En 2012 les fragments d’une météorite, 35 morceaux pour un total de 345 gr étaient ramassés dans le désert marocain, c’est un sport local très pratiqué. La météorite fut proposée à la vente à un spécialiste allemand, Stefan Ralew. Celui-ci, intrigué par l’aspect vitreux et la couleur inhabituelle verte s’en porta acquéreur, son prix d’achat demeure un mystère. Il a alors eu l’idée de fournir, gratuitement, un échantillon à la Nasa pour expertise. Et la réponse est tombée, origine probable : Mercure ! Ce qui serait une première mondiale ! Les analyses du sol de Mercure au spectromètre par la sonde Messenger sont en effet très proches de l’échantillon fourni. Maintenant la Nasa aimerait bien d’autres échantillons afin de poursuivre les recherches, seulement l’origine probable de cette météorite à fait exploser son prix. Elle cote désormais plus de 4000 euros le gramme ! 345 gr ayant été ramassés, je vous laisse faire le calcul…
Sources : futura-sciences.com &
http://www.sr-meteorites.de/gallery.html
Merci à Stefan Ralew pour la photo qui illustre cet article.
MONNAIES ET DETECTIONS
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Monnaies et Détections
Archive pour avril, 2013
Découvrons l’Histoire à travers la monnaie
L’ascension politique de Louis-Napoléon Bonaparte (1848-1870) :
Du 5 francs Cérès (1849) de la Deuxième République
aux 5 francs Napoléon III (1870) du Second Empire
Comment Louis-Napoléon Bonaparte parvient-il à fonder le Second Empire et comment ce nouveau régime va-t-il évoluer ?
PREMIERE PARTIE
La construction de l’Empire
Le coup d’état du président de la Deuxième République
Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte a été élu président de la Deuxième République. On ne trouve pas de pièces de monnaie à son effigie en tant que président, mais en 1849, un nouveau type de pièces en argent, 5 francs Cérès avec une tête de femme – déesse des moissons – symbolisant la Deuxième République, est mis en circulation. Il est à noter qu’à la même époque, est créé le premier timbre-poste papier qui représente cette même effigie.
Dès 1850, Louis-Napoléon entre en conflit avec l’Assemblée car se profile l’échéance électorale de 1852 qui doit décider d’un nouveau président de la République, à laquelle, d’après la Constitution, il ne peut se représenter.
Face à la division des royalistes partagés entre les partisans du jeune comte de Paris âgé de 12 ans, petit-fils de Louis-Philippe, et ceux du comte de Chambord, petit-fils de Charles X, Louis-Napoléon tente de faire réviser la Constitution pour permettre sa réélection. L’Assemblée vote favorablement mais la majorité des trois-quarts nécessaire, n’est pas atteinte, et une proposition de rétablissement du suffrage universel échoue.
Sentant le climat favorable, mais la voie légale impossible, afin de conserver le pouvoir, Louis-Napoléon, un an avant la fin de son mandat, passe à l’action. Le 2 décembre 1851, date anniversaire du couronnement de Napoléon Ier et de la victoire d’Austerlitz, le président organise un coup d’État : il décrète la dissolution de l’Assemblée, le rétablissement du suffrage universel et s’empare de tous les pouvoirs. Il prend le titre de Prince-Président de la République française. Il fait arrêter les opposants les plus fermes (Thiers) et les généraux les plus hostiles (Cavaignac) ; son demi-frère Morny devient ministre de l’Intérieur et le général Saint-Arnaud, ministre de la Guerre. L’armée, dont les chefs sont majoritairement favorables au président, soutient le coup d’état et réprime les manifestations populaires hostiles qui éclatent à Paris et en province. L’armée tire sur la foule et environ 10 000 opposants sont condamnés et exilés en Algérie. Cette résistance républicaine contribue à faire accepter le nouveau régime par les partis conservateurs. Cependant, le coup d’état et la répression qui l’a suivi creusent entre le pouvoir bonapartiste et les républicains réduits à l’impuissance mais non soumis, un fossé qui ne sera jamais comblé.
Pour assurer sa légitimité, Louis-Napoléon Bonaparte organise aussitôt un plébiscite qui…
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Cette photo fait la fierté d’un prospecteur de plage américain. C’est normal il s’est fait plaisir et a ramassé pas mal de monnaies. Mais pour nous français, quelle misère ! une seule bague argent, une pièce de un dollar (= 0.75 €), 2 pièces de un demi $ soit 40 centimes par pièce et 24 quarters équivalent à un peu moins de 24 x 20 centimes d’euros. Et une infinité de 5 cents et de pennies valant 4 centimes d’euros et moins de un centime d’euros…, deux pièces de 2 euros trouvées sur la plage en France équivaut à la valeur de toutes ces monnaies américaines. On est pas bien en France ?
