Bonjour je vous envoie une photo de ma trouvaille dans un champ en Loire atlantique 44 l´été dernier c’était ma première grosse trouvaille un mois après avoir acheté mon premier détecteur. Au passage votre magazine est génial ne changez rien Cordialement Gaël
Hache à aileron fatiguée sauvée de la destruction totale par un prospecteur. Elle se situe à l’intermédiaire : entre les haches à ailerons et les hache à douille car ses ailerons subterminaux sont complétés par un élément de fixation sous forme d’anneau latéral la période retenue est 900-800 avant jésus Christ.
Aujourd’hui, 24h après avoir reçu mon deus 2 flambant neuf, et 10 ans après mes débuts en prospection, j’ai trouvé ma première monnaie en or. Dans l’Hérault, dans une garrigue au pif pas bien loin de la maison. Je pense avoir identifié un Agnel d’or de louis x le hutin frappée en 1315. Ci joint des photos. Poids 4.09 g diamètre 25 mm J’ai vu que la monnaie pouvait avoir une cote assez folle. La mienne est légèrement voilée mais en bel état. Je n’y ai pas touché à part un rinçage à l’eau claire en rentrant. Pensez-vous que cela soit possible de la redresser ? Connaissez-vous quelqu’un capable de le faire sans aucun risque pour la monnaie? Olivier
On vous conseille de la laisser telle quelle, sinon utiliser deux planchettes de bois bien lisse, dans les mâchoires d’un étau, elles enserrent la monnaie et vous serrez de temps en temps d’un demi-tour mais il restera la trace du pli…
Agnel d’or de louis X le hutin, (1314-1316) Agnel d’or. 6 mai 1315. Agneau pascal nimbé debout à gauche détournant la tête vers une bannière. R/ Croix feuillue dans un quadrilobe. D. 234. Ci. 238. L. 240. Fr. 259.
On a du mal à distinguer les trois filets du gonfanon , et la laine de l’agneau est usée à deux endroits ce n’est pas un état TTB+ on est sur un état légèrement inférieure, estimation a 4500-5500€
Le 25 février 2015 me voici de nouveau en Australie, il est 2h30 du matin à l’aéroport de Perth, c’est la fin de l’été, la température est de 24 ou 25° c’est très agréable pour moi qui adore la chaleur.Je rejoins Patrick sur le parking de l’aéroport, il est venu m’attendre avec mon 4×4 c’est un Land Cruiser HJ60, le moteur est un six cylindres en ligne, c’est un véhicule lent mais costaud, sans électronique mis à part le découpleur automatique des deux batteries, une est pour le démarrage du moteur, l’autre ne sert que pour le chargement des batteries des détecteurs, des piles, des téléphones, ordinateurs, GPS… Il me reste à faire quelques aménagements sur le 4×4 avant de partir dans le bush, je dois y installer ma nouvelle galerie et un deuxième coffre de toit, cela va me prendre environ quatre jours, plus deux pour faire toutes les courses. Tout au long du chemin qui nous emmène chez Patrick à Armadale, nous échafaudons déjà des plans afin de savoir quand nous serons prêts à partir dans le bush. Patrick est mécanicien 4×4, il a tout refait sur mon Toyota afin que je ne risque pas de tomber en panne au milieu du bush, ça m’a couté cher mais ma vie n’a pas de prix. Il vend aussi des pièces détachées de HJ60 par petites annonces, ce qui lui a permis de rencontrer il y a quelque temps un couple de français, Florence et Luc avec qui il a sympathisé, il les a aussi invités à se joindre à nous pour ce périple de recherche de météorites et de pépites d’or. Notre périple vas nous emmener jusqu’à Southern Cross, nous irons un peu plus au nord (200 km) sur le Mount Manning Range pour y chercher des morceaux d’une météorite de fer qui porte le nom de « Mount Dooling » Patrick y a déjà trouvé quatre gros morceaux de cette météorite. Nous devons y rester une dizaine de jours et après aller chercher des pépites d’or sur Leonora. Après ce périple Florence et Luc doivent accompagner Patrick dans la zone désertique de Nullarbor Plain pour y chercher d’autres météorites « Mundrabilla, Camel Donga et Mulga North ». Le 5 mars à 6 heures du matin sonne le départ pour le bush, il nous faut rejoindre la « Great Eastern Hwy 94 » pour aller jusqu’à Southern Cross. Patrick qui est le plus lourd et le plus lent ouvre la route avec son 4×4 et sa remorque, Florence et Luc le suivent avec un superbe HJ61 et moi je ferme la marche avec mon HJ60. Il va nous falloir la journée pour arriver sur le lieu de recherche. Arrivés à Southern Cross nous y faisons notre dernier plein, au nord de la ville la route goudronnée s’arrête-là, nous attaquons une piste de latérite, ce qui nous oblige à augmenter nos distances de sécurité entre chaque véhicule afin que nos moteurs n’avalent pas trop la poussière de celui qui nous précède. Nous roulons depuis 150 km sur une piste bien large, quand Luc met son clignotant à droite et s’engage sur une piste plus petite. Nous y faisons une centaine de mètres pour nous arrêter à coté du véhicule de Patrick, une petite halte de dix minutes afin de nous désaltérer et nous dégourdir les jambes. Allez, c’est reparti, au bout de quelques kilomètres sur cette piste je commence à voir au loin une montagne c’est le Mount Manning Range qui se trouve dans une réserve naturelle.
