Bonsoir, Merci pour la publication dans votre dernier numéro, je vous soumets d’autres photos, en vous remerciant par avance de l’intérêt que vous voudrez bien leur porter. Un écu de louis XV, issu d’une boursée, dans son jus. (Dommage pour la rayure sur le portrait). Une médaille pour faire écho à votre dossier sur la médaille de la rue du bac. Un scellé de sac, également en écho à votre dossier sur l’as de Nîmes 😉 (12mm) une Morlon du 10ème S. amicalement, Pierre
En second, la célèbre médaille de la rue du bac, appelée ainsi du nom de la rue qui abrite la chapelle de la Médaille-Miraculeuse. C’est là, rue du Bac à Paris, que la religieuse Catherine Labouré de 24 ans vit à trois reprises la Vierge Marie, au cours de l’année 1830. Elle l’a décrite comme portant un vêtement de soie blanche et un voile de même couleur qui descendait jusqu’au sol. Elle portait une couronne de douze étoiles et ses pieds étaient appuyés sur une demi-sphère écrasant une tête de serpent. Les mains de Marie portaient une boule surmontée d’une croix, et ses yeux étaient levés au ciel. À ses doigts, des anneaux ornés de pierres diffusaient des rayons de lumière sur le sol, symboles des grâces que la Vierge souhaitait dispenser. « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. » Ainsi Catherine Labouré a-t-elle rapporté les paroles de Marie. « Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. » Tout en précisant que sur le revers de la médaille, serait frappés un « M » et deux cœur surmontées d’une croix : les cœurs de Jésus et de Marie entrelacés. Cette médaille, la fameuse médaille miraculeuse, est aujourd’hui portée par des millions de personnes dans le monde entier. À la mort de la religieuse, en 1876 il s’en était déjà écoulé plusieurs millions. Et de nombreux miracles lui étaient attribués. Vous possédez bien sur un exemplaire ancien en argent, et la cassure de la bélière est à l’origine de la perte de cette médaille.
On termine par un plomb de sac au symbole bien connu de la ville de Nîmes, COL NEM NIMES le crocodile enchainé au palmier, au revers : la fleur de lys centrale entourée du nom du fabricant (illisible) de la marchandise contenue dans le sac scellé. Datation XVIII° siècle