MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Catégorie : Édito

Éditorial 142

Entre l’affaire du Vernai, en Isère, où des prospecteurs ont promené leurs détecteurs sur un chantier de fouilles, et la fabuleuse avancée archéologique réalisée en Angleterre avec l’étude du trésor de Melsonby, découvert par un prospecteur, on prend pleinement conscience, dans ces deux cas, de l’évidente dégradation de l’archéologie en France. On a beau tirer la sonnette d’alarme, nous sommes engagés dans une spirale infernale qui va clouer au pilori de l’oubli toutes les futures découvertes faites en France par des prospecteurs. J’assume pleinement la position que j’ai tenue en page 5 : de la confrontation avec les archéologues naîtra une véritable loi, qui protégera les inventeurs et les propriétaires de terrain, en lieu et place de l’actuelle dictature au bénéfice exclusif de l’État et de son administration obèse. Le récent amendement au projet de loi de simplification économique, fruit du lobbying des promoteurs, vise à supprimer l’archéologie préventive sur les projets d’aménagement d’intérêt national : une mesure en totale contradiction avec la loi de protection du patrimoine de 2016. Mais vous, simples prospecteurs dans un champ labouré, vous êtes « le destructeur du patrimoine » ? Vous n’en avez pas marre d’être pris pour des c— ?

Bonne lecture, Gilles Cavaillé

Edito 141

Dans ce numéro, deux monnaies spéciales raviront les lecteurs, la première, inédite pour la Savoie, fait la une de couverture et nous lui avons consacré une page entière. La seconde, est connue, mais bien rare pour Toulouse, vous la trouverez dans les trouvailles sous le numéro 141.16. Elle a beau être abimée, c’est une véritable rareté. Je ne peux pas passer sous silence que c’est aussi le premier numéro sans les quatre pages des « cahiers de prospections » et plus anciennes, « Journal d’un CDD » et « chronique de la prospection ordinaire » racontées tous les deux mois par Alexandre depuis pas loin d’une vingtaine d’années. Jacques, de son vrai prénom, manquera à ce numéro, comme nous l’ont précisé par courrier, mail et autres posts sur les réseaux quelques lecteurs de la revue, (voir à ce sujet l’émouvante lettre écrite par Nicolas en courrier des lecteurs.) Jacques est malade et se soigne nous ne pouvons que lui souhaiter le meilleur pour la suite. On pense à toi Jacques ! amicalement, Gilles.

Éditorial 140

Avant de m’attaquer à la rédaction de cet éditorial, j’ai relu, pour ne pas être répétitif, l’édito de l’année dernière à la même époque. Et je me rends compte que ce que j’ai écrit il y a un an pourrait tout aussi bien convenir aujourd’hui. Rien n’a changé, et c’est désespérant… L’État continue de rester sourd et aveugle aux aspirations des Français, tandis que les mêmes détracteurs s’acharnent à faire passer les prospecteurs pour des pillards détruisant sans vergogne l’archéologie. Pourtant, dans ce numéro, vous lirez l’article de Benoît, qui s’émerveille de ses trouvailles : de simples boîtes en aluminium datant d’il y a une centaine d’années. Comment pourrait-il être qualifié de destructeur de l’archéologie française ? Ils sont nombreux, ces “Benoît”, à arpenter les terrains avec respect, trouvant du plaisir dans la moindre trouvaille juste récente. Dans le même laps de temps, M. Falco nous livre sa version du procès intenté contre lui par des archéologues. Cette affaire, largement relayée par les médias en décembre, a vu pleuvoir les superlatifs comme des charognards sur des veaux en Aveyron. Il est important de lui donner la parole, ne serait-ce que pour rétablir certaines vérités occultées et offrir une vision plus proche de la réalité. C’est à vous, en fin de compte, de juger au mieux les faits exposés par les deux parties. Je vous souhaite une très belle année 2025.

