de France… Chaque légende de trésor a une origine concrète, réelle, magnifiée par les habitants des lieux puis par les conteurs… Trouver un trésor n’est pas forcément signe de bonheur. Un trésor a ceci de particulier : il brise les conventions sociales et révèle la face cachée de l’homme, souvent sombre. Ces douze récits ancrés, aux quatre coins de la France, de la Bretagne à la Franche-Comté, en passant par la Corse et l’Aquitaine, vous emmèneront à la rencontre des laminak, korrigans, fées, diables, dragons, sirènes… gardiens de mythiques ou fabuleux trésors.

Recueil de douze contes illustré de 90 pages. Dédicaces sur demande.
14 € franco de port à : Gilles Kerlorc’h – 62, impasse du Clos Pilac – 40280 Saint-Pierre-du-Mont


Le trésor perdu de la flotte espagnole de 1715

C’est dans la nuit du 31 juillet 1715 qu’une flotte de galions espagnols chargés des trésors accumulés en Amérique et en Orient pendant plusieurs années a sombré au large des côtes de Floride : un ouragan de force 4 ou 5 détruisit 11 navires sur les 12 que comptait cette “Flotte des Indes” ou “Flotte du trésor espagnol” comme on disait alors en Espagne. 

© DR

Passées quelques tentatives plus ou moins fructueuses pour récupérer les trésors qui reposaient au fond de la mer, le naufrage de la flotte de 1715 fut oublié pendant 250 ans, avant qu’une partie de ses richesses soit redécouverte dans les années 1960 au fond de l’Océan par d’heureux chasseurs de trésors… Et cette chasse au trésor continue aujourd’hui encore, parfois avec succès. Ainsi en 2011 un extraordinaire pélican d’or a été découvert, tandis qu’au début du mois de septembre 2013 deux nouvelles trouvailles de monnaies et d’objets en or ont eu lieu…

Nous proposons de revenir sur cette histoire tragique au cours de laquelle périrent près de 1000 membres des équipages des navires coulés. Nous expliquerons pourquoi une telle quantité de richesses fut rassemblée à bord de la flotte de 1715, quelles furent les circonstances du naufrage et ses suites : comment les rescapés s’organisèrent pour survivre après le désastre et comment réagirent les autorités espagnoles. Enfin, nous évoquerons la redécouverte des trésors de la flotte de 1715 depuis les années 1960 jusqu’aux plus récentes trouvailles qui ont eu lieu au mois de septembre 2013…

 1. Le trésor de la flotte de 1715

Lingots et chaînes en or provenant de la flotte de 1715. © DR

La flotte du trésor de 1715 prit la mer depuis le port de La Havane à Cuba au petit matin du 24 juillet 1715, par une belle et calme journée. Cette flotte était composée de pas moins de 11 vaisseaux répartis en deux groupes.

Le premier groupe de navires, baptisé “flotte de la Terre Ferme”, avait rassemblé les trésors produits en Amérique du Sud. Le second groupe de bateaux portait le nom de “flotte de la Nouvelle Espagne”, qui correspond au Mexique actuel. La flotte de Nouvelle Espagne rassemblait les richesses accumulées au Mexique mais aussi en Extrême-Orient.

La flotte de la Terre Ferme, placée sous le commandement du Capitaine général Don Antonio de Eschevez y Zubiza, était composé de six navires. Le bateau la “Capitana-General” était sous le commandement indirect de la “Capitana”, le vaisseau amiral, un navire anglais de capture qui s’appelait auparavant “l’Hampton Court”, et qui était garni d’un grand nombre de coffres de pièces d’argent, de pièces d’or, de barres d’or, de poussière d’or et de joyaux ainsi que de produits tropicaux…

La suite dans Monnaies & Détections n° 74

Nos trésors de France

Pendant qu’en Angleterre une centaine de trésors archéologiques majeurs sont mis au jour, déclarés et étudiés chaque année, pendant que les découvertes concernant son patrimoine antique se multiplient dans des proportions exponentielles, pendant que leurs musées s’enrichissent de pièces rarissimes, pendant que les amateurs d’histoire et de patrimoine collaborent étroitement avec les autorités archéologiques et sont récompensés, la France stagne et recule. 

