Un randonneur, Tomas Karlsson, dans une forêt suédoise, a découvert fin avril, un énorme trésor de l’âge du Bronze. Après s’être arrêté près d’un gros rocher pour faire le point sur sa carte, Tomas a aperçu un objet vert qui luisait au soleil, puis d’autres un peu plus loin, principalement des bijoux, bracelets, colliers, sans doute exhumés par des animaux… Tomas, s’est même dit qu’ils avaient l’air faux ! Tellement ça lui paraissait irréel de découvrir de tels bijoux en pleine forêt. En réalité, ils ont été datés, entre 750 et 500 av. J.C. ! Les archéologues prévenus, ont exhumé à leur tour, plus de 50 artefacts en bronze, en grande majorité des bijoux, ainsi qu’une vingtaine de résidus de bronze non-identifiable. Probablement la tombe d’une femme de haut rang, à l’âge du bronze.
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Jeanne Bécu naquit le 19 août 1743 dans un milieu modeste. Sa beauté compensant largement sa naissance, elle fut remarquée à 19 ans par Jean-Baptiste du Barry qui en fit sa maitresse. Par le jeu des intrigues, elle fut présentée à Louis XV qui en tomba éperdument amoureux. Le roi âgé de 58 ans, voulut faire de cette jeune femme sa favorite officielle, ce qui ne pouvait se concevoir sans qu’elle fut mariée et titrée.
Jeanne Bécu épousa donc le frère ainé de son précédant amant, le comte Guillaume du Barry, que l’on s’empressa de renvoyer sur ses terres, moyennant une petite compensation. L’ascension de la petite Jeanne est alors fulgurante ; ainsi succédant dans le cœur du roi à Madame de Pompadour, la jeune et très jolie comtesse du Barry bénéficia de largesses royales et reçu domaines, équipages et bijoux en quantité astronomique. Rien ne résiste à cette beauté hors du commun.
Elle s’intéressa également aux beaux-arts et contribua à l’essor du néoclassicisme, faisant notamment appel à l’architecte Ledoux qui bâtit le pavillon de musique de son domaine de Louveciennes. Elle organise soirées, concerts, bals. Elle dépense sans compter. Son train de vie était éblouissant. En 6 ans, c’est-à-dire jusqu’à la mort de Louis XV, la belle avait dépensé plus de 12 millions de livres, entre 1768 et 1774, elle consacra plus de 2 millions de livres à l’achat de pierres précieuses.
Louis XV passa commande d’une pièce d’exception aux joailliers Böhmer et Bassenge, un collier estimé à 1 600 000 livres (soit environ 72 000 000 euros actuel !). Mais la mort de Louis XV avait interrompu les tractations. Par la suite, le collier fut proposé par 2 fois à la reine Marie-Antoinette qui le refusa, jugeant le bijou trop coûteux. Ce bijou sera plus connu sous le nom du « collier de la reine ».
Hélas, la roue finit par tourner.
A la mort de Louis XV, son protecteur, survenue en mai 1774, le nouveau roi Louis XVI délivra une lettre de cachet qui relégua la comtesse du Barry de très longs mois dans un couvent. Fini la vie de château, les fêtes, les repas somptueux, le quotidien est désormais un austère couvent, sombre et humide. La punition durera jusqu’en octobre 1776, date où Louis XVI lui signe son bon de sortie. La comtesse conserva toutefois une pension de 100 000 livres par an. La comtesse du Barry s’empressa de rejoindre son château où elle vécut avec l’agréable compagnie du duc de Brissac et la vie de la comtesse repris un court normal, fêtes, banquets, chasses à cour, etc… Le 10 janvier 1791, le duc de Brissac donnait une fête dans son hôtel parisien et la comtesse y assistait comme il se doit. Alors que dans son château de Louveciennes, des voleurs très bien informés de son absence, en profitèrent pour lui dérober une énorme quantité de bijoux, évaluée à 1 500 000 livres ! Quand la comtesse du Barry s’aperçut du vol, elle entra dans une colère monstre, affichant de la sorte sa richesse à une époque où il ne faisait pas bon de rappeler que l’on devait sa fortune à sa qualité de maîtresse du roi.
La suite dans Monnaies & Détections n° 120
En 1237 après JC, la ville Riazan située à 200 km au sud-est de Moscou, Russie, fut assiégée par l’armée mongole. Les troupes des Mongols étaient dirigées par le Tsar Batu Khan, petit-fils du célèbre Gengis Khan ! Ils réussirent à prendre la ville, Riazan fut entièrement pillée et rasée, la grande majorité des habitants furent exécutés ! Par la suite, la ville fut reconstruite, un peu plus au sud, et la forêt recouvrit les restes du vieux Riazan. Un premier trésor y fut officiellement découvert en 1822, puis plusieurs autres au cours des deux siècles suivants. Début 2021, les archéologues russes, ont lancé une nouvelle recherche sur les bords de la rivière Orca, là où fut trouvé le trésor de 1822 et un nouveau trésor a été découvert.