Bonne lecture,

Gilles Cavaillé

Éditorial 139

Les derniers articles Artefacts ont provoqué des retours rapides de la part des lecteurs. Ainsi, Marc a envoyé, juste après notre appel, une quatrième boîte à miroirs, qui nous permet de déclencher une nouvelle carte de trouvaille interactive sur le territoire national pour ce type d’objets. Cela reste une trouvaille rare, et l’alimenter ne sera pas évident. Alors, faites le rappel de vos équipiers de prospection pour nous permettre d’étoffer cette base de données à l’identique de celles des pointes de Palmela. Ces dernières ont doublé le nombre de trouvailles officiellement reconnues par les archéologues français. Et je m’enorgueillis de voir, au détour des conversations qu’il m’arrive d’avoir avec des prospecteurs, qu’ils savent ce que c’est qu’une pointe de Palmela, même s’ils n’en ont jamais trouvé. Le retour sur les fusaïoles saxonnes vikings est plus fourni, et nous manquons de documentation sur le sujet pour classifier sans hésitation celles qui viennent d’être envoyées à la rédaction. Nostromo, notre archiviste Artefacts numéro un, auteur du dernier article sur ces fusaïoles, est à même de répondre au mieux aux interrogations justifiées des lecteurs. Mais il est en Belgique, et il faut croire que là-bas, la boîte mail est inconnue. Nous respectons les désirs de chacun, mais du coup, cela prend plus de temps… C’est le dernier numéro de l’année 2024. Je vous souhaite à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année. Bonne lecture, Gilles Cavaillé

Edito 138

L’histoire, somme toute, classique et récurrente de Midas dit Grelots page 14, est le schéma type de la prospection française : la belle trouvaille, splendide même, de par la rareté de ce type d’aureus de l’empereur, trouvée en plein champ, miraculeusement épargnée par les engins agricoles, hors de tout contexte archéologique, reste à l’échelle nationale et au nombre de prospecteurs quelque chose d’extrêmement fréquent ! À la rigueur, qu’elle soit épargnée par les outils de l’agriculture est le fait le plus rare de ce non-évènement. Dans un monde idéal, le prospecteur, des étoiles plein les yeux, aurait fait sa déclaration aux responsables locaux. Ceux-ci se seraient extasiés de la beauté de la monnaie, du symbole fort que Vespasien a laissé avec cet aureus. Un collectionneur passionné aurait pu admirer longtemps dans son médailler cette monnaie récemment acquise à moins que le prospecteur n’en ait fait don au musée local pour que les gens du cru profitent de ce petit morceau d’histoire. Que du positif du début de la chaine jusqu’à la fin. Les archéologues français sont de véritables vecteurs du négatif et négationnisme. En notre monde actuel, Midas est un pilleur, et le fonctionnaire de la DRAC se contrefout royalement de cette monnaie (sauf si elle tombe par mégarde dans sa poche). C’est actuellement notre monde et il faut faire avec… Allons restons positifs, Xavier retourne au néant, il en était sorti sur un malentendu, il y retourne sur une énième polémique dont sa vie est parsemée…

Bonne lecture Gilles Cavaillé

Editorial 137

Trois mois de pluies, des champs détrempés, de l’herbe qui pousse à foison, plus de possibilités de détecter mes landes arides tellement l’herbe est touffue et épaisse, je ne reconnais plus mes paysages habituels de prospection terrestres. Je suis donc restreint dans les zones de prospection à faire et j’ai moins détecté ces dernières semaines. Dans le même laps de temps, Thierry et un autre lecteur, nous ont envoyé, sans se  concerter, des articles traitant du même thème, le recyclage de vos trouvailles. Bien sûr, la voilà la solution quand, temporairement notre espace détection se réduit !  Cela passe bien évidemment par des petites concessions, accepter de porter un sac de détection plus lourd avec certaines ferrailles qu’on aurait tendance à laisser au fond du trou, mais, on a tous à y gagner. Une planète plus propre et un bon restau à l’œil  de temps en temps.

Vous remarquerez dans ce numéro que l’on a utilisé un papier différent de celui que vous avez l’habitude de voir, on se doit de faire des économies quand tout augmente autours de nous constamment. Alors soutenez nous, privilégiez l’abonnement sur le blog à l’instar de toute autres formes d’achat. Pensez que notre unique sponsor, XP, nous soutient sur deux pages et que les 66 autres pages sont dédiées à la lecture de vos articles.

