MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour octobre, 2016

90.15

Voici cette monnaie trouvée en Normandie, des experts pour l’identifier ? Merci, Maxime 92
Denier CAROLINGIENS CHARLES LE CHAUVE, roi (840-877) – empereur (jour de Noël 875-6 octobre 877). L’avers : +CAR.LVS R. EX, croix. Revers. PARISII en deux lignes. Le métal est un peu oxydé mais monnaie en TTB, elle s’estime 300 euros.

Découvertes en Roumanie

Un pays méconnu, qui a une riche et une longue histoire, une campagne pleine de charme, et qui est restée authentique : la Roumanie est une destination atypique et pleine de surprises. Nous allons de province en province, le pays respire les légendes, cela se sent, cela se voit.

Regardez cette magnifique église, au centre d’un village épargné par le modernisme. Le cimetière avoisinant nous révèle des tombes émouvantes, l’histoire des familles se devine (2)…

Nous voici à Bran, son célèbre château est réputé pour avoir abrité Dracula, c’est du moins ce que dit la légende… (3).

Une balade dans les environs s’organise. Je n’ai pas pu résister au désir de prendre mon détecteur et forcément, nous faisons des découvertes (4).

Voici trois objets qui méritent notre attention (5), ce sont des projectiles qui ont été tirés par des armes à feu. Leur analyse est faite par un ami armurier qui a une grande expérience dans son domaine. Il « fait parler » ces objets et grâce aux informations portées par ces munitions, nous découvrons un peu l’histoire de cette forêt.

La première cartouche (nous devrions dire un « étui ») est un étui réglementaire roumain de calibre 6,5X54R, pour un fusil de type « Mannlicher M93».
Le Mannlicher 1893 fut le fusil à verrou réglementaire dans les armées roumaine et hollandaise, il fut principalement fabriqué à Steyr en Autriche pour l’armée roumaine. Cette arme précise, alimentée par lame chargeur de cinq cartouches, fut utilisée pendant les deux guerres mondiales, et récupérée en grand nombre par les Allemands durant le second conflit mondial. Les marquages des étuis livrent toujours de précieux renseignements pourvu que l’on sache les déchiffrer (6) :
– « 1903 » est l’année de fabrication ;
– « M » est pour modèle ;
– « 93 » est une référence à 1893, et M93 est bien évidemment le type du fusil.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 90

Ruée vers l’or en Mauritanie

Après le Sénégal et la Guinée (Monnaies & Détections n° 70), c’est la Mauritanie qui est aux prises avec la fièvre de l’or ! Face à l’orpaillage clandestin, le Gouvernement mauritanien a mis en place un permis d’orpaillage ; depuis le 25 avril, il y a déjà plus de 20 000 orpailleurs déclarés ! En plus du permis, les chercheurs d’or qui ont un détecteur doivent l’avoir fait dûment dédouaner, 250 euros de taxes… Cela dit les GPX 5000 se revendent localement aux alentours de 10 000 euros ! De nouvelles zones aurifères ont été découvertes dans le nord du pays, à 250 km de Nouakchott et les autorités ont bien du mal à canaliser l’afflux de milliers de prospecteurs !
Et ça ne va sûrement pas se calmer, le non au Brexit anglais, entraînant la chute de la livre sterling a fait flamber le cours de l’or…
Source : www.rfi.fr/afrique

90.08

Trouvé par Philippe, un demi franc argent de Napoléon premier 1808. Avers : NAPOLEON EMPEREUR (petit losange). Tête laurée de Napoléon Ier à droite, un ruban descendant derrière la nuque. Revers : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE (petit losange), 1808 (petit losange), A. DEMI FRANC en deux lignes, dans une couronne composée de deux branches de laurier, nouées à leur base par un ruban. La monnaie a, c’est dommage, une profonde rayure sur l’avers qui ne lui confère qu’un état passable B+. Son estimation est de 25 euros.

Le trésor de Charonne

En feuilletant de vieux ouvrages ou d’antiques manuscrits, la chance permet de temps à autre, de lever le voile sur une histoire de trésor, depuis longtemps tombée dans l’oubli. Le trésor de Charonne est l’une de ces chroniques poussiéreuses à jamais irrésolue.

