Robin dans les landes a trouvé ce fragment de manche de couteau en bronze datant de l’age du bronze avec cette terminaison typique.la longueur est de cinq centimètres. Il rajoute à cette première trouvaille une jolie bague de même métal présentant une croix du Languedoc et des besants dans chaque canton sur le chaton plat. La bague est d’un seul tenant avec un anneau plat s’élargissant aux épaules pour permettre une légère décoration de traits quadrillés. Bague du XII° au 15°siècle.
Jean a trouvé cette belle monnaie or, un double excellente des rois catholique fin du XV° siècle : Avers : * FERNANDVS: ET: ELISABE: DEI GRATIA REX. : Bustes affrontés de Ferdinand et Isabelle couronnés ; au-dessous une S entre quatre points ; au-dessus une croix longue à rayons. (Ferdinand et Isabelle, par la grâce de Dieu). Revers : °SVB° VMBRA° ALARANTVARVN°). Écu couronné posé sur une aigle éployée et nimbée. (À l’ombre de tes ailes). La monnaie était légèrement tordue, elle présente su’ l’avers une rayure qui fait quasiment toute le diamètre de la pièce. C’est un TB++ et son estimation tourne autour de 1250€
Trouvaille faite à Trébons-sur-la-Grasse par Loick. Il s’agit d’un sceau en amande d’un ecclésiastique du début XVe siècle figurant l’oiseau de paradis, le paon, ailes et queue au repos : S(igillum) DEO Q CAQ CLASSEVNT (?), lecture sous toutes réserves, les lettres ne sont pas toutes nettes et les empreintes pas fameuses ; c’est une abréviation latines sans contexte. C’est toujours un bonheur d’exhumer un sceau… même sil n’est pas formellement identifiable !
Un petit lot de trouvailles faites par Marie Ange dans l’Aude. Il y a là un pendant médiéval de forme plus ou moins triangulaire. Il se peut que les deux excroissances extérieures soient cassées. Une petite décoration sous forme de poinçons alignés agrémente l’objet de nature décoratif. Nous n’avons pas trouvé quelle est l’origine de ce « bouchon » surmonté d’une couronne ducale. L’inscription lisible n’est pas complète –ELETTHEZ PARIS. Pour un parfum comme hypothèse première mais si vous en connaissez l’origine merci de nous le faire savoir que tout le monde en profite ! Le troisième est un clou en cuivre de décoration ou de renfort sur une malle ancienne par exemple. On ne vous fera pas l’affront de faire l’identification d’un dix centimes Napoléon mais nous sommes intrigués par la gravure ou les poinçons que le revers supporte : H.SHIPSTON 1779, le O ayant été frappé plusieurs fois. Bien entendu la date est un siècle antérieur à l’existence de la monnaie et ne peut avoir été écrite qu’au début de la période de frappe de ces monnaies (1852) et peut-être très largement après que celle-ci soit retirée de la circulation. Le fabuleux outil qu’est le Web nous apprend que Shipston est une ville d’Angleterre et si 1779 est une date, il ne nous apprend rien de spécifique dans cette ville à cette date, il peut s’agir d’une adresse… une première carte de visite en somme… Ce n’est pas la première fois qu’une monnaie est gravée à l’initiative particulière d’une personne, il s’en trouvera d’autres ! Enfin on termine par un moulage assez fin d’un lièvre. Médaille de chasse ? Jeton de jeu ? Impossible de le savoir réellement.
Concernant le « clou en cuivre », il s’agit d’un crochet de suspension. A l’origine installé dans un encadrement et destiné à suspendre une lanterne. Période XVe siècle (voir plusieurs exemplaires dans « Detector finds » n° 6, pages 5 et 6, ainsi qu’une représentation du dit encadrement.
Salut à vous, je vous joins plusieurs photos de mes trouvailles faites dans un champ dans le département de l’Oise. Pourriez vous m’en dire plus sur ces monnaies ainsi qu’une estimation si possible ? Grand merci à vous. Harald.
