MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour octobre, 2015

Trouvaille 83.20

Trouvée par Uroy le Viking, une médaille du pape Pie V (Roma) « PIVS V PAPA M ». À l’avers, le pape de profil, et au revers, la Vierge à l’enfant. Pie V, de son nom de baptême Antonio Michele Ghislieri, fut le 223ᵉ pape de 1566 à 1572 et canonisé en 1712. Très belle patine pour cette médaille, en excellent état.

Trouvaille 83.13

Bonjour, petit artefact trouvé dans les Deux-Sèvres. Je pense qu’il est en bronze. Pourriez-vous me donner sa fonction ainsi que son époque ? Merci, Christophe.
Le revers ne permet pas de trancher sur ce que l’on voit à l’intérieur : est-ce un anneau, auquel cas il s’agirait d’un bouton, ou bien une cicatrice laissée par la cassure d’un clou ? Cela pourrait alors être une applique ou tête de clou antique. Le visage stylisé avec barbe et traits parallèles ne semble pas antique. Difficile de le dater avec certitude. MO**

Trouvaille 83.12

Mohamed a trouvé ces deux monnaies en forêt. Elles sont en argent, probablement tombées d’une poche à l’époque. Monnaie de 2 francs : 2 francs Cérès sans légende, 10 g, argent 835 millième.
À l’avers, la tête de la République à gauche, représentée en Cérès, déesse des moissons, portant un collier de perles, un double chignon et une couronne de blé, fleurs, olivier et olives, chêne et glands, avec un ruban inscrit du mot « CONCORD ». Sous la tranche du cou, E. A. OUDINÉ. F.
Au revers : « 2 / FRANCS » en deux lignes dans le champ, au-dessus de 1870, dans une couronne composée d’une branche de laurier à gauche et d’une branche d’olivier à droite, avec en dessous la lettre d’atelier « A », encadrée des différents.
145 532 exemplaires en état TB35, cotation 50 €. La seconde est plus usée, ce qui est normal car elle a circulé plus longtemps : 2 francs Louis-Philippe 1839 W, 104 695 exemplaires en état TB, cotation sur le marché : 60 €.

Trouvaille 83.11

Elle pèse 48,8 g, mesure 8 cm de haut et est en bronze. Je pense qu’elle est d’époque romaine. La colombe est posée sur une sorte de colonne (celle-ci est creuse !). Je vous renvoie d’autres clichés avec différentes vues ! Ludovic.
Volatile en bronze stylisé, plumes dessinées sur les ailes et œil rond suggéré par un simple anneau gravé. L’oiseau repose sur un socle en forme de tube évidé, constitué d’un assemblage d’anneaux plats et concaves, suggérant un manche, ce qui diminue la possibilité qu’il s’agisse d’un objet antique. Il pourrait s’agir de l’extrémité d’une canne du XIXᵉ siècle.

Trouvaille 83.08

Bonjour à tous,
Voici un billon tout juste trouvé ce matin par hasard. 26 mm de diamètre. Dragon griffu au recto (on distingue les 4 pattes, les griffes et l’œil énorme à gauche), surmonté de MONETA, et peut-être EMADU sous les pattes. Au verso de la titulature, je lis VISI à gauche puis OVI ; le reste est sûrement lisible par un expert. Merci à vous et bonne soirée, Cristal.
Il s’agit d’un Gros au lion, sans date.
Avers (aigle) : MONETA (différent) FLAND’. Lion debout à gauche, bordure de onze feuilles et un lion.
Revers : LVD – OVI – Cx’ CO – MES. Croix coupant la légende intérieure, légende extérieure.
L’état est difficilement identifiable car non nettoyé. On peut envisager une cote de 40 €.

