Mes parents avaient acheté un terrain de plusieurs hectares dans le Var dans la commune de Rians dans les années 1970.
Un flanc de colline anciennement aménagé en restanques de pierres sèches, exposé plein sud, sur lequel une forêt de chênes avait repris le dessus d’une oliveraie abandonnée.
Depuis plus de quarante ans, presque tous les week-ends avec mes parents, nous avons aménagé des petites parcelles de ce terrain avec un petit cabanon sans eau ni électricité, un petit potager sans prétention, un four à pizzas dans lequel ma maman fait encore son pain pour la semaine et organisé une multitude de fêtes champêtres entre amis, petit détail qui va prendre de l’importance plus tard, comme l’activité de chasse de mon papa.
Depuis tout petit, comme beaucoup d’enfants, j’ai toujours rêvé de trésors. Explorateur dans l’âme j’ai fouillé tous les moindres petits recoins de cet énorme terrain, dénichant une multitude de fossiles, ammonites, bélemnites, crinoïdes, dents de requin…, de cailloux, notamment des blocs de calcite orange cristallisée…, d’ossements de rongeurs et petits mammifères, de plumes d’oiseaux… Cette accumulation de 40 ans de découvertes a transformé mon bureau en cabinet de curiosités.
Ce terrain m’avait déjà offert généreusement tout ce qu’il pouvait de sa surface, même des cèpes et des morilles… Oui en surface, mais le « sous-sol » ??? Et oui, son sous-sol, cette petite couche pédologique sur laquelle je me suis promené depuis tant d’années.
L’idée avait germé, il me fallait maintenant explorer la partie enterrée de ma parcelle… Deux de mes connaissances pratiquaient déjà la détection, et m’ont aidé sur le choix de mon premier détecteur, un Garrett ACE 250 que j’ai boosté six mois plus tard d’un disque Tornado 33.
Alors le 7 mai 2017, à 53 ans, sur mon terrain à Rians, a commencé pour moi le début d’une nouvelle passion, la détection de loisir.
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