Pourtant notre territoire est bien plus étendu que le leur et notre histoire est tout aussi débordante, y compris de leur fait. Pourtant des trésors et objets intéressant notre passé sont potentiellement bien plus abondants chez nous.

Mais ils semblent inexistants et dans nos musées, excepté dans les plus grands, les vitrines sont très pauvres et ces merveilles de notre passé croupissent en majorité dans des caisses au fond de leurs caves poussiéreuses. Quand elles ne disparaissent pas mystérieusement des collections de ces musées, comme peuvent le prouver les inventaires refaits au fil du temps…

La suite dans Monnaies & Détections n° 72

Trésors

Emmanuelle Levasseur

Qui n’a jamais rêvé de ces galions chargé d’or, naufragés dans les Caraïbes ou sur les côtes d’Europe ? Des jonques alourdies de porcelaines Ming, perdues en mer de Chine ?

L’un des plus grands fantasmes de plongeur est de découvrir un de ces trésors engloutis qui font parfois la « une » de l’actualité. Pour satisfaire ce besoin, cette soif d’aventure, certains sont devenus chasseurs d’épaves, pirates ou archéologues. Plongeurs amateurs ou professionnels se croisent dans les pages dorées sur tranche de l’histoire des trésors engloutis. Parfois en marge des lois, souvent au prix de risques insensés et d’aventures rocambolesques. Toujours avec de colossales fortunes amassées…

La quête continue aujourd’hui, dans toutes les eaux du monde. Emmanuelle Levasseur a ouvert le coffre aux trésors pour en conter les plus belles heures. On estime à plusieurs milliards de dollars le butin sorti des eaux. Il en resterait mille fois plus à découvrir…

Emmanuelle Levasseur 

Rédactrice en chef adjointe du magazine Apnéa pendant cinq ans, titulaire d’un niveau IV de plongée loisir et du classe 1B professionnel, Emmanuelle Levasseur a collaboré avec les principaux titres de la presse plongée française : Océans, Plongée magazine et Partir Plonger. Co-fondatrice et rédactrice en chef de Tribu Snorkeling pendant deux ans, elle est désormais journaliste indépendante et travaille toujours à vulgariser la pratique de la plongée libre, se spécialisant dans les espaces naturels corses.

Editions Glénat, 2012, 14,95 

Trésors Terrestres & Sous-marins

Erick Surcouf. Edition arthaud, 39 €

Au gré des soubresauts de l’Histoire, les civilisations disparaissent, parfois mystérieusement, et leur trésors ensevelis excitent la fascination et la convoitise des aventuriers. Combien d’hommes sont partis sur les traces des fabuleux trésors incas et de l’Eldorado ? Combien furent-ils, avant Carter, à rechercher la tombe de Toutankhamon ? Et le fameux trésor des Templiers existe-il vraiment ?
Les précieuses cargaisons de navires abîmés en mer représentent un autre sujet de passions et d’espoirs enflammés. Le plus grand musée du monde gît dans les profondeurs des océans. Des dizaines de milliers de bateaux dorment au fond des mers, gardant dans leurs flancs des trésors insoupçonnés : doublons d’or espagnols, ducats vénitiens, lingots des mines du Pérou, fines porcelaines chinoises…

Erick Surcouf retrace l’histoire de ces richesses fabuleuses, qui conduisent le lecteur du royaume des Incas à Troie, ainsi que sur les mers du monde entier. Le voile qu’il soulève sur ces trésors entourés de secrets et de superstitions éveillera peut-être chez le lecteur la même passion que celle qui l’habite depuis des années, et qui anime tous ceux qui se lancent à la recherche de ces fortunes perdues et de leurs splendeurs passées.

Erick Surcouf, descendant du célèbre Robert Surcouf, « roi des corsaires », est lui-même chercheur de trésors. Il quitte à 32 ans une carrière réussie de publicitaire. Pour connaître l’évasion et les grands espaces, il décide, du jour au lendemain, de partir à l’aventure, prenant le risque de devenir, à temps plein, le premier chercheur français de trésors archéologiques sous-marins. Il a organisé de nombreuses expéditions et trouvé une dizaine d’épaves de toutes sortes. Il est membre de l’Explorers club de New-York, de la Nautical Archaeology Society de Londres, de la Commission française d’histoire maritime de Paris et de l’Association des descendants de capitaines corsaires de Saint-Malo.