MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour mai, 2019

Agenda 106

COLMAR • 68
Dimanche 2 juin 2019
Bourse d’échange numismatique
Restaurant Meisterman,
2 avenue de la République, 68000 Colmar
De 9h30 à 11h. Entrée gratuite

HEMING • 57
Dimanche 2 juin 2019
Salon multicollections
Salle des fêtes, 57830 Heming
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 03.87.92.71.09

SETE • 34
Dimanche 2 juin 2019
42e bourse aux monnaies
Bâtiment situé sur le parking du Mas Goulet,
rue de Dockers, 34200 Sète
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.78.28.21.78

AVIGNON • 84
Dimanche 9 juin 2019
56e salon numismatique dit de printemps
Hôtel Mercure Pont d’Avignon Centre,
2 rue Ferruce, quartier de la Balance, 84000 Avignon
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.72.01.83.03

CASTRIES • 34
Dimanche 9 juin 2019
29e bourse toutes collections
Foyer communal Hyppolite Paulet,
route de Sommières, 34160 Castries
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 04.67.87.52.22

FRONTON • 31
Dimanche 16 juin 2019
19e bourse toutes collections
Hall des sports J. Tissonnières,
avenue du stade, 31620 Fronton
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.32.38.39.58

GORDES • 84

Dimanche 16 juin 2019
Gordes’Phil bourse multicollections
Salle des fêtes, place du château, route des murs, 84220 Gordes
De 9h30 à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.80.81.66.07

AIX-LES-BAINS • 73
Dimanche 30 juin 2019
34e bourse aux monnaies
Casino Grand Cercle, salon Lamartine,
200 rue du Casino, 73100 Aix-les-Bains
De 9h à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.08.07.61.62

BAGES • 66
Dimanche 30 juin 2019
14e bourse toutes collections
Salle Louis Noguères, route d’Ortaffa, 66670 Bages
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.86.16.51.23

SAINT-HILAIRE-DE-RIEZ • 85
Dimanche 30 juin 2019
Salon des collectionneurs
Salle de la Baritaudière, rue des pins, 85800 St-Hilaire-de-Riez
De 9h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 02.51.55.33.74

ANGLET • 64
Samedi 20 juillet 2019
Bourse multicollections
Maison pour tous, 6 rue Albert Le Barillier, 64600 Anglet
De 9h30 à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.78.92.25.06

EAUZE • 32
Dimanche 21 juillet 2019
16e bourse Numismatique et archéologique
Hall des expositions, face à l’Hôtel de Ville, 32800 Eauze
De 8h30 à 17h. Entrée gratuite. Renseignements : 06.61.75.84.62

SAINT-JUST-EN-CHEVALET • 42
Dimanche 28 juillet 2019
51e bourse monnaies et collections
Ancienne salle des fêtes, centre ville, 42430 St-Just-en-Chevalet
De 8h à 18h. Entrée gratuite. Renseignements : 04.77.62.15.03

Sommaire du n°106

Vécu
Cahiers de prospection 2000
Spring Detectival Treasures
Nouveau trésor monétaire découvert en février 2019 à Moscou
Constantin le Géant
Les météorites. Que sont-elles ?
Actualités
Dénouement du trésor de Tavers
La loi évolue favorablement en Belgique
Brèves
Histoire
La médaille de Sainte-Hélène
Appel aux prospecteurs
Trésors en attente d’une déclaration sans risque en France
Numismatique
50e anniversaire du premier pas de l’homme sur la Lune
Les 5 francs satiriques, d’hommage ou de propagande
1946 : un trésor dans les rues de Budapest
Les princes de l’Elysée
Trouvailles
Monnaies/objets, avec la flèche Palmela
Banc d’essai
Le QUEST Q20
Courrier
Librairie
Agenda

Edito 106

Et une pointe de flèche de Palmela de plus, une ! C’est la 62e. Nous sommes heureux que vous nous suiviez sur cette répartition officieuse des pointes découvertes sur le territoire français. Mais une seule pointe déclarée à Monnaies & Détections tous les deux mois n’est pas suffisant. Tout le monde ne nous lit pas, hélas pour nous, alors ce serait bien de faire passer l’information à vos amis prospecteurs. Je le sais, on aime tellement faire râler notre collègue quand on trouve une belle monnaie et lui un double tournois rincé… Vous vous souvenez des trouvailles de vos potes même plusieurs années après car c’est toujours un plaisir partagé que de voir un bel objet ou une belle monnaie sortir de terre. Décidez-les à faire un pas vers nous ! Parlez-en sur vos forums régionaux ! C’est pour notre cause commune ! N’aimeriez-vous pas que les choses changent comme en Belgique actuellement ? N’aimeriez-vous pas pouvoir prospecter à découvert le cœur léger ? Alors allons-y tous ensemble !
Bonne lecture
Gilles Cavaillé

Histoire d’Ôr

J’ai hésité à vous envoyer juste la photo d’une belle découverte, mais je me suis dit que cette histoire méritait d’être contée.