Pour la monnaie découverte par Cristal. Flandres, gros compagnons au lion, Louis de Male (1346-1384). Les gros compagnons au lion de Louis Male ont été frappés du 20 janvier 1346 au 28 décembre 1373,
dans les ateliers flamands de Bruges à 14 346 062 exemplaires, de Gand à 48 915 766 exemplaires et de Malines à 3 295 225 exemplaires soit un total de 66 557 053 exemplaires. Ci-joint un exemplaire avec légende complète. Il existe 3 variantes de cette monnaie, identifiable par différents monétaires, monnaies très courantes. Nostromo

Trouvaille 83.05

Bonjour, par hasard en pleine forêt, j’ai trouvé un objet étrange (3 g et 18 mm de diamètre). Je ne sais pas dans quel sens le regarder. Uroy le Viking.
Il s’agit d’un potin à l’aigle de face, région de la Beauce :
Avers : tête chevelue à gauche.
Revers : aigle de face sur un foudre. Carnutes, Ier siècle avant J.-C. Monnaie sans réelle cotation.

Trouvaille 83.04

Trouvaille de Patrice dans l’Aude : un petit objet en bronze de cinq centimètres représentant une gazelle ou antilope, la langue sortie, le cou se transformant en un manche arrondi et recourbé à presque quatre-vingt-dix degrés. Ce protomé d’antilope pourrait être l’un des pieds d’un ustensile tripode ? Ou peut-être le manche décoré en bronze d’un petit outil aujourd’hui disparu ?

L’objet en question est un support de petit récipient indéterminé, le « crochet » de l’anse venant
s’intercaler entre l’anneau de suspension et la courbure du cou de l’animal, l’objet étant à l’origine soudé ou encastré dans la paroi du récipient, époque post-médiévale, fin XVIIe-XVIIIe siècles. Nostromo

Trouvaille 83.03

Sesterce de Trajan trouvé par un anonyme :
Avers : IMP CAES NER TRAIANO OPTIMO AVG GER DAC PARTHICO P M TR P COS VI PP : Buste lauré et drapé de Trajan à droite.
Revers : ARMENIA ET MESOPOTAMIA IN PO – TESTATEM P R REDACTAE / S C : Trajan en habits militaires debout à droite tenant une haste et un parazonium, le Tigre, l’Euphrate et l’Arménie couchés à ses pieds.
La monnaie est très usée au revers, mais le buste de l’empereur est plaisant. On peut évaluer cette pièce à 40 €.

Trouvaille 83.02

Ron est anglais et nous envoie une trouvaille faite en Angleterre : il s’agit d’une monnaie royale française, un écu d’or au soleil de Louis XII du Dauphiné, 1er type, datée du 25 avril 1498. Monnaie en état TB+, estimée à 680 €.
Avers (lis couronné) : LVDOVICVS: DEI: GRA: FRANCORV: REX (différents). Champ écartelé de France-Dauphiné, sous un soleil.
Revers (lis couronné) : XPS: VINCIT: XPS: REGNAT: XPS: IMPERAT. Croix fleurdelisée avec lis couché en cœur.

Trouvaille 84.17

Bonjour, pouvez-me dire de quelle époque est cette médaille de Napoléon en aluminium et si elle est rare ? Trouvée dans le 27, cordialement, Emmanuel.

Voici un extrait de l’historique de l’aluminium sur Wikipédia : « Cette nouvelle méthode de fabrication créée en 1856 est utilisée de façon industrielle à travers toute l’Europe pour la fabrication de l’aluminium (notamment en 1859 par Henry Merle dans son usine de Salindres, berceau de la société Pechiney), mais elle reste extrêmement coûteuse, donnant un métal dont le prix était comparable à celui de l’or (1200 et 1 500 F or/kg et l’argent 210 F/kg seulement). Le métal est alors réservé pour fabriquer des bijoux de luxe…) » Sachant que d’autre part la tête laurée de Napoléon apparait en 1864, on peut raisonnablement estimer que cette reproduction de bijoux a été faite une demie dizaine d’années plus tard, lors de la baisse des coûts de fabrication de l’aluminium. 1870 est une date possible bien que la guerre de 1870 contre les Prussiens ait écorné sévèrement l’aura de Napoléon III et contribua à sa fuite.