MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Catégorie : Trouvailles

Trouvaille 131.18

j’ai un ami qui n’est pas à « l’aise » avec internet, je vous envoie les photos d’une de ses trouvailles. C’est une pièce trouvé dans une forêt aux alentours de Strasbourg (67) me dit-il. Il pense que c’est une pièce en argent, elle pèse entre 1 et 2 grammes et fait environ 22mm de diamètre. David

Il s’agit d’une monnaie carolingienne, un denier de Henry l’Oiseleur et de Richwin évèque (914-933) avers : HREISICICUS REX croix revers RS ARGENTINA CIVITS en quatre lignes ref depeyrot 968 et De Mey Jean, Les Monnaies de Strasbourg, p. 25, n° 35-38. Henry l’Oiseleur est henry I de Germanie (919-936) la monnaie est SUP et rare : deux ventes trouvées sur le net sans le prix affiché, l’une datant de 1930. L’autre sur le site de Poinsignon numismatique. On s’est donc approché d’eux par téléphone et nous avons essuyé un refus net et sans condition sur notre demande d’éclairement sur le prix atteint par la monnaie. Monnaie d’ailleurs qu’ils ont qualifié d’état TTB, si vous voyez la daube par rapport à celle de David vous rigoleriez ! On pense malgré le peu d’information obtenue, qu’un prix minimun de 3000€ est le plafond le plus bas.

Trouvaille 131.17.Ter

Beaucoup plus simple, (pour une fois !) un 2F argent de Napoléon I° réf F255. L’ouvrage nous dit que cet exemplaire est frappé à 8807 exemplaires ce qui en fait une frappe très rare. Frappée à Marseille et différent VR pour Victor Régis l’état de cette monnaie est un petit B ; la cote du franc de poche est 550€ pour cet état soit plus que la Rhoda…

Trouvaille 131.17.Bis

La seconde monnaie est trop peu lisible pour que nous puissions l’identifier avec certitude, certes on devine la description de la monnaie : avers : B (lis) U / A (lis) D, en deux lignes dans le champ separées par deux annelets. Revers : Croix latine fleurdelisée accostée de deux annelets dont le pieds coupe la légende en bas. Mais la légende ne correspond pas a ce qu’il devrait y avoir MONETA NIONES et LUDOVIC DESA , le peu de légende lisible nous donne : —DOV—US et sur l’autre face N.RIT ou N.RI+ . On laisse la main aux lecteurs spécialistes de ce monnayage.

Trouvaille 131.17

Je vous présente trois découvertes de différentes époques en provenance de la Haute-Garonne. Dans l’ordre chronologique il y a une gauloise globulaire imitation de Rhoda ?, un double tournois de Louis II de Vaud qui a bien voyagé et enfin une 2 Francs Napoléon Ier peu fréquente semble-t-il.Merci Morgane

Annoncez vos poids pour les monnaies celtiques, c’est important oui il s’agit d’une imitation de rhoda, tête de Perséphone à gauche un pendant a l’oreille (la gravure semble simpliste un doute se pose…) revers point central, reste de la rose vue par-dessous. Le portrait est un peu décentré mais reste frais donc état TTB avec une estimation de 350€.

Trouvaille 131.15.Ter

La boucle a une taille impressionnante. un simple et épais fil de bronze en forme de boucle avec la partie qui reçoit l’ardillon qui est légèrement bombée à l’intérieur. Trois décorations sont présentes sous la forme de quatre lignes parallèles et identiques. La datation nous semble de la période mérovingienne V°-VII° siècle

Trouvaille 131.15.bis

La troisième est gauloise : Sequanes, Région de Besançon, Quinaire ou Denier SEQVANOIOTVOS, Ier siècle AV JC, Argent, Delestrée:3244
tête à gauche, boucles de cheveux formées de esses pointées sanglier enseigne à gauche, légende autour SEQVANOIOTVOS type rare, doté d’un beau portrait au droit et au revers centré avec une légende relativement visible. Etat TTB+ 350€. Enfin on termine par une seconde monnaie gauloise attribuée aux Eduens du Mont Beuvray, la très abondante série à la tête casquée, série 881 classe II à l’effigie stylisée. Le X derrière la tête casquée correspond à 10 as comme celui qui figure sur les deniers romains. Revers : cheval à gauche de beau style entre deux annelets non centrés. Etat TB+ réf DT3188. 50 à 60€.

Trouvaille 131.15

Suite à une sortie de Seb58, nous avons fait de très bonne trouvaille mais pour la plupart impossible d’identifier les pièces et la « boucle » en fin. Une datation et expertise possible Merci pour votre travail ! Seb58.

La première est un denier de la république romaine de Calpurnia en -90 avant JC Avers : Anépigraphe

Tête laurée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle.