La semaine dernière, deux amis, Thierry et Justin, sont venus passer quelques jours à la maison, ce sont de vaillants détectoristes, mais Justin pour des raisons bancales, n’a pas pris sa machine. Je détecte pour ma part depuis deux ans avec un At/pro, très bonne machine avec laquelle je me régale.
Nous prospectons en montagne par une magnifique journée de septembre, sur la parcelle d’un ami berger. Elle a déjà donné quelques jolies trouvailles allant des Gaulois au moderne. La montagne ensoleillée prenant ses couleurs rousses et notre réunion de détection nous rendent euphoriques.
Nous voilà donc tous les trois partis avec seulement deux détecteurs : un At/pro et un Déus. Nous échangeons nos appareils à chaque trouvaille. Par la force des choses, je me retrouve à essayer pour la première fois de ma vie le Déus de mon ami, équipé du dernier disque elliptique HF.

Bague sceau

Une belle bague sceau en or avec une intaille en cornaline rouge, une variété de calcédoine, découverte par un prospecteur polonais. Sa datation était assez facile, elle porte à l’intérieur de l’anneau la date de 1713 ! Aux dires de l’inventeur, elle a été découverte sur le site d’une ancienne auberge, aujourd’hui disparue, probablement un ancien relais postal. Elle a un poids de 8 g et a été vendue aux enchères 2500 euros…
Source : md-arena

105.16

Bonjour, merci à votre revue pour cette rubrique qui nous éclaire sur nos trouvailles. J’ai trouvé cette pièce en argent d’un diamètre de 21,8 mm et de 1,55 g. Quel est ce denier de Toulouse que l’on voit frappé dessus, sa date de parution et son estimation, si valeur il y a ? Jean
A l’avers on lit LUDOVICUS REX et croix pattée, au revers on distingue la légende TOLOSA CIVI et au centre on devine LUDO en deux lignes mais très peu visible. Il s’agit d’un denier de Louis II le bègue, (877-879). Votre monnaie est un tout petit TTB, voire TB++. C’est une monnaie rare bien sûr. Un même exemplaire découvert par un prospecteur en 2015 a été proposé sur un site de vente numismatique français à 4 800 euros. Elle a été vendue. On peut estimer la vôtre entre 1 700 et 2 000 euros.

Un trésor de l’époque d’Ivan IV le Terrible

découvert dans une pièce d’un jeu d’échecs du XVIe siècle au centre de Moscou en 2018

La découverte de la rue Prechistenka

En avril 2018, lors des travaux de remise en état du réseau de distribution du gaz plusieurs objets anciens sont retrouvés rue Prechistenka, à deux pas du Kremlin. L’un d’eux attire l’attention des archéologues présents. Il s’agit d’une pièce d’un jeu d’échecs : un fou. L’objet est regardé, admiré et même passé au détecteur à métaux. Surprise énorme, la sonnerie se met en marche ! Un examen minutieux du fou montre que son pied se dévisse et que son corps est creux. A l’intérieur une dizaine de pièces d’un demi-kopeck en argent frappées à la main vers 1530-1540, à l’époque où le tsar Ivan IV le Terrible était seulement Grand-prince de Vladimir et de Moscou. Elles proviennent de l’atelier monétaire de Moscou, sauf l’une d’elle qui fut frappée par l’atelier de Tver. Sur l’une des faces de chaque pièce, nous pouvons lire « Grand-prince Ivan Vassiliévitch ». Sur l’autre face, c’est un chevalier qui est représenté : Saint Georges combattant le dragon. Ces monnaies sont appelées « dengas » et deux d’entre elles, soit un kopeck, représentaient vers la fin du XVIIIe siècle, d’après l’une des responsables d’un musée de Moscou, la valeur d’achat d’une oie et d’un baril de concombre. Il est imaginable qu’un marchand ait perdu la pièce d’échec à cette époque et ainsi une somme non négligeable.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 105

Walkyrie

2017, des archéologues suédois découvrent une tombe viking, richement garnie et contenant un seul corps humain, ainsi que les restes de deux chevaux probablement sacrifiés pour l’inhumation. Pour les archéologues, aucun doute, il s’agissait là, d’un grand guerrier viking.
Grossière erreur d’esprits machistes, les analyses ont depuis prouvé qu’il s’agissait d’une femme !
Une guerrière viking, une des fameuses walkyries de la mythologie viking, mais celle-ci était bien réelle. Cette femme qui fut inhumée il y a plus de 1000 ans, était certainement une guerrière de renom, sa tombe contenait une épée, une dague, deux casques, un bouclier, deux lances, de nombreuses flèches et certainement un arc, disparu depuis. Quelques poteries, mais aucun bijou, bref tout le nécessaire pour gagner le Valhalla, le paradis du dieu Odin, réservé aux guerriers et, cette tombe le confirme, aux guerrières vikings !
Source : geo.fr

