MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Articles taggés ‘monnaie en or’

Binio de Volusianus

Découverte d’une rare monnaie en or, sur un chantier de fouilles en Hongrie, un aureus de l’empereur Volusianus (novembre 251 – aout 253). Son règne fut très bref, à peine deux ans, il régna en co-empereur avec son père Trebonianus Gallus, les deux co-empereurs furent assassinés en même temps par leurs propres gardes… Volusianus avait 22 ans, les monnaies à son effigie sont assez rares, celles en or encore plus et celle-ci est encore plus rare, elle porte le nominatif de « Binio » soit un double aureus ! Bien que son poids ne soit que de 5,6 grammes pour un poids « théorique » de 5,7 grammes. Au troisième siècle, l’Empire romain est en faillite… Sous l’empereur Valérien (253-260) l’aureus ne fait plus que 3,10 grammes, on est loin des aureus du début de l’empire qui culminaient à 8,16 grammes !
Le Binio d’or de Volusianus, valait donc deux aureus ou cinquante deniers, pour un poids de 5,7 g et 22 mm de diamètre, s’il n’atteint même pas le poids d’un aureus de la République, son extrême rareté en fait cependant une monnaie de collection de premier rang !

Source : livescience.com

Trouvaille 120.3

Bonjour, j’aimerais expertiser ma pièce, 12 mm pour 1 g en or. Alors c’est un cadeau de mon père, il la possédait dans une boîte depuis 10 ans. Je n’en sais pas plus, il était agriculteur, nous sommes dans le 29, Brest. Fréderic
Brest c’est la région des tribus des Osismes, des Vénètes et des Coriosolites mais votre monnaie ne se rattache à aucune de ces tribus. Il s’agit d’un quart de statère à la grande roue ornée (réf : DT2347), on suppose que votre poids est approximatif car les quarts de statères sont plus proches de 2 grammes que de un. Delestrée rentre cette monnaie dans la série 368 types divers et composites actuellement non susceptibles d’attributions précises mais elles sont belles et bien armoricaines. L’avers présente un profil à droite au bâton en cimier offrant des cordons perlés. Au revers on distingue un cheval à droite théoriquement androcéphale dont on aperçoit au bord l’œil. Sur votre exemplaire, restes d’un aurige au-dessus du cheval ainsi que d’une croix devant lui. Au-dessous, il y a une grande roue à deux cercles dont le plus grand est perlé. Sur l’exemplaire de l’ouvrage de Monsieur Delestrée, le module est de 14 mm pour un poids de 1,78 g. Si votre poids est correct il pourrait s’agir d’un huitième de statère, sous toute réserve. Votre monnaie est un TTB et peut s’estimer 1800 euros.

Aux ides de mars

Le 15 mars de l’an 44 avant J.C, l’empereur Jules César (-100 / – 44) était assassiné, par une conjuration de plusieurs hommes, dont son fils adoptif, Brutus, qui portait bien son nom… Deux ans plus tard, en 42 avant J.C, Marcus Junius Brutus (-85 / – 42) se suicide à la bataille de « Philippe » en Grèce, le 23 octobre. Avant son suicide, Brutus fit frapper un nombre indéterminé de monnaies dites « aux ides de mars ».
L’une d’elles, en or, un aureus, est passé en salle des ventes au mois d’octobre à Londres. Sur l’avers, un portrait de Brutus, sur le revers des poignards symbolisent l’assassinat de Jules, qui reçut au moins vingt-trois coups de couteau ! Une centaine de monnaies aux ides de mars, est connue à ce jour, le plus grand nombre est en argent, des deniers, pour seulement trois aureus de connus ! L’estimation de cette rarissime monnaie était de 5 millions de livres Sterling, elle a finalement fait beaucoup moins, atteignant la somme de 2,7 millions de livres Sterling, quasiment trois millions d’euros ! Ce n’est pas le record, pour une monnaie romaine, mais c’est déjà pas mal…
Source : edition.cnn.com

Trouvaille 115.2

Thierry a trouvé cette belle monnaie en or de la province d’Aquitaine tenue par les Anglais. Il s’agit d’un Hardi d’or. Avers : + ED PO GNS REGIS ANGLI PNS AQVITANIE (ponctuation par simple rose). Le roi couronné, debout de face, portant une armure et tenant une épée de sa main droite, le tout dans un polylobe bouleté. (Édouard, fils aîné du roi d’Angleterre, prince d’Aquitaine). Revers : + AVXLLIVM MEVM A DOMINO B. Croix feuillue et glandée portant un quadrilobe évidé en cœur, cantonnée aux 1 et 4 d’un lis, aux 2 et 3 d’un léopard, le tout dans un polylobe bouleté. (Le Seigneur est mon aide). Il a été frappé à Bordeaux (atelier B, 1368-1372) un léger défaut sur la tranche à midi le rétrograde en TTB au lieu du SUP on l’estime à 2600 euros.

