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Du 16 au 18 juin à eu lieu le 22 ème salon des météorites à Ensisheim.
Lors de ce salon, j’ai eu le plaisir de rencontrer Mr Robert Ward qui est l’actuel propriétaire de la météorite que j’ai trouvé dans le Western Australia en Mars 2015, la Mount Dooling (lire toute l’histoire de sa découverte dans les numéros 128-129-130 de Monnaies et Détections.)
Apparemment il a acheté cette pierre à un professionnel australien en toute bonne foi, sans savoir qu’elle avait été volée au Western Australia puisqu’ils sont propriétaire de toutes les météorites trouvées dans cet état.
Lors de notre entretien, je lui ai remis tous les documents la concernant, photos, vidéos, avec bien entendu une photo ou apparait clairement en lecture le point exact de sa découverte sur mon GPS qui est posé à côté de la météorite.

Néanmoins, je me pose toujours une question : comment est-il possible qu’un vendeur australien ait obtenu un permis d’exportation pour une météorite volée que j’avais déclarée et que je n’ai pas pu présenter au Muséum de Perth, conformément à la loi, tout cela parce que Patrick, un Français chez qui je l’avais entreposée, a refuser de me la restituer ?

 Surement une affaire à suivre…

Jean-Luc Billard

Australie, chasse aux météorites et pépites d’or.

Le 25 février 2015 me voici de nouveau en Australie, il est 2h30 du matin à l’aéroport de Perth, c’est la fin de l’été, la température est de 24 ou 25° c’est très agréable pour moi qui adore la chaleur.Je rejoins Patrick sur le parking de l’aéroport, il est venu m’attendre avec mon 4×4 c’est un Land Cruiser HJ60, le moteur est un six cylindres en ligne, c’est un véhicule lent mais costaud, sans électronique mis à part le découpleur automatique des deux batteries, une est pour le démarrage du moteur, l’autre ne sert que pour le chargement des batteries des détecteurs, des piles, des téléphones, ordinateurs, GPS… Il me reste à faire quelques aménagements sur le 4×4 avant de partir dans le bush, je dois y installer ma nouvelle galerie et un deuxième coffre de toit, cela va me prendre environ quatre jours, plus deux pour faire toutes les courses. Tout au long du chemin qui nous emmène chez Patrick à Armadale, nous échafaudons déjà des plans afin de savoir quand nous serons prêts à partir dans le bush. Patrick est mécanicien 4×4, il a tout refait sur mon Toyota afin que je ne risque pas de tomber en panne au milieu du bush, ça m’a couté cher mais ma vie n’a pas de prix. Il vend aussi des pièces détachées de HJ60 par petites annonces, ce qui lui a permis de rencontrer il y a quelque temps un couple de français, Florence et Luc avec qui il a sympathisé, il les a aussi invités à se joindre à nous pour ce périple de recherche de météorites et de pépites d’or. Notre périple vas nous emmener jusqu’à Southern Cross, nous irons un peu plus au nord (200 km) sur le Mount Manning Range pour y chercher des morceaux d’une météorite de fer qui porte le nom de « Mount Dooling » Patrick y a déjà trouvé quatre gros morceaux de cette météorite. Nous devons y rester une dizaine de jours et après aller chercher des pépites d’or sur Leonora. Après ce périple Florence et Luc doivent accompagner Patrick dans la zone désertique de Nullarbor Plain pour y chercher d’autres météorites « Mundrabilla, Camel Donga et Mulga North ». Le 5 mars à 6 heures du matin sonne le départ pour le bush, il nous faut rejoindre la « Great Eastern Hwy 94 » pour aller jusqu’à Southern Cross. Patrick qui est le plus lourd et le plus lent ouvre la route avec son 4×4 et sa remorque, Florence et Luc le suivent avec un superbe HJ61 et moi je ferme la marche avec mon HJ60. Il va nous falloir la journée pour arriver sur le lieu de recherche. Arrivés à Southern Cross nous y faisons notre dernier plein, au nord de la ville la route goudronnée s’arrête-là, nous attaquons une piste de latérite, ce qui nous oblige à augmenter nos distances de sécurité entre chaque véhicule afin que nos moteurs n’avalent pas trop la poussière de celui qui nous précède. Nous roulons depuis 150 km sur une piste bien large, quand Luc met son clignotant à droite et s’engage sur une piste plus petite. Nous y faisons une centaine de mètres pour nous arrêter à coté du véhicule de Patrick, une petite halte de dix minutes afin de nous désaltérer et nous dégourdir les jambes. Allez, c’est reparti, au bout de quelques kilomètres sur cette piste je commence à voir au loin une montagne c’est le Mount Manning Range qui se trouve dans une réserve naturelle.