Le quartier de Charonne, aujourd’hui situé dans le XXe arrondissement de Paris, fut, jusqu’en 1859, un simple village rural. Le 16 juin 1859, une loi, promulguée sous le règne de Napoléon III, rattache quelques villages satellites à la capitale. Une partie de Charonne devient officiellement, en novembre 1859, un nouveau quartier de Paris. Une autre portion du village se voit rattachée à la ville de Bagnolet.
Mais notre histoire se déroule bien plus tôt, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle où il y est question d’un « trésor considérable caché dans une partie du jardin du parc de Bagnolet ».
Le parc au trésor fait partie du domaine du château de Bagnolet, embelli, siècle après siècle, par ses propriétaires successifs. Le parc, lui-même redessiné par le jardinier du Roi Louis XIV, Claude Desgots, devient l’archétype des jardins à la française : « Les jardins se composent d’un grand parterre renforcé en boulingrin, entouré de marronniers et terminé par un bassin avec gerbe d’eau ; de chaque côté, de grandes allées avec palissades, boulingrins et bouillons d’eau. Plus loin un bois avec allées en étoile, ruisseau, cascade, labyrinthe et terrasse avec vue sur Vincennes et les environs. Au fond du parc, sur la droite, un belvédère galant : l’Ermitage ». L’Ermitage… Nous allons y revenir.
En 1719, la duchesse d’Orléans, fille naturelle de Louis XIV et de la marquise de Montespan, fait l’acquisition du château et de son domaine. C’est la duchesse qui commandite le pavillon de l’Ermitage, vers 1720, à l’architecte Serin. Le bâtiment n’est pas du goût de tout le monde. Jean-Aimar Piganiol de la Force, historiographe royal en donne cette esquisse : « C’est un salon dans le goût de celui des Bois, pour le grandeur, mais dont le plan et l’architecture sont bizarres et de très mauvais goût ». Légué à son fils à sa mort en 1749, le domaine est morcelé puis vendu en 1769. Finalement, le château se retrouve démantelé en 1771.
De cet immense domaine à cheval sur deux communes, Charonne et Bagnolet, ne restent plus aujourd’hui que le pavillon de l’Ermitage et le parc attenant.

Un trésor à l’Ermitage ?

Fin 1774, Claude-Théodore Mérelle de Joigny, Prévôt de la seigneurie de Charonne et propriétaire du domaine depuis 1772, reçoit par pli une étrange sollicitation. Un boulanger de Versailles, du nom de Jean Maillard, lui demande l’autorisation d’effectuer des fouilles – à ses propres frais – dans le parc de l’Ermitage, afin de mettre au jour un trésor. Ce trésor, s’il venait à être découvert, Mérelle de Joigny pourra en revendiquer un tiers. Ce dernier accepte la demande et les fouilles débutent officiellement le 20 octobre 1774. Le chantier, sous les ordres de Jean Maillard, est toutefois surveillé par le seigneur de Charonne, un procureur fiscal et un commis-greffier. Le compte-rendu de ces fouilles est loin de l’enthousiasme du résultat attendu : « Et après avoir fouillé jusqu’à l’heure de midy, voyant que c’étoit une peine inutile puisque ayant fouillé à la profondeur de trois pieds, ne pouvant continuer qu’à force de pioche, et qu’il étoit presque impossible de pouvoir fouiller plus avant sans faire une dépense immense, M. Thoré, seigneur de Charonne, étant présent, le dit sieur Jean Maillard a résolu de ne pas en aller plus avant vu l’impossibilité et les frais inutiles que causeroit une pareille dépense, a ordonné avec le conseil de mon dit sieur Thoré, de faire remplir la fouille par les mêmes ouvriers qui étoient présents en leur payant leurs salaires ainsi qu’ils étaient convenus ensemble et après avoir payé au sieur Richoux, jardinier de M. Mérelle de Joigny, en la maison ou a été faite la dite fouille, une somme de six livres pour dédommagement. »

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 90

97 grammes d’or

C’est la plus grosse pépite d’or découverte à ce jour en Angleterre, découverte avec un détecteur de métaux ! On doit cette belle trouvaille au prospecteur Vincent Thurkettle. Si la pépite, grosse comme un œuf, est bien la plus grosse pépite d’or natif trouvée au Royaume-Uni, elle n’en est pas vraiment originaire ! En effet, Vincent a réalisé sa découverte sur une plage du Norfolk, près de Moelfre, sur le site du naufrage du Royal Charter, qui sombra sur la côte dans un ouragan en 1859. La découverte remonte à 2012, Vincent n’en a parlé que tout récemment, il voulait exploiter la plage tranquillement avant, on ne peut pas vraiment le blâmer pour ça, j’en aurais certainement fait autant…
Étant donné qu’il s’agit du domaine maritime, la pépite revient à la couronne, Vincent va tout de même recevoir une compensation financière pour sa découverte.
On a longtemps supposé que le Royal Charter, transportait, outre des monnaies en or et argent, une certaine quantité d’or natif ramenée par des chercheurs d’or, c’est désormais une certitude !
Source : bbc.com

