L’histoire, somme toute, classique et récurrente de Midas dit Grelots page 14, est le schéma type de la prospection française : la belle trouvaille, splendide même, de par la rareté de ce type d’aureus de l’empereur, trouvée en plein champ, miraculeusement épargnée par les engins agricoles, hors de tout contexte archéologique, reste à l’échelle nationale et au nombre de prospecteurs quelque chose d’extrêmement fréquent ! À la rigueur, qu’elle soit épargnée par les outils de l’agriculture est le fait le plus rare de ce non-évènement. Dans un monde idéal, le prospecteur, des étoiles plein les yeux, aurait fait sa déclaration aux responsables locaux. Ceux-ci se seraient extasiés de la beauté de la monnaie, du symbole fort que Vespasien a laissé avec cet aureus. Un collectionneur passionné aurait pu admirer longtemps dans son médailler cette monnaie récemment acquise à moins que le prospecteur n’en ait fait don au musée local pour que les gens du cru profitent de ce petit morceau d’histoire. Que du positif du début de la chaine jusqu’à la fin. Les archéologues français sont de véritables vecteurs du négatif et négationnisme. En notre monde actuel, Midas est un pilleur, et le fonctionnaire de la DRAC se contrefout royalement de cette monnaie (sauf si elle tombe par mégarde dans sa poche). C’est actuellement notre monde et il faut faire avec… Allons restons positifs, Xavier retourne au néant, il en était sorti sur un malentendu, il y retourne sur une énième polémique dont sa vie est parsemée…
Bonne lecture Gilles Cavaillé
