Bonjour, voici un petit sceau en bel état, trouvé dans un labour dans la région de Poitiers. Il est en bronze, pèse 7,98gr et mesure à peine 2cm de diamètre. Pouvez- vous m’en dire plus. Merci
Matrice de sceau du XIV° siècle représentant une fleur de lys et un oiseau chantant à tue-tête sur les deux côtés de la fleur. La légende n’a pu être déchiffrée en son entier : VM-O C (ou G) NILA—
Bonjour, pas facile d’identifier ce sceau, il s’agit d’un oiseau surmonté d’une croix, merci pour votre aide. Trouvaille trouvé en plein champ vers Poitiers. Christophe
Sceau de propriétaire, figurant un oiseau picorant sous une croix, dans un décor orné de ramures végétales. Deux inscriptions pas très lisibles PEDOR ? Et plus loin derrière une interruption liée à un dessin de végétal : CORREI ou CORREA ? Fin XIV° début XV°
minotaure 28a trouvé ce sceau et cet objet en plomb qui est une bulle papale. Cette dernière est assez abimée et ne permet pas d’identifier son époque grâce au nom du pape marqué sur le revers. Rappelons qu’une bulle papale comporte un sceau de plomb utilisé pour sceller les bulles. Il est personnel, le nom du pape y est gravé. Il comporte également les effigies de saint Pierre (à droite) et saint Paul (à gauche). On y lit au revers le nom du pape régnant (avec son numéro d’ordre) Sur le vôtre, cela est totalement illisible.
Le sceau à l’écu armorié est du XIVe s. La légende se lit ainsi : S’ E. PIERRE DORREVAE sceau de Pierre d’ORREVAL. Des recherches héraldiques locales seraient nécessaires pour situer cette famille. Difficile d’en dire davantage en l’état
Patrick est à Carbonne (région toulousaine) et il a trouvé cette jolie vervelle perdue par un languedocien dans la période du XIVe au XVIe siècle. L’intérêt de cette vervelle est qu’elle représente le palais des archevêques de Narbonne présent sur tous les poids monétaires de Toulouse.
J’ai découvert cette matrice de sceau dans un labour de la région lorientaise. Diamètre: 12 mm, poids: 12 g. Pouvez-vous m’en dire un peu plus concernant son origine, il me semble que c’est une matrice d’époque médiévale (à confirmer) comportant la légende +S’PIERRE.LVISIER. Ma lecture est-elle correcte, comment en apprendre plus sur son propriétaire et la fonction qu’il occupait ? Enfin une question plus générale (de néophyte!) qu’est ce qui fait la valeur d’une matrice de sceau, puisqu’elle est par définition unique… la notoriété de son propriétaire, la matière qui la constitue mais encore ? Merci d’avance pour vos réponses et félicitations pour votre travail ! TonY Ce sceau, par la forme de son écu armorié est de style provençal ou du pays d’oc début XIV e siècle (en dépit du lieu de la trouvaille) l’écu à trois tours évoque une possession féodale pour un chevalier, du nom de Pierre LVISIER (ou l’HUISSIER) c’est à dire au moyen âge le gardien de l’HVIS = la porte du château ou de la demeure) ; Notre chevalier probablement chargé de la capitainerie de trois castels ou places fortes par son suzerain, a représenté ces forteresses dans ses armes. L’intérêt d’un tel sceau (le sceau d’un petit chevalier), en dehors de son esthétique graphique agréable réside dans l’époque, le sujet représenté (trois castels) et la forme de sa poignée de préhension
Gaellic limoux a trouvé de fort jolies choses : commençons par le denier qui est la suite fort logique de la trouvaille de Roland – 86-26 : denier de Pierre I évêque de Gérone 1012-1050 co seigneur de Carcassonne. Avers : CARCASONA en légende circulaire dans le champ les lettres AT et croisettes au revers : PETRUS EPI , monnaie rare au quelle il manque un très léger morceau mais pouvant s’estimer à 600 €
Pour le sceau a l’oiseau, on peut lire: S (igillvm) ANDREVD’LACONO‘ MINA l’apostrophe après le D doit servir d’abréviatif pour le mot D (el) LA CONOMINA l’apostrophe après le O a sans doute été mal placée et aurait dû se trouver après le M pour le mot CONOM(b) INA
Il en découle le nom du clerc ou du chevalier propriétaire DELLA CONOMINA ou DELLA CONOMBINA s’approchant du mot COLOMBINA, diminutif du mot COLOMBA (colombina/Colombe en français) . le sceau d’André della conominaou della conombina porte par analogie phonétique , une petite colombe ou colombine; le style de ce sceau italo-provençal ou catalan (andrev) est de style milieu a fin XIVe s
Pascal de Maise nous envoie une plaque mérovingienne et son ardillon, la boucle manque, les cinq rivets sont présents entourant un motif géométrique a moins qu’il ne s’agisse en forçant l’imagination de deux serpents ou anguilles enchevêtrés. L’anneau évidé étant l’œil …l’ardillon a un motif très classique. le sceau qui suit au lion couronné dressé est un sceau de style fin XIVe a milieu XVe s – le lion couronné pourrait être une arme parlante ou une enseigne commerciale (auberge?) une enseigne de compagnie marchande italienne -(le lion de Sienne est improbable) – ce serait donc le sceau d’un marchand ou d’un aubergiste italien la légende se lit : S (igillum) GANTE LODIBALDI (prénom et nom italiens)
Michel dans le 81 a trouvé ce sceau : il est magnifique, date de la fin du XIVe siècle, pour l’archevêché d’une cité du sud de la France ? Au centre trois monts surmontés de lis stylisés (on connait un mont de cette sorte pour Montréal d’Aude, ou pour Montauban). La légende : S (igillum) G (initiale du prénom) SARACE . ARI .PS. BRI, la légende en latin est visiblement très abrégée ce qui rend la compréhension difficile. On peut penser à : Sceau de G(illes?) SARACE Archevêque (Archi episcopus?) de BRI. Cette lecture reste hypothétique dans la mesure où le style du sceau n’est pas spécialement celui d’un religieux mais fait plutôt penser à un sceau de commune. Le personnage qui l’a utilisé était-il un religieux co-seigneur ou co-magistrat de la cité à définir ? On connait des Comtes-évêques à Liège, des Vicomtes- Maieurs ou Maires à Dijon, et des paréages de cités entre comtes et évêques, évêques et communes etc.
Une petite bague modeste qui semble être en cuivre, le chaton est losangique et porte une décoration d’une croix templière. A l’origine, le champ devait être recouvert d’émail vert ; il en reste une infime partie. Modeste trouvaille émouvante de Régis en Dordogne, d’époque XIVe siècle.