Le sol change, il devient sableux, un sable jaune, on se croirait presque dans des dunes de bord de la mer, mais pas d’eau ici, juste une végétation très dense qui ressemble aux genêts que nous avons en France. La piste se rétrécit encore, et nous finissons par la quitter pour une autre sur la gauche. Elle est à peine visible, elle serpente entre les eucalyptus et les genêts, c’est la piste que les chasseurs de météorites ont faite à force d’y passer. Patrick nous dit : « C’est d’ailleurs comme cela que j’ai trouvé le coin, j’ai suivi les traces des autres chasseurs de météorites, je le fais systématiquement ce qui me permet de voir où vont les autres et surtout s’ils trouvent, car ils laissent tous leurs trous grands ouverts, ça me donne des infos sur le dispersement des morceaux de la météorite et surtout leur grosseur, quand je trouve des gros trous avec des gros morceaux de fer rouillé « shels » je sais qu’ils en ont sorti une grosse ». Patrick s’arrête sur la piste, elle fait un creux, il nous apprend que nous sommes dans le petit cratère, car il y en a un autre plus grand, un peu plus loin. Nous ressortons de ce cratère, la piste continue de zigzaguer entre les arbres, il nous montre l’emplacement du second cratère où, dit-il, il a trouvé de nombreuses petites météorites de cinq à une vingtaine de grammes. Nous repartons et allons monter notre camp à environ 900 mètres plus au sud-ouest de ce lieu. Patrick, comme d’habitude, positionne son véhicule à l’écart, car le matin il dort, il n’aime pas le bruit que nous pourrions faire et qui risquerait de le réveiller, j’ai eu l’occasion de voir comment il parle à son père quand cela arrive… Moi je suis habitué de sa façon de faire, c’est la deuxième fois que je pars avec lui, mais cette façon de faire à un peu surpris Florence et Luc. Pas grave, nous nous positionnons un peu plus loin, calculons d’où vient le vent, afin de savoir où nous allons faire en toute sécurité un petit feu pour nous restaurer et qu’aucun d’entre nous n’ait directement la fumée sur nos véhicules. La soirée se passe autour du feu, Patrick qui a l’air d’apprécier énormément Luc fera de nombreux aller retour de son camp au nôtre tout au long de la soirée pour venir discuter avec lui ! Comme je vous l’ai dit Patrick est déjà venu ici plusieurs fois, il a trouvé à plusieurs reprises de belles météorite qui sont exposées sur son bureau, de mémoire, 7 kg, 11 kg, 26 kg et 29 kg avec tout un tas de petites de 5 à 50 g, mais cela fait trois campagnes de recherche qu’il dit ne plus rien trouver, alors il nous prévient, « cela va être dur d’en trouver une de plus de 20 grammes ».

piste sableuse

camps et matériel

Mount Dooling découverte météorite de 383kg

la suite sur le N° 128 de Monnaies&Détections

Comment et où chercher des météorites Suite et fin

Dans les articles précédents (voir n° 106, 110 et 116), nous avons vu plusieurs façons de chercher ces pierres tombées du ciel, chercher sur les chutes anciennes connues et répertoriées, et sur celles inconnues du grand public, car non reprises dans la liste des chutes françaises (Limoges, Ile des Tonneliers ?). Nous avons également vu que les cartes géologiques peuvent grandement servir pour nos recherches et que la prospection en bordure de champs et celle de souches d’arbres peuvent également être bénéfique ! Continuons avec cette fois la prospection des ruisseaux.

