MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juin, 2019

106.4

Bonjour. Sincères félicitations pour votre passionnante revue. Vous serait-il possible de m’aider à identifier cette monnaie passablement usée, en bronze me semble-t-il ? Les quatre branches de la grande croix centrale se terminent par des petites croix peu visibles sur la photo. Diamètre 22 mm, poids 2,23 g, trouvée en Ardèche. Cordialement, John
Il ne s’agit pas d’une monnaie mais d’un classique jeton de Tournai, seconde partie du XVe siècle : AVE MARI STELLA DEI MATR : Je vous salue Marie, Etoile, Mère de Dieu. Trois lys dans un trilobe cantonné de trèfles et de points. Revers : c’est la même légende mais pas la même typologie. Croix fleurdelisée cantonnée de fleurs.

Constantin le Géant


L’année dernière, le Musée du Louvre a réalisé une surprenante découverte dans ses réserves, il y a bien plus d’objets dans les réserves que d’objets/artefacts exposés dans les vitrines du Musée. Le Louvre possédait depuis Napoléon III, un doigt en bronze de très grandes dimensions, un index de 38 centimètres de long ! (1)
Au XIXe siècle, le marquis de Campana, grand collectionneur d’art antique avait acheté ce doigt en Italie, personne n’en connaissait vraiment la provenance… Il vendit ce doigt en bronze à Napoléon III qui cherchait alors à agrandir les collections du Louvre et l’index en bronze doré de 38 cm rentra dans les collections en 1863. Et depuis il y resta, dans les réserves, comme non identifié et sans provenance connue…

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Un trésor sous le plâtre

Quand un chasseur de trésor trouve un trésor par hasard, c’est un signe du destin ! Piotr Koper est célèbre en Pologne pour avoir annoncé la découverte d’un trésor nazi « le train d’or » en 2015, une soi-disant découverte faite à l’aide d’un radar de sol, avec un de ses amis. On avait relayé cette info à l’époque. Le Gouvernement polonais avait plongé tête baissée, dépêchant l’armée sur place pour sécuriser la zone et empêcher le pillage… Les journalistes annonçaient 300 tonnes d’or et ou d’œuvres d’art ! Depuis 2015, malgré plusieurs forages à grandes profondeurs (on ne sait pas qui a payé la facture), pas de train et pas un gramme d’or…
Piotr qui travaillait récemment à la rénovation d’un palais près de Walbrzych au sud-ouest de la Pologne, a sûrement été le plus surpris, en arrachant le vieux plâtre d’une des grandes salles du palais : il a découvert des fresques murales, en assez bon état, qui ont été datées du 16e siècle. Plusieurs des fresques représentent Ferdinand Ier de Habsbourg, empereur du Saint Empire (1558-1564), un vrai trésor…
Source : bigwnews.com

106.18

Le résultat de ma dernière sortie : une hache, cuivre, 60 mm, L 30 mm, et 7 mm d’épaisseur, poids 72 g, dans le Tarn commune de Gaillac. Pierre
Même si elle n’est pas très jolie et attaquée par les produits déversés par les agriculteurs dans leurs champs, c’est toujours un plaisir d’extraire une hache datée de 4000 ans en moyenne…

La médaille de Sainte-Hélène

Napoléon meurt le 5 mai 1821 après huit semaines d’agonie, sur l’île de Sainte-Hélène. Cette terre du bout du monde située à 1900 km à l’ouest de l’Afrique, en plein Atlantique sud, est une île volcanique escarpée, lugubre et battue par les vents. « Le diable a chié cette île ! », se serait exclamée l’épouse du général Bertrand, l’un des compagnons d’exil de l’empereur. A peine 24 heures plus tard, son médecin traitant, le chirurgien corse Francesco Antommarchi, qui est aussi un légiste expérimenté, va autopsier le corps de son auguste patient. Sept autres médecins sont présents.
Il est important de préciser que l’autopsie avait été demandée par Napoléon lui-même. Le médecin corse livre son compte-rendu en date du 8 mai. Ce dernier est concis. Les 16 points évoqués dans le document ainsi que le contenu des autres rapports sont reproduits.
L’examen a porté, conformément à la demande du défunt, sur la partie thoraco-abdominale. Le cœur et les poumons sont jugés sans particularités, le foie « engorgé et d’une grosseur plus que naturelle ». Au niveau gastrique, le médecin décrit de multiples anomalies. L’estomac est le siège d’un ulcère cancéreux fort étendu avec une perforation de 6 mm. Il est en outre rempli en partie d’une substance liquide noirâtre d’une odeur piquante et désagréable. Au lendemain de la mort du vaincu de Waterloo, c’est donc la thèse de la maladie de l’estomac qui l’emporte. Plus tard, la théorie de l’empoisonnement à l’arsenic fera surface mais bon, cela est une autre histoire…

