/ Fred a trouvé dans l’Hérault un liard a l’F , F comme François bien sûr, monnaie noire frappée en 1541 et si Frédéric hésitait sur l’attribution de sa trouvaille , c’était certainement dû au manque de légende de l’Avers qui nomme le roi systématiquement . A savoir : FRAN DG FRANCO REX. Le titre de cette monnaie est de dix sept pour cent d’argent pour un poids théorique de 1,059g et un cours habituel pour un liard de trois deniers tournois. Au revers croix plaine alésée et lettre d’atelier N pour Nantes
Jean pierre dans le Tarn et Garonne a trouvé ce très joli sceau de la fin du XIV° siècle ;C est le sceau d’une église, SCI IACUBI DARGVENSES . Probablement Saint Jacques peut être d’Argences
l’emblème est un bâton appelé aussi bourdon on voit une besace à la croix de pèlerin pour la destination de Jesuralem symbolisée par la croix , le croissant, et l’étoile.
Philippe dans l’Yonne a trouvé cette médaille curieuse et uniface : Portrait à droite de Caius julius Caesar et légende :CAIE.IULE.CAESAR EMPEREUR TUE 45 ANS AVANT LA NAISSANCE DU CHRIST. Médaillon ( il fut d’ailleurs porté comme tel car il est percé à midi) frappé fin XVIII° siècle peut être à des fins pédagogiques sous la révolution?
bonjour j’ai découvert dans une anfractuosité rocheuse a saint Claude dans le jura, et a un endroit non praticable a pied cette supposée médaille en alliage (argent et laiton ) métal qui m’a été déterminée par un bijoutier suite a des tests effectues avec des produit. Poids 11.39gr pour 33mm. Cette découverte semble t’il relancerait assez facilement la légende du trésor des moines de saint Claude pourriez vous m’en dire plus je vous en remercie d’avance. Moi je pense plutôt à une décoration vestimentaire ? A bientôt Ps: peut etre une reproduction d’Armageddon le jugement dernier?
il s’agit d’une médaille avec 2 ou 4 trous d’attache en bélière, destinée à être montée en élément de chapelet (entre les grains de dizaine par ex) style début XIXe s avers : vierge a l’enfant, sur la robe couverte de cœurs? Deux fleurs (ou dauphins?) de part et d’autre de 2 lis centraux – en bordure basse on lit 04 ( pour 1804, ?) revers: archange justicier (balances) terrassant le dragon/démon ou SATAN ; légende:
CONSTITVI TE PRINCIPEM Je sais que les prospecteurs ont de l’imagination, après chaque trouvaille , ils reconstituent un petit film pour imaginer comment cet objet a pu se trouver là par exemple.. Mais voir dans cette médaille , le trésor de Saint Claude ou Armageddon le jugement dernier , Philippe, ça dépasse l’imagination !
José dans les hautes pyrénées a découvert cette très jolie plaque boucle complète mérovingienne de style aquitain à neuf bossettes et décors géométriques gravés. Ardillon en bronze étamé et décors géométriques identique a la plaque. Quel dommage que la photo ne soit pas de qualité car cette plaque est splendide ! Neuf bossettes pour la plaque est un chiffre moins courant, complète, devient plus rare( a moins d’avoir découvert un cimetière complet mérovingien inconnu) dans ce cas, il faut s’arrêter et déclarer le site à l’autorité locale en la matière. Les trois bossettes situées aux angles de la plaque sont de taille supérieure et ovalisées et moulées en forme de visage humain. Deux des bossettes manquent, l’usure du temps ou autres raisons qui nous sont inconnues. Mais José, je rêve ou tu l’as vernie ? Dis moi que ce n’est pas vrai, c’est un effet chromatique hein ? Sinon quel sacrilège….
Trois petites trouvailles faites à Bordeaux par Jean, un petit lingot d’argent pour une future frappe monétaire d’un poids de 2,7g, suivent deux méreaux en alliage de plomb-étain. A l’avers peut-être une tête couronnée et au revers une simple croix probablement dans une fourchette de date du XIII° au XVI°siècle. Le second est de plus grand module est daté du XIII° siècle, c’est un méreau de salaire représentant un écu armorié.
Encore un Alain qui a trouvé , sans indication de région, ce très joli jeton de Nuremberg qui a été frappé en l’honneur du Dauphin de France ( Gallicus Delphinus) avec son portrait lauré à l’avers et son symbole, le dauphin au revers, de la devise « J’aime et suis aimé. » Le graveur est Wolf Laufer. La légende est RECH(en)PFEN(nig) MACH.IN.NUR(e)NB(erg)
Deux médailles trouvées par Gérard dans les Pyrénées- Orientales dans les vignes mais il ne nous a pas précisé quelle rangée de vigne. Faut être précis Gérard ! La médaille quadrangulaire est pour Saint Joseph (grand portrait à gauche) et Saint ange gardien où on le voit donnant la main à un enfant. Cette médaille date du XIX° siècle. La seconde est plus ancienne et concerne Saint- Roch elle représente sur son revers la Vierge à l’enfant.