105.5

Je suis Pierre d’Ille et Vilaine (35). Un jour Gilles Cavaillé m’a demandé pourquoi j’aime détecter en forêt. Pris de court je ne lui pas répondu comme je l’aurais voulu. Voici ma réponse : Quand il fait trop chaud il y fait meilleur. Quand le bruit nous envahit, on y est bien. Quand le vent fait rage, on y est à l’abri. Les odeurs, les couleurs sont sublimes. Les plus belles trouvailles que j’ai faites ont souvent été en forêt. En dehors des caves, des greniers, des étables, des coins reculés, où peut-on cacher un bien ? La forêt ! On y est tranquille pour enfouir un bien dans l’espoir de le récupérer. Et je ne parle pas des champignons ! Le jeudi 8 novembre 2018, en forêt du Pertre (35), j’ai trouvé l’anneau avec ses 4 crochets (5 kg) qui servait à tirer les troncs en forêt (19e siècle je pense). 100 mètres plus loin, je trouve une broche en argent marquée « Alsace-Lorraine 1914-1915 », au centre “Jeanne d’Arc” avec la croix de Lorraine et un buste “1412-1431”. 500 mètres plus loin au bord d’un étang, je trouve une perle en plomb (collier je pense millénaire). Bravo pour tous vos efforts qui rejaillissent sur chacun de nous. Pierre 35
Joli texte, merci. Concernant l’anneau en fer d’environ 17 cm de diamètre, nous penchons aussi vers cette utilisation. Avec ses deux pics d’une quinzaine de centimètres opposés qui se plantaient dans les troncs à transporter et les deux petits anneaux qui eux, devaient être pris dans un ensemble en bois rigide, on ne lui voit pas d’autres utilisations.
Vous avez de même trouvé une broche concernant Jeanne d’arc et les deux terribles premières années de la Première guerre mondiale. Nous n’avons pas trouvé de références directes sur ces deux évènements. Il s’agit donc d’un bijou patriotique pour la défense de la patrie.
Quant au plomb, il ne s’agit pas d’un élément de parure, nous le verrions plus à sa place comme plomb de filet pour alouettes comme cela se faisait à l’époque.

Le bicentenaire d’une monnaie d’un pays de légende

A l’occasion de ses 200 ans, nous vous présentons une monnaie de cuivre qui marque le début du XIXe siècle, tant par sa beauté que par l’histoire de la région qui a conduit à sa frappe. L’une de ses faces représente le lion ailé et auréolé de Saint Marc portant un évangile marqué d’une croix et traversé par 7 flèches. Sur l’autre face, la célèbre Britannia est assise près d’un écu aux armes du Royaume-Uni et regarde à gauche. Elle tient dans une main un rameau de laurier et dans l’autre un trident. Le millésime de la frappe de cette monnaie est 1819 et sa légende est IONIKON KPATOΣ. Elle a un diamètre de 35 millimètres et une masse de 18,75 grammes.

Napoléon Bonaparte à l’époque des Iles Ioniennes françaises.

Les Iles Ioniennes

Céphalonie, Corfou, Cythère, Ithaque, Leucade, Paxos et Zante sont les sept plus grandes îles de la vingtaine qui composent l’archipel des Iles Ioniennes. L’évocation de ces îles, à la végétation luxuriante et aux forêts abondantes, renvoie aux multiples aventures des héros de la mythologie grecque. Elles sont situées dans la mer ionienne, du sud-ouest de l’Albanie au sud-ouest de la Grèce. Aujourd’hui rattachées à celle-ci, elles ont été, au cours de l’histoire, soit dans leur totalité, soit séparément, placées sous la protection ou la tutelle de divers états. Des Etats aussi divers que l’Empire byzantin, le Royaume de Naples, la République de Venise, la République française, l’Empire Russe et l’Angleterre ont occupé alternativement cet archipel de la mer Ionienne également connu sous le nom des Sept Iles. Ainsi, pour ne considérer que la période moderne, elles sont très disputées et leur statut change régulièrement. Conquises par les armées de la France révolutionnaire, elles forment de 1797 à 1800 les départements français de Corcyre, Ithaque et de la Mer-Egée. En 1800, elles passent sous protectorat de la Russie qui crée la République des Sept Iles. En 1807, suite au traité de Tilsit, elles redeviennent françaises, mais en 1815, après la défaite de l’empereur Napoléon Ier, elles sont placées sous mandat anglais et prennent le nom de République des Iles Ioniennes. En 1864, les Britanniques les rétrocèdent à la Grèce. Pendant la seconde guerre mondiale, elles sont pendant quelques années occupées par l’Italie puis par l’Allemagne.



Les monnaies russes de la République des Sept Iles

La courte période de l’existence de la République Russe des Sept Iles permet néanmoins la frappe de monnaies spécifiques. Ce sont des pièces de 1 gazeta, 5 gazetais et 10 gazetais en cuivre où l’avers porte la légende ΕΠΤΑΝΗΣΟΣ ΠΟΛΙΤΕΙΑ autour du lion de Saint-Marc vu de face et où au revers, sont présents dans un grènetis, la valeur nominale et le millésime 1801. Ces pièces, souvent considérées comme des monnaies napoléonides, sont très recherchées par les collectionneurs intéressés par la numismatique du début du XIXe siècle.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 105