Une petite monnaie barbare radiée de la fin du IIIe siècle est présente : tête à droite avec la couronne radiée, aucune lettre de légende, le revers est une dégénérescence d’une personnalité du panthéon romain. L’aspect frustre de la monnaie est remarquable. Son attribution n’est pas possible mais c’est une monnaie ayant une valeur de collection de 20 euros. On continue dans une toute autre période avec ce douzain de Charles IX (1560-1574) – Douzain – 3e type : Avers : CAROLVS. IX. D. G. FRANC. R. Ecu de France couronné et accosté de deux C couronnés. Revers : + SIT. NOMEN. DOMINI. BENEDICT. Croix échancrée, cantonnée de deux C et de deux couronnelles. 1573. La lettre d’atelier située sous l’écu à l’avers n’est pas franchement lisible : peut-être la lettre G en tout état de cause. La monnaie ainsi fatiguée (état B) n’a que peu de valeur de collection. La trouvaille suivante est un passant de ceinture en bronze avec une très jolie patine vert olive foncé. Une décoration est présente sous la forme d’une branche feuillue centrale encadrée de lignes et de petites stries parallèles. Les quatre trous de rivets sont bien visibles et l’artisan avait attaqué deux trous supplémentaires qu’il a finalement abandonnés. Cet objet date du XIV-XVe siècle.
: envoyé par Romain de l’Isère : un appeau de chasseur pour attirer les volatiles, un anneau de fixation est présent ainsi qu’un décor floral sur tout le tronc du sifflet. Mais pour attirer quel oiseau ? mystère. Époque XV°
Toujours de Roland, une très belle trouvaille d’un couteau ancien. La lame tourne autour d’un axe pour se positionner presque dans le prolongement de son fourreau. Le bouton à l’extrémité sert de butée à la lame. Le métal du fourreau est du bronze, il en est de même de la lame. Le fourreau est ajouré avec une décoration à son extrémité sous forme de hampe cabochée se réduisant au fur et a mesure. Couteau pliant orné d’un décor trilobé en négatif entre parenthèses un trèfle à trois feuilles entre parenthèses. Ce type de décor est typique du XIVe au début XVe siècle
Ghyslain a trouvé ce superbe sceau navette de la fin XVe s dans le canton de Foix, pour un prieur, un abbé, ou un diacre, personnage religieux que l’on voit agenouillé en prière sous la Vierge à l’Enfant, patronne de son prieuré ou de son abbaye. la lecture est malaisée : sans doute : S. P (ou F)ERRI DE LE KIAN (ROVI?) SIEN / BREN DIACOINIS DE GIASACO : Sceau de Ferri (ou Perri) de Lekian (rovi sien) br’en diacre (?) de Giasac (?) C’est toujours émouvant de trouver un sceau….
Voici un objet fait en forêt hier, j’y aperçois un blason avec des restes de couleurs. Il mesure environ 5,5cm de diamètre et est légèrement bombé .Steven
Il s’agit d’une applique en cuivre sous la forme d’un polylobe (octolobe très exactement) supportant un écu parti d’Aragon en 1 et 4 et d’un autre mais non identifié. Reste d’émaux rouge dans le parti Aragon et bleu dans l’inconnu. Le décor de fond autours de l’écu est constitué d’un quadrillage et de cinq petites fleurs positionnées dans les lobes. Sept trous d’attaches sont présents sur l’applique.
Une probable boite à onguents trouvée par Derra. Le fond est plat et la partie supérieure très bombée supporte un aigle bicéphale qui tend à penser à une origine germanique ou frontalière. Les ailes déployées et les pattes écartées l’aigle est coloré, blanc pour les plumes, rouge pour les pattes, vert et or pour le fond. Le métal est bosselé et non lisse. On se pose la question des trois anneaux : un système de fermeture et d’attache ? Deux anneaux pour le couvercle un anneau pour le fond. Derra a ouvert la boite et on se rend compte sur la photo qu’il y a des résidus de matière. Bel objet original, datation large : XIV-XVIIIe.
Objet dérivé de la famille des pomanders, un globe en métal en vente au moyen-âge qui laisse échapper les effluves de musc, d’ambre, de résine et d’essences parfumées dont raffolent les belles de l’époque. Le modèle ici en demi-sphère devait contenir une moitié odorante, portée au cou ou au poignet d’une belle de l’époque. L’héraldique est typique de l’Est, Pays-Bas espagnol, Allemagne, Pologne, datation XVe siècle. Nostromo