 Bonne prospection

 Gilles Cavaillé

Edito 135

Il ne se passe pas deux jours, sans qu’un nouvel article sur le web français nous parle d’une trouvaille faite par « un archéologue amateur » avec son détecteur de métaux, quelque part en Europe ; trouvaille qui illumine et transporte de joie chaque archéologue par la nouvelle lumière  éclairant notre passé que révèle l’étude de cette trouvaille.  Comment comprendre la position des archéologues français, qui eux, crient au pillage du patrimoine par les prospecteurs ? Comment comprendre cette particularité française ?  Comment s’appelle ce gène, uniquement français, qui porte à faire le contraire de ce qui se passe dans les autres pays voisins malgré le retour systématiquement positifs de leurs collègues européens ? Non, décidément, je ne peux pas comprendre ces gens-là. Peut-être que ma formation d’autodictate et d’entrepreneur est trop loin de la vie réglée et sécurisée des fonctionnaires ?  Pourtant je suis fils de fonctionnaires et je n’ai jamais vu chez mes parents le moindre comportement haineux et suicidaire dans leur profession ni même dans mes nombreux amis salariés de l’état.  La France a toujours été un pays de débats intellectuels et de mouvements passionnés, et cela se reflète peut-être dans la manière dont nous abordons la préservation de notre patrimoine.

On a remis les pendules à l’heure en 1789, il est temps de s’y remettre…

Bonne lecture

Gilles Cavaillé

Edito 134

Que cette nouvelle année vous soit propice et vous apporte son lot de bonheur, de joie, de santé et de trouvailles sans intérêt pour l’archéologie. Les sots ! Il est évident que les prospecteurs français ne déclarent plus rien. Cette démagogie affichée de nos fonctionnaires de la culture ripoux, bornés et incompétents est dans l’air des temps. Hélas la conjoncture mondiale ainsi que l’état déplorable dans lequel se trouve notre pays fait passer au dernier plan des médias ce qui, pour nous, reste primordial pour une prospection sereine dans un environnement calmé. Il faut continuer à se battre pour faire changer les choses. A propos de changement, je suis heureux aussi de vous apprendre que dorénavant vous pouvez vous abonner à la revue et acheter les magazines sans intermédiaires en passant par le Blog monnaiesdetections.com et vous y trouverez aussi la base de données de vos trouvailles publiées depuis 2001 dans les numéros. Un très bel outil pour identifier vos monnaies et objets sans perte de temps en lecture sur des pages web non représentatives de votre recherche. J’espère vous y voir très nombreux !

 Bonne lecture

Gilles Cavaillé

Éditorial 133

J’espère qu’Octave sera fier  de sa trouvaille splendide en une de couverture, cette matrice de sceau est dans un état que l’on aimerait qualifier d’habituel, mais hélas c’est l’adjectif « exceptionnel »qui est retenu de nos jour pour les trouvailles dans cet état. On ne va pas refaire le monde et crier «au loup !» contre pesticides et autres engrais, nous en avons besoin. On peut toujours s’indigner de cette «interdiction de détecter» non dite alors que la loi est de notre côté et permettrait de sauver des milliers d’artefacts de la destruction irrémédiable des engins agricoles. D’ailleurs Octave a sorti cette matrice d’un coin paumé du Causse de l’Hérault, loin de sillons agricoles. Cette précision géographique  joue sur l’état de ce métal bronze sorti il y a peu. Cette nouvelle couverture est la première d’une longue série, elle mettra en valeur une belle découverte publiée dans les trouvailles et nous réfléchissons à l’alterner avec la photo d’un prospecteur  en action, c’est surtout l’environnement qui devra faire la différence. Notre lectorat est composé de prospecteurs à plus de 90 pour cent. Ça compte ! En attendant n’hésitez pas à nous dire de ce que vous pensez de cette nouvelle couverture. Bonne lecture.

Gilles Cavaillé

Éditorial 131

L’été est bien entamé, n’oubliez pas de demander l’autorisation du propriétaire avant de détecter
dans les champs aujourd’hui récoltés. J’entends dire que des prospecteurs raccrochent leurs détecteurs au clou par peur des représailles ? Malheureux ! La loi existe et elle est pour la détection de loisir, l’amalgame fait actuellement par les gendarmes sous l’emprise des archéologues ne tiendra pas bien longtemps mais cela exige de vous une volonté de ne pas vous laisser faire. Le courrier officiel du ministère de la Culture publié dans le numéro 130 peut vous servir de base de défense en cas de problème. En ce pays, deux poids, deux mesures, sont la règle… Apparemment c’est le même cas en Australie, l’histoire de Jean-Luc Billard et de sa découverte de météorite dans un état australien est hallucinante. Après les trois articles
parus dans les numéros précédents, il a, huit ans après, retrouvé sa météorite, bien loin de l’endroit officiel
où elle devrait être… Tous pourris ??? Nooooooon je n’en crois pas un mot ! (Vérifiez tout cela page 11.)

Bonne Lecture Gilles Cavaillé