90.06

Ci-joint les photos d’une monnaie trouvée dans le 30, pourriez-vous m’aider à l’identifier svp ? Merci. Diamètre 22 mm, en cuivre, très fine et légère. Ramon30
Il s’agit d’une monnaie du CANTON DE FRIBOURG (XVIIIe siècle) SUISSE. Avers : (rose) MONETA REIPUB. FRIBURGENSIS (Monnaie de la République de Fribourg). Écu aux armes de Fribourg. Revers : *SANCTUS* NICOLAUS* – 1789 (Saint Nicolas). Croix fleuronnée cantonnée de quatre roses à six pétales. La monnaie a une belle patine et son usure est peu apparente, sa valeur de collection est d’environ 10 euros.

Le 15e Rallye Midi-Pyrénées : une réussite !

La 15e édition du rallye de Najac a été un énorme succès avec un record battu d’inscriptions (le seuil des 300 inscrits a été frôlé). L’équipe du camping, bien rodée à ce genre de manifestation, a géré sans problème la restauration de plusieurs centaines de personnes avec une belle efficacité. Les participants, plus sensibles au fil des ans à la ritournelle habituelle des recommandations ont vidé les champs de leurs ferrailles lourdes et encombrantes et rebouché leurs trous. Jusqu’au temps qui a été extrêmement clément, pour couvrir le ciel d’un manteau nuageux qui a épargné les prospecteurs des redoutables rayons de soleil du mois d’août.

Il s’agissait de retrouver sur 20 hectares de terre d’un seul tenant, 180 jetons numérotés, 100 répliques de monnaies médiévales et deux monnaies or de 10 francs au coq. Les deux heures de prospection de la matinée ont permis à la plupart des manifestants de retrouver quatre-vingt pour cent des jetons et répliques enterrés. Nous avions deux possibilités : séparer le terrain en deux recherches matin et après-midi ou l’ouvrir d’un seul tenant pour les deux recherches. L’option deux a été retenue car cela a permis aux prospecteurs de se diffuser sur tout l’espace et ainsi de ne pas être pollué par un détecteur proche.
Au niveau des trouvailles, les organisateurs, au vu de ce que leur ont montré les prospecteurs, ont établi le nombre de trouvailles sauvages entre 600 et 8OO monnaies et objets divers. Parmi les monnaies, une quarantaine de blanches de petits modules, douzième d’écu Louis XVI et XV, demi franc Napoléon III pour les plus courantes et même une royale espagnole Charles IV 1782. Pour les objets recensés, la surprise provient d’un nombre important de médailles religieuses de petits formats argent, bronze et alu ainsi que d’une vingtaine de petites croix. Les objets les plus courants étaient bien sûr dans le lot : boucles, dés à coudre, grelots. Dans les objets plus recherchés, deux sceaux du XIVe siècle ont été trouvés mais sont malheureusement très abimés par les engrais, et une alliance en argent a été extraite au bord de la route (une dispute conjugale en voiture ?).
Quatre jetons n’ont jamais été retrouvés, les deux monnaies or furent détectées, une le matin par un gars qui revenait déposer à la brouette un gros déchet ferreux, il a donc été naturellement récompensé de sa bonne action, et la seconde l’après-midi par un inconnu qui ne l’a jamais signalée (une vérification a été faite sur le terrain, elle n’y est plus !).

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 90

Les pointes de flèches de type Palmela en France

Trésor romain en Israël

Un nouveau trésor découvert en mer, plus précisément les restes d’un navire romain qui transportait des milliers de monnaies !
La plupart des monnaies récupérées représentent l’empereur Constantin Ier et l’empereur Licinius ; elles ont été frappées entre l’an 312 et 337. plusieurs conglomérats de monnaies, des blocs soudés par la concrétion, ont été renfloués, ainsi que des statuettes, des objets en bronze et des ancres en fer.
On peut voir sur une des photos un archéologue en plongée utilisant un détecteur de métaux pour ses recherches, un JW Fischers pulse X8, détecteur à induction pulsée, conçu pour la recherche à grande profondeur.
Source : numismaster.com