Il faut savoir que la meilleure période pour chercher dans les ruisseaux se situe en été, quand les niveaux d’eau sont au plus bas. Pour les ruisseaux à sec depuis des lustres, on peut y chercher toute l’année, ceux-là sont mes préférés !
Toutefois, la recherche en ruisseaux est très compliquée, et cela, à cause principalement de la pollution métallique énorme des dits ruisseaux. Certains sont de véritables décharges à ciel ouvert ! Voilà pourquoi il faut prospecter les ruisseaux avec un petit disque. J’utilise un 11 cm de Ø et aussi une discrimination basse sauf pour les ruisseaux asséchés où là je cherche en tous métaux. On creuse facilement et surtout on distingue les cibles, ce qui n’est pas le cas avec l’eau courante. Il faut aussi déterminer les secteurs à faire en priorité, à savoir les bancs de graviers et de galets. Ces endroits sont à prospecter avec grand soin. C’est là que l’on a le plus de chance de trouver des météorites mais aussi des impactites et autres tectites. Ici, votre œil sera votre détecteur (1), chercher des pierres qui dénotent ou qui vous semblent bizarres. En cas de doute, emportez-là avec vous pour l’examiner à tête reposée une fois chez vous !
Les coudes naturels des ruisseaux sont aussi les endroits à examiner avec grand soin. Les petites pierres et autres objets lourds restent piégés dans ces courbures, et enfin les secteurs couverts de grosses pierres méritent aussi toute votre curiosité !
J’ai mis au point ma propre technique de recherches. En effet, lors de la découverte de ma première météorite, le problème de la discrimination « haute » fut pour moi une révélation. Comment faire pour découvrir ces petites météorites faibles en fer, qui nous passent sous le nez à cause d’une discrimination trop haute ?
La solution semble toute simple : chercher en tout métaux ! Cela est toutefois impossible, chercher avec une discrimination très basse pour éliminer les très petits ferreux est une solution mais il faudra creuser beaucoup et beaucoup, cela reste un choix. Comme je l’ai déjà dit, la recherche de météorites est particulière et il faut entre autre beaucoup de patience et d’obstination. Ma façon de procéder est simple mais pourra sembler laborieuse pour certains. Quand je prospecte un ruisseau, je cherche en priorité les bancs de graviers et de galets, et, avant d’entamer les recherches au détecteur, je fais un nettoyage de surface du dit banc de graviers !, comment ?, avec mon FTN-63. Ayant une force d’adhérence de 110 kilos, je réalise ainsi la totalité à prospecter à l’aimant, effectuant ainsi un dégagement de tous les ferreux en surface.

La suite dans Monnaies & Détections n° 119

Impact !

Une histoire qui va faire rêver et fantasmer les chercheurs de météorite : le 29 mars 2020, entre minuit et 2 heures du matin près de la ville d’Akure au Nigéria, Afrique, un énorme astéroïde a laissé la trace d’un impact gigantesque !

Dans un premier temps, les autorités ont parlé d’une météorite, puis la police a donné la version d’un camion transportant de la dynamite qui aurait explosé sur la route… C’est la version officielle du gouvernement nigérian, mais un professeur de géophysique, Ile-Ife, de l’université Obafemi Awolowo qui s’est rendu sur le site a démenti cette version. Pour le professeur Ile-Ife et de nombreux spécialistes qui ont étudié les photos et vidéos, il n’y a pas de doute, c’est bien l’impact d’un météore !
Un énorme météore qui a laissé un cratère de 21 mètres de diamètre pour 7,8 mètres de profondeur !
Aucune trace de radioactivité n’a été relevée, la terre autour du cratère a été remuée, par les vibrations, sur un rayon de plus d’un kilomètre !
Toujours d’après les mesures prises sur le site, l’angle d’impact du météore était de 43 degrés. Entre fin mars et début avril 2020, la Nasa avait signalé qu’un géocroiseur « astéroïde géant » passait à proximité de la terre, il s’agit probablement d’un fragment de ce géocroiseur… Plusieurs pierres étranges ont été ramassées autour et dans le cratère. Il y a de nombreux chercheurs d’or, au Nigéria, utilisant des détecteurs de métaux, espérons qu’ils auront l’idée de chercher des morceaux de ce météore !