Revers : L PISO FRVGI / ROMA en monogramme ou non (Lucius Piso Lucio filio Frugi, Lucius Piso fils de Lucius Frugi)

Cavalier nu, galopant à droite ou à gauche, tenant une palme; avec ou sans marque de contrôle. réf : BMC/RR.2007 TB++ 70€

Le second est un denier Sulpicia frappé en -106 avant JC, denier serratus : avers : D. P. P : Têtes accolées des dieux Pénates laurés à gauche. “Dei Penates Publici”, (les dieux Pénates). Revers : C. SVLPICI. C. F. à l’exergue. : Deux soldats debout face à face ; devant, une truie allaitant ses petits ; au-dessus, marque de contrôle, L. “Caius Sulpicius Caii Filius”, (Caius Sulpicius fils de Caius). Ref MMR1106. Etat de la monnaie TB+ estimée à 70€

Trouvaille 131.13.bis

La seconde trouvaille de Chris est une jolie rouelle bouletée celtique, magnifique pièce, plutôt rare ! Entre bronze final et premier âge du fer. Deux anneaux reliés par quatre cabochons et l’anneau de plus grand diamètre contient dix séries de trois cabochons répartis en perpendiculaire autours de l’anneau.

Trouvaille 131.14

Bonjour
j’éprouve toujours autant de plaisir a lire les article de la revue et surtout la rubrique trouvailles. A ce sujet je vous fais passer une bague pour laquelle j’aimerai avoir quelques indications et notamment au sujet des 2 initiales qui apparaissent avec une couronne; Indications : argent,   poids 4g30,   diamètre env. 18mm,   largeur 10mm,   5 fleurs de lys autour plus le motif N/D et couronne. – un denier de Caracalla:         poids 2g89,   D env 18mm- un denier de Vespasien: poids 3g31, D env. 18mm tout est toujours trouvé dans l’Aude comme d’habitude. Je vous remercie pour la revue et surtout continuez dans cette voie. Amitiés François de Toulouse.   
Commençons par la bague, c’est une bague épiscopale ou d’un chanoine de NOTRE DAME DU SACRE COEUR  fin XVII ou début XVIII siècle. Il reste à déterminer pour quelle ville, car il en existe plusieurs en France.Le denier de Caracalla est une monnaie frappée en 208 de notre ère dans la ville de Rome. Avers : ANTONINVS – PIVS AVG. Tête laurée de Caracalla à droite, “Antoninus Pius Augustus”, (Antonin pieux auguste). Revers : PONTIF TR P XI COS III à l’exergue PROF. Caracalla en habit militaire à cheval à droite, le manteau flottant ; sous le cheval, un ennemi agenouillé à droite. “Pontifex Tribunicia Potestate undecimum Consul tertium Profectio”, (Pontife, revêtu de la onzième puissance tribunitienne, consul pour la troisième fois. A l’exergue le départ).réf RCV 6814. L’avers et le portrait est encore frais mais le revers manque de frappe, et, est décentré TB++ 85€. Le denier de Vespasien fut frappé en 78-79 après JC à Rome : Avers : IMP CAESAR VESPASIANVS AVG. : Tête laurée de Vespasien à droite “Imperator Cæsar Vespasianus Augustus”, (L’empereur césar Vespasien auguste). Revers : TR POT X – COS VIIII. Victoire debout à droite posant un bouclier sur un trophée au pied duquel se trouve assis un captif assis à gauche. “Tribunicia Potestate decimum, Consul undecimus”, (Revêtu de la dixième puissance tribunitienne consul pour la neuvième fois). Apparemment, la monnaie semble fourrée (visible au niveau de l’oreille) et sa valeur décroit exponentiellement : une vingtaine d’euro.

Trouvaille 131.13

Bonjour. Mes remerciements pour vos renseignements concernant mon bouton (129.08 Je vous joins les photos de 2 objets trouvés le long d’un ru du 52. Une sorte de passant avec  2 visages (bronze; 30,7 g; 8 cm par 25 mm). Une rouelle ou amulette que je trouve magnifique (bronze; 19,2 g; 35 mm de diamètre; 1cm d’épaisseur max) avec traces de peinture bleue. Ce détail est-il courant? Merci pour vos réponses même sans publication et bonne continuation à l’équipe de Monnaie et détection. Chris.

Passant de réglage de courroie ou harnais. Double boucle avec des excroissances décoratives sous la forme de deux visages humains de face, le passant avait un ardillon aujourd’hui disparu qui se positionnait sur le visage du haut. Vous pouvez voir à son menton l’emplacement prévu pour recevoir ce dernier et l’usure crée par l’utilisation. Notez que ce passant se plaçait de manière à avoir l’ardillon en haut et les visages dans le bon sens. La légère courbe de l’ensemble permettait le passage de la courroie de cuir de manière à former un fond plat confortable sur le corps pour une utilisation potentiellement humaine. Datation probable XVI°-XVIII° siècle.