Le sol change, il devient sableux, un sable jaune, on se croirait presque dans des dunes de bord de la mer, mais pas d’eau ici, juste une végétation très dense qui ressemble aux genêts que nous avons en France. La piste se rétrécit encore, et nous finissons par la quitter pour une autre sur la gauche. Elle est à peine visible, elle serpente entre les eucalyptus et les genêts, c’est la piste que les chasseurs de météorites ont faite à force d’y passer. Patrick nous dit : « C’est d’ailleurs comme cela que j’ai trouvé le coin, j’ai suivi les traces des autres chasseurs de météorites, je le fais systématiquement ce qui me permet de voir où vont les autres et surtout s’ils trouvent, car ils laissent tous leurs trous grands ouverts, ça me donne des infos sur le dispersement des morceaux de la météorite et surtout leur grosseur, quand je trouve des gros trous avec des gros morceaux de fer rouillé « shels » je sais qu’ils en ont sorti une grosse ». Patrick s’arrête sur la piste, elle fait un creux, il nous apprend que nous sommes dans le petit cratère, car il y en a un autre plus grand, un peu plus loin. Nous ressortons de ce cratère, la piste continue de zigzaguer entre les arbres, il nous montre l’emplacement du second cratère où, dit-il, il a trouvé de nombreuses petites météorites de cinq à une vingtaine de grammes. Nous repartons et allons monter notre camp à environ 900 mètres plus au sud-ouest de ce lieu. Patrick, comme d’habitude, positionne son véhicule à l’écart, car le matin il dort, il n’aime pas le bruit que nous pourrions faire et qui risquerait de le réveiller, j’ai eu l’occasion de voir comment il parle à son père quand cela arrive… Moi je suis habitué de sa façon de faire, c’est la deuxième fois que je pars avec lui, mais cette façon de faire à un peu surpris Florence et Luc. Pas grave, nous nous positionnons un peu plus loin, calculons d’où vient le vent, afin de savoir où nous allons faire en toute sécurité un petit feu pour nous restaurer et qu’aucun d’entre nous n’ait directement la fumée sur nos véhicules. La soirée se passe autour du feu, Patrick qui a l’air d’apprécier énormément Luc fera de nombreux aller retour de son camp au nôtre tout au long de la soirée pour venir discuter avec lui ! Comme je vous l’ai dit Patrick est déjà venu ici plusieurs fois, il a trouvé à plusieurs reprises de belles météorite qui sont exposées sur son bureau, de mémoire, 7 kg, 11 kg, 26 kg et 29 kg avec tout un tas de petites de 5 à 50 g, mais cela fait trois campagnes de recherche qu’il dit ne plus rien trouver, alors il nous prévient, « cela va être dur d’en trouver une de plus de 20 grammes ».
Denier Charlemagne medolus pour Melle, monnaie déjà rare et dans un état de conservation exceptionnelle. Trouvé en Charente maritime proche La Rochelle. Superbe brillant de frappe, centrage parfait, relief magnifique, pas de défaut à vous dire en sachant que je suis critique sur les monnaies. Juste une estimation de votre part. Diamètre 18 mm pour un poids 1,25 g. Merci par avance. Pour le plaisir du partage. Walter
France, Charlemagne (768-814), Denier, Melle, TTB+ à Sup, Argent, Depeyrot:605. Nom sur deux lignes, légende en cercle autour d’un symbole similaire à un soleil CARO / LVS. MEDOLVS. Décidément cette monnaie rare devient courante en détection. Trois exemplaires présentés à la revue, dans le numéro 82, le numéro 121 et celui-ci. En vente aux enchères, il y a des acheteurs qui peuvent s’exciter et faire monter les prix, une monnaie est partie en sup à 3900 euros (frais à déduire) et une seconde dans un état similaire au votre l’année dernière à 2000 euros. Ce dernier prix nous semble plus raisonnable.
De Alain à Toulouse, il s’agit d’un méreau religieux de style fin XVe ou début XVIe s. ou un méreau de confrérie portant le nom latin de deux saints en trois lignes SCI (sancti) SZBE (Elisabeth ?) BHE ou HBE (Herbert ?), les prénoms en abrégés et contractés sont difficiles à interpréter.