Un bel ensemble de torques, colliers, pendentifs et lingots, le tout en argent, 32 artefacts cachés là, entre la fin du onzième siècle et le début du douzième, la datation du dépôt a surpris les archéologues, il est antérieur à la prise de Riazan par les Mongols et fut donc caché avant 1237…
Les fibules ornées d’oiseaux, de chevaux ou de masques humains
Suivi d’une correspondance avec les fibules à ailettes (Essai)
Quand on observe les fibules dites « kräftig profilierte » (profil trapu), on remarque que ces artefacts provenant d’Europe Centrale et datant du 1er siècle présentent effectivement une bonne impression de solidité sous un aspect paraissant rustique, mais des variantes nous proposent aussi de grandes finesses d’exécution et des surprises singulières.
Au delà des classiques le plus souvent à décor simple, les fibules dites « en ancre » (mais ce sont peut-être des cornes ou des antennes) nous offrent quand même une grande variété… Quand on tourne ou retourne la fibule suivante, il apparaît un animal aux yeux grands ouverts, ou bien n’est-ce que de l’imagination ?
Sur celle-ci le profil est classique.
Mais vue de face c’est d’un seul coup une découverte étonnante : un masque humain digne de l’art africain mais avec une coiffure ressemblant tout à fait à la Vénus de Brassempouy.
À comparer : une autre fibule avec un masque sur l’arc elle aussi, dommage son ressort a disparu.
Plus rares, les fibules à visage humain en relief sur l’arc.
La suite dans Monnaies & Détections n° 117
Un nouveau trésor découvert au célèbre temple de Sri Bhramaramba Mallikarjuna, avec un nom pareil, c’est en Inde. Plusieurs dépôts ont déjà été découverts, dans et autour du temple, cette fois c’est un ouvrier qui a trouvé un petit pot en laiton caché dans un mur. Le pot contenait 15 pièces d’or, 3 bagues en or et 18 pièces d’argent ! Les monnaies sont toutes des monnaies anglaises datant de l’époque coloniale et avaient cours entre 1880 et 1913. L’Inde a des lois bien particulières concernant les trésors, celui-ci ayant été découvert dans le temple, il est considéré comme appartenant aux divinités… Même les archéologues n’y auront pas accès…
Source : newindianexpress.com
En or et en argent liquide, c’est la somme saisie par la police en région parisienne après l’arrestation d’un gang spécialisé dans les vols de bijoux en or. Une équipe de faux plombiers et faux policiers qui cambriolait principalement des personnes âgées, avec le coup classique du faux plombier pris en flagrant délit ou suivi des faux policiers… L’or, refondu de façon quasi-systématique, était revendu en Allemagne…
Source : leparisien.fr
Tags : bijoux, détecteurs de métaux, détectoristes, or, Paris, prospecteurs
Le 29 novembre dernier, un vol sans précédent a eu lieu au Musée de la Voute Verte, situé à Dresde en Allemagne. Ce Musée a la particularité d’exposer une des plus belles collections de bijoux anciens d’Europe, il est d’ailleurs surnommé « le Musée des trésors », avec une collection de plus de 4000 bijoux ! Les voleurs, qui se sont introduit de nuit après avoir fait brûler un transformateur électrique (qui a eu pour effet de couper le courant dans tout le quartier et désactiver les alarmes…), n’ont eu le temps de fracturer qu’une vitrine, mais le butin est tout de même estimé à 1 milliard d’euros ! Parmi les bijoux dérobés, un superbe collier de diamants ayant appartenu à la reine Amélie Auguste de Bavière (1801-1877), le bijou ayant le plus de valeur, parmi ceux volés étant une décoration originaire de Pologne, l’Étoile du Diamant Royal Rose, de l’Ordre de l’Aigle Blanc d’Auguste II le Fort, qui a été créée en 1705 par Auguste II (1620-1733) en Pologne. Un mandat de recherche international a été lancé par Interpol…
Source : thefirstnews.com
Suite des n° 91 & 99. En 2015 des archéologues américains découvraient la tombe d’un guerrier minoen ayant vécu 1500 ans avant notre ère, une tombe contenant un fabuleux trésor ! Parmi les centaines d’artefacts, de nombreuses bagues et bijoux en or et une intaille gravée sur une agate avec une finesse de sculpture inimaginable pour l’époque (M&D 99).
Les fouilles se poursuivent toujours et deux nouvelles tombes viennent d’être découvertes à proximité de celle du Griffin Warrior. Quelques superbes bijoux en or ont déjà été exhumés, un pendentif portant une gravure d’un visage « humain » assez étrange, soit l’individu avait de grandes oreilles soit c’est très stylisé… Un objet en or dit « à double argonaute », dans la mythologie grecque, les argonautes étaient des héros liés au mythe de la Toison d’or. Et enfin, une superbe chevalière en or représentant deux taureaux et des épis de blé, une bague vieille de 3500 ans !