Demi-souverain

En or. C’est la belle découverte d’un prospecteur de Nouvelle Zélande qui a découvert cette pièce d’or avec un détecteur de métaux ! Un demi-souverain frappé en 1855 en Australie à Sydney. Si ce n’est pas vraiment exceptionnel de trouver ce genre de monnaie en Australie ou en Nouvelle-Zélande, c’est un peu comme de trouver un Napoléon or, en France, ça n’arrive pas tous les jours, mais on en trouve quand même pas mal.
Ce demi-souverain a une particularité, une frappe considérée comme rare ! Il n’y a eu que 21 000 exemplaires frappés en 1855, contre 480 000 l’année suivante. Coinweek.com qui a été chargé de vendre la monnaie, n’en a vendu qu’une seule de 1855 à ce jour. D’où une estimation de 10/15 000 dollars et les numismates de rajouter le fait qu’elle ait été découverte avec un détecteur de métaux devraient faire monter sa cote ! Les trésors, même une monnaie isolée, font toujours rêver…

Source : Coinweek.com

Un ange en or

Encore un prospecteur anglais qui nous fait part d’une belle découverte ! Gareth Millward est aux anges et il a de quoi, son détecteur Garrett AT Gold, qui porte bien son nom, lui a permis de découvrir sa première pièce d’or ! Une monnaie qui porte un ange sur une face et un navire sur l’autre, frappée sous le règne du Roi Henry VII (1485-1509) pendant la dynastie Tudor. La monnaie en superbe état est estimée à 5000 euros ! Gareth a vraiment beaucoup de chance, après avoir montré la monnaie au propriétaire du terrain, celui-ci à renoncé à sa part (de 50 %) et lui a conseillé de la garder en souvenir, estimant que l’on ne devait pas en trouver tous les jours ! Sur ce dernier point, il n’a pas vraiment tort…

Source : derbytelegraph.co.uk

Trouvaille 104.8

Passionné par l’archéologie, je pratique la détection de passion depuis environ 5 ans et je me fais le plaisir de vous envoyer ma première monnaie en or. Un magnifique florin trouvé à Bonnefontaine dans le Jura. Mais le problème est que je n’ai pas trouvé d’image de florin où une amphore se situe à la droite de Saint Jean-Baptiste. Si vous pouviez m’apporter votre aide ce serait magnifique (je m’excuse si le flash de l’appareil photo vous gêne). Merci d’avance, et bonne continuation. Un de vos fidèles lecteurs, Bruno.
Monnaie italienne de Florence en état TB++ : FLOR-ENTIA. : (Florence). Grande fleur de lis épanouie. Revers : .S. IOHA-NNES. B (MM). Saint Jean Baptiste debout de face, nimbé, barbu, vêtu de la peau de mouton, tendant la main droite et tenant un sceptre cruciforme bouleté. Traduction revers : (Saint Jean-Baptiste). Le premier florin frappé à Florence date de l’année 1252, il fait 3,5 g et 24 carats et les monnaies sont frappées en grand nombre jusqu’au XVe siècle. L’exemplaire que vous proposez comporte comme différent une lampe à deux anses, attribué à Lapo di Niccoló, maitre graveur, premier semestre 1343. Votre monnaie s’estime 450 euros.

Richard III

Rarissime monnaie découverte par une prospectrice anglaise, Michelle Vall de Blackpool, qui en septembre dernier lors d’un rallye de détection est tombée sur le jackpot ! Son détecteur, un Golden Mask 5, lui, a trouvé une pièce d’or, mais pas n’importe quelle monnaie : une très rare monnaie de Richard III, probablement perdue au cours de la bataille de Bosworth Field en l’an 1485 ! Michelle a trouvé cette monnaie sur la zone des combats, à Monks Kirby dans le Warwickshire. Une bataille décisive dans l’histoire de l’Angleterre puisque Richard III y fut tué, remplacé sur le trône d’Angleterre par Henry Tudor le tout premier roi de ce qui sera par la suite, la dynastie Tudor.
Estimée à 15 000 £ la monnaie a été vendue aux enchères le 13 décembre dernier, atteignant la somme record pour ce type de monnaie de 40 000 livres Sterling soit un peu plus de 45 000 euros ! Une somme partagée à parts égales entre l’heureuse inventrice et le propriétaire du terrain.
Sources : dailymail.co.uk & express.co.uk

Rarissime pièce d’or

Brian Biddle, un prospecteur anglais de 64 ans et qui chasse les trésors dans la région du Dorset a découvert avec son détecteur de métaux une très rare monnaie en or. Une pièce d’or frappée en 1483 pendant le règne du roi Edward V, un roi éphémère puisque son règne ne dura que 86 jours ! D’où la rareté de cette monnaie. On y voit l’archange Saint Michael tuant un dragon et la légende « Edward Di Gra ». Edward V, roi d’Angleterre à douze ans, fut assassiné dans la Tour de Londres, probablement sur l’ordre de Richard III. La monnaie de Brian est estimée à 18 000 euros.
Source : dailymail.co.uk

Pirate pour de vrai

On a tous joué, au moins une fois étant enfant, aux pirates ! Un Anglais, qui a préféré garder l’anonymat y jouait lui aussi et pour le convaincre dans son rôle de Barbe noire ou de John Long-Silver… son grand-père qui était un grand voyageur lui offrait sans cesse de nombreuses pièces de monnaies, provenant d’un peu partout. Devenu adulte et ayant perdu son grand-père, notre pirate en herbe avait donné son sac de monnaies à son propre fils qui a lui aussi joué avec, et c’est en le regardant jouer qu’il a eu une surprise. Parmi les monnaies en cuivre, bronze, argent, se trouvait une pièce d’or ! Mais pas une banale monnaie en or, non, une monnaie connue à moins de quinze exemplaires !
Une pièce de cinq guinées à l’effigie de la reine Anne, frappée en 1703 avec de l’or récupéré en 1702 par les Britanniques lors de la bataille de Vigo ! Ce tirage rarissime porte d’ailleurs le nom de Vigo sur son avers. La Baie de Vigo, en Espagne, est connue de tous les chasseurs de trésor ; on y a recherché et on y cherche toujours, des fortunes englouties pendant la bataille qui opposa une flotte espagnole rentrant des Amériques, aux Britanniques qui voulaient mettre la main sur le magot. Le célèbre chasseur d’épaves, Robert Sténuit entres autres, y a consacré plusieurs livres. La pièce du grand-père pirate va être prochainement vendue aux enchères, sa première estimation est de 250 000 livres sterling…
Source : telegraph.co.uk