Bonjour et bravo pour votre belle revue, je vous envoie pour identification et estimation cette petite monnaie en or trouvée par mon père en Lozère vers le Malzieu-ville. Le poids est de 2 g et le diamètre de 13,4 mm au plus grand et 12,3 mm au plus petit. Bonne continuation. Fabien
On penche pour un triens imitation wisigothique (550-580), probablement pour l’empereur Justinien (on est pas très sûr de notre lecture de légende). Avers : DN IVSTINUS PP API. Au revers la Victoire stylisée à droite : VICTORIA AUGUSTORUM CONOB à l’exergue (VICTORIA) n’étant pas lisible. La monnaie est en état TB à TB+, comptez 450 euros.
Bonjour. Voilà un nouveau défi… Un petit vase en étain je pense : hauteur 9 cm, base 2,8 cm, sommet 3,2 cm et un poids de 84 g. Les motifs sont un long dragon (doré à l’or fin ?) et un autre, une espèce de poisson où il manque un morceau. Je rajoute à ce premier objet un jeton ? Diamètre 22 mm pour un poids de 4,9 g. Je pense 2 lettres enlacées sur une face. Sur l’autre : une danseuse perchée sur une petite roue semant… ? Le plaisir de lire votre revue. Cordialement. Trouvés au détecteur Déus, le vase, de mémoire colline entre Digne et Marcoux dans le 04 et le jeton dans un champ à Le Brusquet toujours dans le 04. Jules Faustulus On vous avoue qu’il est difficile d’appréhender dans son ensemble le dragon et l’autre gravure. Il semble que le dragon soit en relief et doré à l’or et l’autre dessin étant au contraire gravé dans le vase. A priori la première idée qui nous vienne à l’esprit serait un objet de facture chinoise. Il se pourrait que ce fût une petite urne funéraire pour animal de compagnie par exemple ? Tout est possible et c’est l’un des plaisirs de la prospection : on trouve des choses étranges à mille lieues des endroits où ils devraient se trouver.
Quant à votre jeton, on penche plus pour une médaille, d’un côté un personnage dans la position de la semeuse de Roty mais tenant un objet allongé non identifié, bouclier ? Il y aurait une roue près du pied gauche. Un liséré entoure la scène comprenant quinze étoiles. Le revers comprend le même liséré et deux lettres remplacent le personnage A et R. Si un lecteur a une idée, qu’il nous la soumette ! Période estimée fin du XIXe siècle.
J’ai trouvé cette pièce, mais je ne trouve aucune info dessus, en provenance de la commune de Saint Didier en Velay en Haute-Loire. Poids : 2,3 g, diamètre : environ 1 cm, matériau : apparemment c’est de l’argent. Ludovic La monnaie est bien fatiguée, on pense, au peu d’indices présents, à une monnaie arverne, premier tiers du premier siècle avant J-C, une drachme à l’anneau centré DT3553, état B, une trentaine d’euros.
Bonjour à toute l’équipe. Voici 3 pièces trouvées en début d’année dans le nord-ouest de la Vendée dans 3 champs différents, serait-il possible de pouvoir les identifier et de les faire paraître sur ma revue préférée ? 1e et 2e photos : bronze, 1.04 g, D : 11 mm au plus large. 3e et 4e photos : Bronze, 1.05 g, D : 13 mm au plus large. 5e et 6e photos : billon 1.62 g, D : 18 mm au plus large. Bonne journée, Guigui Non il n’est pas possible d’identifier les deux petits bronzes de la fin du IVe siècle au milieu Ve, trop usés, sans titulatures lisibles et revers quasiment inidentifiables, il s’agit d’imitations barbares très frustres. On distingue les portraits stylisés à droite sur l’avers et les deux revers présentent, pour le premier : trois personnages filiformes et pour le second un personnage sous un porche ou palmiers. Le billon est un demi réal de Juana y Carlos au début du XVIe siècle : KAROLVS: ET: IOHANA. Écu couronné, écartelé aux 1 et 4 de Castille, aux 2 et 3 de Léon, enté en pointe de Grenade ; à gauche la lettre L. Revers : HISPANIARVM: ET: INDIA, deux colonnes d’Hercule couronnées, sur la mer, avec la légende PL-VS-VI. La monnaie est très usée, la description se devine à peine, l’état B parait même optimiste. C’est pour cela que l’on vous rajoute un autre exemplaire pour comparaison. Elle peut difficilement rentrer dans un médailler.
Bonjour pouvez-vous m’aider à identifier ce sceau au cavalier en plomb 6 cm de diamètre trouvé dans la Loire ? Un grand merci ? Cdt Bruno C’est une curiosité, la photo du revers est un indice non négligeable, trace de colle ? De soudure ? Point d’ancrage ? Y a-t-il une épaisseur comme pour la bulle papale ? Pour faire passer le ruban à sertir ? La gravure est frustre, peut-être une bulle ou sceau en plomb qui semble figurer SAINT MARTIN à cheval, coupant son manteau pour un pauvre. Sur le cheval, la croix de Savoie ? Fin XIV ou XVe siècle.