Petite pièce trouvée fortuitement dans un chemin caillouteux. Romaine ou Gauloise? That is the question Nicolas
to be roman coin or not to be a roman coin…. c’est une romaine bien sûr, du quatrième siècle, à cette époque, les Gaulois étaient depuis longtemps des gallo-romains ayant assimilé le mode de vie des Romains nonobstant leurs particularismes géographiques. Petit bronze sans grand intérêt du second fils de Constantin I, Constantius II au revers, un soldat tenant un captif sur une galère monnaie de la période 348-354
Je vous envoie ce courrier afin d’apporter une petite correction concernant la monnaie reprise sous la référence 14.31 de la rubrique « Trouvailles ». Mais avant je tiens à vous refaire part de mon enthousiasme à la lecture de chaque nouveau numéro de votre revue enfin je devrais dire notre revue puisqu’il existe une véritable interaction entre la rédaction et le lecteur.
Revenons à notre monnaie 14.31 : il s’agit effectivement d’un bronze de Constantius II(337-361) dont la légende du droit est DN CONSTAN–TIUS PF AUG et celle du revers est FEL. TEMP. REPARATIO. Le revers ne représente pas une galère (présente sur les bronzes de Constant I, frère de Constantius II), mais un soldat romain prenant par la main un deuxième personnage de plus petite taille qu’il sort d’une « hutte » située sous le couvert d’un arbre.
Le revers fait probablement référence à la campagne menée contre les Quades et les Sarmates en 357-358 par Constance II au-delà du Danube (la « hutte » situe l’événement en pays barbare au-delà du limes). Le soldat romain tenant la main d’un captif, tel que vous décrivez la scène, est pour le moins une représentation inhabituelle, en effet le captif est souvent présenté assis à même le sol dans une attitude suppliante au pied d’un trophée ou de son vainqueur. Les mains jointes, dans le monde romain, symbolisent généralement l’entente (concordia) ou la conclusion d’un contrat. C’est pourquoi je pense que le personnage tenant la main du soldat pourrait être – soit une symbolisation des otages livrés par les barbares afin de garantir le respect du traité de paix conclu avec l’empereur. Les otages étaient souvent les propres enfants des rois vaincus et ceux des notables ce qui expliquerait la petite taille du second personnage.
– soit la représentation des prisonniers romains (le personnage semble porter une tunique typiquement romaine) que Constance II libère du joug des barbares (le personnage sort de la hutte ou quitte le pays des barbares) ce qui constitue pour l’empereur un élément de propagande de choix. Cette interprétation m’est venue en lisant un passage de l’ouvrage intitulé : Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain de Gibbon dont l’auteur se base sur le récit des événements fait par Ammien « L’empereur passa le Danube sur un pont de bateaux, tailla en pièces tout ce qui se présenta devant lui, pénétra dans le cœur du pays des Quades…..Les Barbares, épouvantés, furent bientôt forcés de demander la paix. En réparation du passé, ils offrirent la restitution de tous leurs prisonniers, et les plus distingués de leur nation pour otages et pour garants de leur conduite à l’avenir. »
Il est à noter qu’en Gaule, Julien, neveu de Constance II, nommé César, fait trois expéditions au-delà du Rhin en 357, 358 et 359 au cours desquelles il libère de très nombreux captifs faits par les Germains en Gaule ; Constance II a pu s’attribuer les exploits de Julien qui était son subalterne.
Ce petit bronze, sans grand intérêt, ou plutôt devrions-nous dire sans grande valeur, est d’un intérêt historique certain.
Ce qui précède est bien entendu une interprétation qui me semble plausible ; les revers monétaires sont parfois de véritables rébus qui à l’époque étaient aisément compréhensibles mais présentent pour nous des difficultés de lecture en raison de notre éloignement des faits.
Bonjour , voici une pièce gauloise en argent,12 mm de diamètre . trouvée dans un champ en Alsace .Ci joint aussi une pièce de une lire en argent trouvée dans la Drôme. pouvez vous m’aider à identifier ces monnaies ainsi que leurs provenances .Je ne pense pas qu’elles soient bien rares , quoique, parfois, on est bien surpris.. Merci pour votre aide. Amicalement Charles
Il s’agit d’un petit denier séquane au type Q DOCI. A l’avers, une tête casquée à gauche accompagnée de la légende Q DOCI, au revers, un cheval galopant à gauche avec au dessus la légende Q DOCI et en dessous les SAMF Ce petit denier d’argent a été frappé entre 57 et 50 avant J.-C., car cette pièce a été retrouvée dans les fossés d’Alésia. Elle est attribuée aux séquanes (région de Besançon) bien que la carte de répartition des trouvailles soit très étendue. Evaluation entre 45 et 60 Euros environ.
Déjà identifiée dans un précédent numéro mais pour un écu de 5 francs il me semble, c’est une pièce en argent de Charles Félix de Sardaigne (1821-1831) en état TTb d’une valeur moyenne de 50 euros.
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Sep.28,2001
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