Source : thehistoryblog.com
La légende du trésor de bijoux de Marie-Antoinette
Vendu le 14 novembre 2018 chez Sotheby’s à Genève pour plus de 31 000 000 euros, un fantastique collier en perles et diamants, ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Voilà la somme impensable déboursée par un collectionneur pour acquérir cette pièce unique et légendaire. Oui, légendaire, car on a tout écrit sur le fameux trésor de la reine Marie-Antoinette, composé de fastueux bijoux en perles, diamants, rubis et tant d’autres merveilles. On ne compte plus les articles et ouvrages en tout genre parus sur le sujet. Un nombre incroyable d’auteurs ont émis des hypothèses plus loufoques les unes que les autres, car en réalité ce trésor en bijoux de la reine Marie-Antoinette n’a jamais existé…
Voici pourquoi ! Petit retour en arrière
En 1770, Marie-Antoinette a 14 ans lorsqu’elle épouse le dauphin Louis Auguste de France qui a juste un an de plus qu’elle. Ce mariage politique et diplomatique est le chef-d’œuvre de la mère de la mariée, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Il vise à consolider l’alliance franco-autrichienne face aux ambitions prussiennes. Cette alliance est loin de faire l’unanimité à Versailles et l’on se méfie rapidement de la jeune dauphine, bientôt surnommée « L’Autrichienne ». Mince, souple et très jolie, la jeune dauphine a le teint frais et délicat, de beaux yeux bleus, une bouche mutine et des cheveux blonds et épais, une taille fine et une gorge voluptueuse. Mais ce que l’on remarque le plus, c’est sa grâce, sa légèreté lorsqu’elle se déplace et son adresse lorsqu’elle fait la révérence. Cette jeune femme deviendra la dernière grande reine de France… et sa destinée est tragique.
En 1774, à la mort de Louis XV, Marie-Antoinette devient reine de France. Aimant les fastes de la cour, elle n’hésitait pas à puiser dans les finances publiques pour satisfaire son goût du luxe. Son mari de roi, Louis XVI, dirigea le pays en prenant garde de ne pas froisser sa douce épouse. Pendant tout le règne de Louis XVI, Marie-Antoinette a disposé à titre privé d’un nombre considérable de bijoux, certains tirés du fond dit « des joyaux de la couronne », véritable trésor de la monarchie, dont Marie-Antoinette ne pouvait jouir pour son seul et unique bénéfice. Et pourtant, elle puisa largement dans ce fond en faisant extirper, démonter, retailler des pierres qu’elle faisait ensuite remonter pour la création de nouveaux bijoux dont elle devenait patrimonialement la seule propriétaire. Cette évaporation d’une grosse partie des joyaux de la couronne avait été parfaitement mise en évidence à l’occasion du dernier inventaire réalisé lors de la saisie au profit de la nation en 1792 et entreposée dans un garde-meuble à Paris. Le tout fut opportunément volé avant qu’un ultime inventaire soit réalisé.
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 108
On m’a proposé de fouiller une maison de XVIe siècle, il y a quelque mois. La bâtisse est belle, l’extérieur est propre et bien entretenu au vu des photos envoyées mais le propriétaire n’a pas de véritable histoire trésoraire qui pourrait me décider à le faire, tout juste un vague racontar de bijoux cachés dans le pigeonnier par un ancien propriétaire et conté par un voisin. Il possède cette maison depuis onze ans. Finalement, comme il insiste au fil des mois, je me dis qu’il me cache peut-être quelque chose et puis cela fait un bon moment que je n’ai pas fouillé de baraques et j’aime ça. Allez ! Rendez-vous est pris entre Noël et le premier de l’an en terre poitevine après accord mutuel sur le contrat de recherche.
Après l’incontournable café de bienvenue, l’histoire de la maison débitée, le proprio me fait faire le tour de l’ensemble, il y a écurie, chenil, plusieurs autres dépendances, une belle tour de guet et un pigeonnier. Je sais parfaitement que ma journée de recherche ne me permettra jamais de tout faire minutieusement et que je vais devoir faire des choix.
Alors ne trainons pas, au boulot !
Je commence par les dépendances qui ne sont pas bétonnées au sol, celui-ci et les murs passés au crible ne me permettent que de trouver deux monnaies et un bouton sans intérêt. Quoi ? Même pas une petite monnaie argent de la Restauration à se mettre sous la dent ? Qu’à cela ne tienne, j’attaque dans la foulée les greniers, car il y a toujours un espace vide entre le plancher du grenier et le plafond de l’étage en dessous et ce sont des caches potentielles courantes. Je découvre une espèce de pièce dans laquelle il faut quasiment descendre en rappel parce que l’ouverture est étroite et ne nous permet pas d’utiliser la force des bras pour descendre. Je trouve parmi les sempiternels remblais qui jonchent le sol de ce type de grenier, très exactement 10 monnaies de cinq centimes Lindauer et deux bagues identiques de petit diamètre, en pacotille. Soit c’est un gamin dont les poches se sont retournées quand il est descendu dans le boyau, soit c’est son petit pécule planqué et retrouvé par votre serviteur. Je zappe les poutres du grenier car le toit a été refait et les artisans qui travaillent continuellement sur de vieilles demeures n’ont pas les yeux dans leurs poches !
… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 104
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