La suite dans Monnaies & Détections n° 119

Météorite suédoise

Le 7 novembre 2020, une impressionnante météorite zébrait le ciel dans la région d’Uppsala, en Suède. Une caméra de vidéo-surveillance à Larvik, dans le pays voisin en Norvège à immortalisé la scène ! Plusieurs amateurs se sont lancés à la recherche de la météorite ou des morceaux dûs à sa probable implosion. Deux géologues, Anders Zetterqvist et Andreas Forsberg étaient parmi les chercheurs ; alors qu’ils désespéraient de ne rien trouver, ils ont découvert la plus grosse météorite de Suède enregistrée depuis 1950 ! Un morceau de 30 centimètres de long et pesant 14 kilos ! La météorite, en partie ferreuse, son type n’est pas précisé, proviendrait d’après les premières expertises de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter !


Source : lesoir.be
Pour voir la chute de cette météorite sur YouTube taper : Fireball over Sweden 2020-11-07

Météorite

Dans la nuit du 16 janvier 2018, une météorite rentrait dans l’atmosphère terrestre, au-dessus des États-Unis. Des chasseurs de météorites, aidés par les radars de la Nasa, se lançaient à sa recherche. C’est dans le Michigan sur le lac Strawberry, alors gelé à cette période de l’année, que l’un d’entre eux, Robert Ward, réussit l’exploit d’en retrouver un morceau ! Il est fort probable que la météorite a implosé à basse altitude, mais un seul morceau a été retrouvé. Sur l’immense lac gelé, sa glace recouverte d’une pellicule blanche laissait apparaitre un morceau noir comme du charbon, d’environ 6/7 cm de large. Découverte deux jours après sa chute, elle était quasiment intacte au niveau de sa composition. Dès qu’une météorite entre en contact avec de l’eau, les métaux qui la composent commencent à s’oxyder et les minéraux comme l’olivine, subissent aussi une altération.
La météorite, d’un type assez rare, une chondrite H4, qui représente seulement 4 % des météorites découvertes sur terre, a dû subir de très nombreuses analyses, plus de 2600 composés organiques « purs et non altérés » d’origine extraterrestre ont été recensés ! Des résultats sensés nous apporter des réponses sur l’origine de la vie sur terre…
Source : sciencepost.fr

Comment chercher les météorites

Dans l’article « Les météorites. Que sont-elles ? » paru dans Monnaies & Détections n° 106, nous avons vu de quoi étaient faites les météorites, mais avant de vous lancer dans cette recherche particulière, il semble bon d’avoir un minimum de connaissances sur ces objets célestes, et je vous conseille fortement la lecture des ouvrages suivants qui vous seront d’une très grande aide pour vos recherches. A savoir :
– M et F, Franco, « Chercheurs de météorites », 2004
– A. Galien, « Les météorites ces pierres tombées du ciel », 2005
– A. Carion, « Les météorites et leurs impacts », 1993
– J.P Poirier,  « Ces pierres qui tombent du ciel », 1999
– M. Gounelle, « Météorites : à la recherche de nos origines », 2017
– B. Melguen, « Les Météorites messagères de l’espace », 2013
– P. de Wever et E. Jacquet, « Terres de météorites », 2016
– S. Bouley, « Impacts des météorites aux cratères », 2017
– M. Mattauer, « Ce que disent les pierres », 1998
– Collectif, « Cahiers du règne minéral », n° 1, 3 et 4, édition du Piat
Après avoir lu les dits ouvrages, vous n’avez plus aucune excuse pour pouvoir reconnaître une météorite d’une roche terrestre… A lire également le très bon sujet de G. Gesink dans « Le manuel du prospecteur », 2016.

Mais avant tout, que dit la législation de votre pays sur ce sujet ?