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Un ange en or

Encore un prospecteur anglais qui nous fait part d’une belle découverte ! Gareth Millward est aux anges et il a de quoi, son détecteur Garrett AT Gold, qui porte bien son nom, lui a permis de découvrir sa première pièce d’or ! Une monnaie qui porte un ange sur une face et un navire sur l’autre, frappée sous le règne du Roi Henry VII (1485-1509) pendant la dynastie Tudor. La monnaie en superbe état est estimée à 5000 euros ! Gareth a vraiment beaucoup de chance, après avoir montré la monnaie au propriétaire du terrain, celui-ci à renoncé à sa part (de 50 %) et lui a conseillé de la garder en souvenir, estimant que l’on ne devait pas en trouver tous les jours ! Sur ce dernier point, il n’a pas vraiment tort…

Source : derbytelegraph.co.uk

106.03

L’heureux Daniel a trouvé ce beau solidus, il se lit comme un livre ouvert : DN VALENTINIANUS PF AUG. Buste diadémé et drapé à droite. Revers : RESTITVTOR REIPVBLICAE // TR. Valentinien debout à droite, tournant la tête, tenant un étendard et une Victoire. Frappé à Trèves en 367 de notre ère, c’est une monnaie courante pour de l’or romain. Son état est TB++, un peu d’usure sur le revers et deux coups sur l’avers, sur la joue de l’empereur et devant le nez. Le « Roman coin » l’évalue a 425 £, c’est une monnaie estimée à 450 euros.

Dénouement du trésor de Tavers

En février 2012, deux hommes découvrent, grâce à un détecteur, des parures de l’Age du bronze. Quelques jours plus tard c’est tout un ensemble d’objets en cuivre qui sont découverts dans les trente centimètres de profondeur dans le champ de l’inventeur agriculteur.

En 2015, un an après les fouilles, trois chercheurs sortent un rapport de 200 pages sur l’association exceptionnelle des deux métaux présents dans le dépôt, fer et bronze. L’ensemble est daté du VI° siècle avant JC.
Le propriétaire des lieux, soutenus dans ses démarches par les commissaires-priseurs, mettra son trésor en vente aux enchères pour le 4 mai au château de Meung-sur-Loire. L’Etat français n’a d’autres solutions, face aux convoitises de musées étrangers, de déclarer l’ensemble « trésor national », qualité qui empêche le dépôt de sortir définitivement du territoire. Malgré le fait que l’Etat, comme le ministre, a reconnu la pleine propriété de ce trésor au propriétaire du champ et ne s’oppose pas à sa vente aux enchères, un appel au boycott est lancé par les archéologues barbus et ils tentent d’empêcher la vente.

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Pendentif saxon

Encore une belle découverte réalisée au détecteur de métaux et déclarée en Angleterre. Un pendentif en or d’époque saxonne, 5e siècle. La découverte a été réalisée sur la même zone où un autre prospecteur avait découvert un trésor de la même époque en 2014. Tom Luking (voir M&D n° 101) avait mis au jour plusieurs pendentifs, dont un superbe en or avec des émaux ; le tout fut acquis par un musée pour plus de 160 000 euros, Tom ayant touché pour sa part d’inventeur 81 800 euros !
La dernière trouvaille, dont l’inventeur a préféré rester anonyme, représente une croix au milieu de plusieurs cercles de perles d’or, plus petite que le gros pendentif du premier dépôt, cette dernière fait 17 mm de diamètre.
Le musée de Norfolk ayant déjà acquis le premier trésor est intéressé par cette nouvelle découverte, à suivre…
Source : dailymail.co.uk

106.01

Pierre, dans le Tarn, a trouvé cette obole gauloise. Ces monnaies étaient utilisées par les Volques Tectosages. La multiplication des types et l’extrême petite taille des monnaies ne permet pas de rattacher plus précisément ces monnaies. Tout juste peut-on dire que leur axe d’utilisation est le Languedoc. Votre obole, bien caractéristique avec l’œil de face, un nez marqué, une oreille ronde et un trait appuyé symbolisant la nuque, ne se trouve pas sur le dictionnaire des monnaies découvertes en Gaule méditerranéenne par Feugère et Py. Son revers est d’un classicisme remarquable, une croix avec un croissant bien visible et une olive ou ellipse surmontée d’un croissant. La pièce a un bel aspect et s’estime 150 euros. Période, Ier siècle avant JC.