Nous entendons le bruit qui court…
Un bruit ?
Et les fora se régalent et le naïf paranoye, et l’Happache frétille, et voilà !
Un bruit ?
Concernant la détection de loisir, il parlerait des lois draconiennes qui se préparent dans l’ombre… Certains ultras se plaisent à le colporter en agitant le bâton (j’ai pas dit « merdeux », hein) de la répression.
Et en rajoutent.
Comme c’est le cas pour toute campagne plus ou moins calomnieuse, la réputation de la détection de loisir souffre des publicités négatives portées aux médias par quelques journalistes en mal de sensationnel ou de scandale. Ou de chiens écrasés.
Un site archéo a été « pillé » ou « saccagé » par des poileurs ? (prétend le chroniqueur, photos à l’appui de quelques trous non rebouchés) et c’est la corporation entière des amateurs de détection qui est mise au banc des accusés, les fabricants et fournisseurs à celui des trafiquants d’armes, et les machines à celui des engins de guerre…
Mais la détection ?
Ben il en est de même pour notre loisir, terni aussi par quelques brebis galeuses au sein de nos rangs, il faut bien l’avouer. Mais c’est hélas commun à toute association, corporation ou autre rassemblement d’individus autour d’une même idée ou passion… Itou dans tous les camps, y compris dans celui des représentants de la loi et de l’ordre, qui se devraient pourtant d’être exemplaires.
Pas de leçons, s’il vous plaît.
D’aucuns aimeraient bien que notre loisir soit déclaré hors la loi, et ce, pour des considérations très discutables, quand ce n’est pas simplement pure jalousie ou réelle stupidité…
Un périgourdin, agacé par une majoration d’impôts qu’il estimait injuste, s’est vengé à sa façon en réglant cette semaine son tiers provisionnel en pièces de 1,2 et 5 centimes d’euros, un monceau de près de 50 kilos que les Impôts devront compter sur plusieurs jours. Frédérick Fénélon, un chef de chantier quinquagénaire de Dordogne, avait mal digéré une majoration infligée il y a quatre ans, selon lui pour une question de forme. L’idée lui est alors venue. Dans son village d’un millier d’habitants, « beaucoup de gens ont commencé à se débarrasser de leurs pièces, à me les apporter », a-t-il expliqué. Jeudi, il s’est donc rendu à la perception où il déposé 429 euros en petites pièces, soit 49 700 kilos. L’accueil a été « plus que mitigé », reconnaît-il, même si les agents des Impôts ont bien sûr dû accepter le versement, et surtout le recompter. source web
Source : Soir, 21/01/2013
Premières découvertes
Les plus anciens lecteurs de Monnaies et Détection se souviennent peut-être d’un précédent article que j’avais publié en Janvier 2003 dans le n° 8 de notre revue. J’y racontais la découverte totalement fortuite début 2000, dans le bois régional de Verneuil-sur-Seine (Yvelines), du site de crash d’un avion militaire allemand de la seconde guerre mondiale. J’avais alors mis au jour quelques pièces de cet avion (dont la partie arrière de la verrière mesurant 2,40 m de long (1)) qui m’avaient permis d’identifier le type d’appareil, en l’occurrence un chasseur bombardier Focke-Wulf 190 (2). Malgré l’aide de de l’ANSA (Association Normande pour le Souvenir Aérien), il ne m’avait alors pas été possible d’être plus précis : date du crash, numéro de l’appareil et nom du pilote se heurtaient au mur de l’oubli (et à l’absence d’éléments plus caractéristiques permettant une identification plus fine). Tout ce qu’il était possible de déduire était que le crash avait vraisemblablement eu lieu à la fin de la guerre (douilles des munitions en acier pour cause de pénurie de cuivre). Il faut dire que de très nombreux avions furent abattus dans le proche voisinage lors des combats de l’été 1944 (au moins une demi-douzaine d’avions recensés sur le périmètre de quelques villages limitrophes !).
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Paru dans le journal La Provence du dimanche, le 17 février 2013 : portrait d’un fonctionnaire de la culture : Mathias Dupuis, par le journaliste Roberto Figaroli. C’est devenu une habitude des archéologues de tromper le peuple français qui les finance en leur mentant sans vergogne quand ils spécifient que l’utilisation d’un détecteur de métaux est rigoureusement interdit ! Quand au journaliste qui ne vérifie pas ses sources, que penser de l’hebdomadaire qui l’emploie ?!
Retenez ces noms et faites circuler sur les réseaux : il est temps que les prospecteurs se regroupent et demandent des droits de réponses systématiques, voire même attaquent en justice ! Mathias Dupuis, menteur par omission ! Roberto Figaroli, journaliste sans ambition !
Je persiste et signe, Gilles Cavaillé