En France, la loi est simple : « la collecte de météorites ne tombe pas sous la loi 89.D mais est régie par l’article 552 du code civil », ce qui ne contraint le prospecteur qu’à obtenir l’autorisation du propriétaire du terrain qui est légalement propriétaire de tout ce qui se trouve sur ou dans le sol. Les météorites ne sont pas considérées comme des choses « sans maître » et encore moins comme des « trésors », loin de là, il est établi qu’une météorite appartient de droit au propriétaire du terrain où elle est venue s’échouer, ce terrain, elle y est dès lors physiquement associée. C’est un point de droit qu’il faut connaître, c’est-à-dire que si vous avez la chance de découvrir une météorite mais sans l’autorisation du propriétaire, vous n’avez aucun droit légal de demander les 50 % de la valeur de celle-ci, cette météorite n’étant pas un trésor et si vous n’aviez aucune autorisation, vous êtes en infraction.
Mais attention, tenter de s’approprier une météorite trouvée chez autrui sans l’accord du propriétaire constitue donc un délit (vol et recel)(1). Alors je vous conseille vivement de toujours faire un accord écrit, stipulant exactement le but de la recherche de météorites et en cas de découverte, de son partage à 50/50 %, également prévoir dans cet accord que l’objet découvert sera déclaré et analysé par des experts indépendants du musée des sciences naturelles de Paris (par exemple), pour être sûr de la nature de l’objet découvert. Les prix des météorites se négocient au gramme et en fonction de leurs compositions et raretés. Cela vous évitera de tomber sur un négociant peu scrupuleux qui expertisera votre découverte comme une « chondrite ordinaire », les moins chères du marché dans la catégorie des pierreuses. En cas de découvertes inédites c’est-à-dire d’une chute non connue, les prix peuvent être multipliés par 10.
Il faut comprendre aussi qu’un accord verbal n’a aucune valeur en cas de litige avec le propriétaire. Ce sera à vous de prouver qu’il y a eu accord verbal, bonne chance, ce sera votre parole contre celle du propriétaire. A partir du moment où vous êtes prospecteur, vos chances frôlent le zéro absolu. Vous pouvez faire rédiger un contrat type par un notaire, mieux encore par un avocat spécialisé. Cette petite dépense étant votre garantie, cela vaut la peine, et enfin vous pouvez vous inscrire au « programme européen de recherches intersidérale », cela pourra grandement vous aider lors de vos démarches auprès des propriétaires terriens.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°110 …

Qui se souvient de la météorite de Mont-Dieu ?

Un prospecteur découvre la plus grosse météorite de France. La déclaration est fait dans les règles mais l’Etat, toujours avide, devient hors-la-loi et la récupère par la force ! Le prospecteur se tourne vers nous pour de l’aide et il intente un procès contre l’Etat intégralement payé par la revue Monnaies & Détections.

Avril 2014

Après de rocambolesques plaidoiries du procureur, le juge signifie que la météorite appartient bien à Monsieur Jean-Luc Billard, prospecteur.
Vous pouvez retrouver toutes les péripéties de ce combat de procédure dans les numéros 60, 62 et 76 que vous pouvez commander au secrétariat de la revue ou sur le lien suivant : https://www.webabo.fr/les-numeros-disponibles-monnaies-et-detections-xsl-286_572.html

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 108

 

Météorite record de 477 kilos

Une équipe, privée française, de recherche spécialisée sur les météorites et qui s’est baptisée « Société astronomique de France » (SAF), a réussi l’exploit de trouver la nouvelle plus grosse météorite de France ! Depuis le début 2018, elle arpente un terrain, privé, dans le département de l’Aube, à Saint Aubin avec un détecteur expérimental, sans plus de précision. Elle a découvert 123 morceaux du météore qui seraient tombés là, il y a au moins 50 000 ans… Le premier morceau fut découvert en 1968, et le total de tout ce qui a été collecté dépasse désormais les 6 tonnes ! Le plus gros morceau a été sorti au mois d’octobre, il pèse 477 kilos ! Sa composition est assez courante pour une météorite, la plus grosse partie détectable est du nickel (11 %) et on y trouve aussi en plus petite quantité du cobalt et du phosphore. L’équipe de SAF a basé ses recherches sur la découverte connue de 1968. A méditer, il y a des centaines d’impacts connus en France et bien d’autres météorites à retrouver…
Source : leparisien.fr

Météorite

Un Japonais avait ramassé dans son jardin, il y a six ans, une pierre d’un noir brillant qu’il trouvait étrange, pesant 6,5 kilos. Elle décorait, depuis, l’entrée de sa maison. C’est un article de presse tout récent qui lui a donné l’idée de la faire analyser a l’université locale. Et le résultat est tombé, une météorite ! Qui en plus serait âgée de 4,6 milliards d’années !
Ne me demandez pas comment ils sont arrivés à un tel chiffre… Une chose est sûre, c’est la première météorite recensée au Japon depuis 15 ans.
Source : rtbf.be