MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juillet, 2014

Trouvaille 76.17

Peu courante la trouvaille de Régis ; une pépite d’or montée en pendentif ? Comment le propriétaire a pu perdre cela sans la chaine ? Autre monnaie pas si fréquente que cela à trouver avec son appareil, il s’agit d’un écu de 5 francs de Louis XVIII 1822 W (Lille), frappée à 4 839 410 exemplaires, ce qui en fait une frappe courante. La monnaie est dans un état B+ et se négocie à peine au dessus de sa valeur métallique 20 €.

Les deniers de la période cathare

Du denier de Raimond VI de Toulouse
au denier de Simon de Montfort

Chrétienté – Hérésies – Répression dans la société féodale française. Pourquoi des mouvements hérétiques apparaissent-ils à partir de la fin du XIe siècle ?

Au milieu du XIe siècle, certains hauts personnages religieux sont partisans d’une réforme de l’Église. Ils veulent qu’elle se dégage de la féodalité et plus précisément qu’elle échappe à l’emprise des laïcs. Cette réforme aurait pour but d’astreindre simultanément l’ordre des gens d’Eglise à la chasteté et l’ordre des laïcs à la vie conjugale, car, en effet, au XIe siècle, l’adultère est monnaie courante, la répudiation est largement pratiquée, les déviances sexuelles de toutes sortes attestées : polygamie, viol, prostitution… autant d’actes hors la loi à la morale chrétienne.

Le mouvement réformateur va triompher avec l’élévation sur le trône pontifical d’un des plus fermes partisans du changement : Grégoire VII (1073-1085) qui va orchestrer la rénovation de l’Église : la réforme grégorienne est mise en œuvre.

Croire selon l’Eglise de Rome

Du XIe au XIIIe siècle, tous les habitants de l’Occident sont chrétiens catholiques, à l’exception de quelques communautés juives et musulmanes.

L’Église cherche à diriger l’existence quotidienne des fidèles.

Deux sortes de croyances coexistent au Moyen Age : la première est celle des Élites, des lettrés, comme les clercs ; la deuxième est la croyance populaire, celle des laïcs, c’est-à-dire de plus de 95 % de la population. Les élites traditionnelles respectent le dogme chrétien. Ils expriment leur foi en un Dieu composé de trois entités distinctes et égales qui forment la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Leur croyance s’appuie sur la lecture de la Bible et des écrits des Pères de l’Église, ces auteurs antiques dont les œuvres font autorité dans l’interprétation des textes sacrés. Dans les campagnes, les croyances populaires sont moins conformes au dogme : culte des esprits de la fertilité, culte des esprits de la forêt ou d’animaux, superstitions locales et pratiques païennes se mêlent à des éléments chrétiens.

Les croyants cherchent à assurer leur Salut, c’est-à-dire une vie éternelle dans l’Au-delà. Pour eux, le Christ viendra à la fin des temps juger les vivants et les morts. A partir du XIIIe siècle, se diffuse l’idée qu’il existe, avant le Jugement Dernier collectif, un jugement particulier qui concerne chaque âme.

L’Au-delà s’organise en deux espaces : le paradis, où reposent les âmes purifiées, et l’enfer, où les âmes damnées souffrent pour l’éternité. Sur les différents supports iconographiques (enluminures, bas reliefs, etc.), l’enfer est toujours représenté comme un lieu de souffrance régi par des démons plus féroces les uns que les autres. La difficulté à faire accepter cet avenir pousse le clergé, à partir du XIIIe siècle, à penser qu’il existe un espace intermédiaire, le purgatoire, dans lequel les âmes ni bonnes, ni mauvaises se purifient un temps indéterminé, avant d’accéder au Paradis. …

Lisez la suite dans Monnaies & Détections n° 76

Ceinture médiévale

Superbe découverte à l’actif d’archéologues irlandais. Sur le site du château de Caherduggan, ils ont découvert dans un puits une ceinture en cuir ornée de nombreux blasons et décorations. Le cuir est en parfait état, conservé dans de la vase depuis le 14 ou 15e siècle !

Source : Rubicon Héritage

Trouvaille 76.16

Bonjour, tout d’abord merci pour la qualité de votre magazine qui m’a déjà permis d’identifier de nombreuses trouvailles. Cette fois c’est à moi de vous soumettre l’une d’elle faite en labour : une superbe petite bague gallo romaine en or et intaille en cornaline (d’après des compères de forum). Je l’ai un peu redressée à la main mais je ne forcerai pas plus de peur de l’abimer. Chose étonnante je n’ai pourtant trouvé aucune monnaie romaine ou ancienne dans ce champ, les plus vieilles trouvailles étant les traditionnelles savos. J’en déduis donc que j’étais hors contexte archéologique.
Mais dans le doute pouvez-vous confirmer l’époque d’origine de cette bague ? Merci d’avance. Trouvaille effectuée dans le Calvados, Matthieu

Un champ de toute manière ne contient plus de strates archéologiques… oui il s’agit d’une jolie bague en or massif à section ronde avec un léger épaulement pour faciliter l’incrustation de la pierre. Cette dernière, une cornaline, ne semble pas être gravée. Jolie trouvaille sauvée des engins agricoles… Vous êtes un protecteur du patrimoine ! Impossible pour vous néanmoins de la déclarer, sans avoir des problèmes avec la loi actuelle…

Les casques sans fil Golden Mask WS 101 et WS 103

« Utilisables sur la majorité des détecteurs de métaux… »

Casque WS 101 déplié

Trop souvent considéré, par certains, comme secondaire, le casque audio s’avère indispensable, pour une question de discrétion (surtout en ce moment, où il faut se faire tout petit !), pour ne pas perdre des signaux réponses sur cibles petites ou profondes. Cependant, il s’avère aussi fastidieux d’utilisation, en particulier sur des zones à forte concentration de végétaux. On vit tous régulièrement la désagréable expérience d’accrocher, d’emmêler, plusieurs fois par sorties, le cordon du casque à des branches, buissons ou encore d’arracher le tout en posant un genou dessus, etc…

Il y a plus de 10 ans, la célèbre marque française de détecteur de métaux l’avait compris et s’était penchée sur ces inconvénients. Elle proposait déjà deux modèles de casques sans fil adaptables sur sa gamme d’appareils. Encore plus fort, l’annonce, il y a 5 ans, d’une vraie révolution : l’arrivée du premier détecteur fonctionnant entièrement sans fil !

Les divers avantages des casques sans fil pour notre loisir sont incontestables. Beaucoup de marques, d’importateurs, de revendeurs, de particuliers s’y sont essayés avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, avec la technologie numérique digitale continuellement en développement (téléphonie, informatique, musique, vidéo, jeux), on trouve de tout, à tous les prix, avec tous les systèmes de fonctionnement possible.

Le choix est souvent difficile et le résultat décevant, à cause d’un matériel pas forcement bien adapté à une utilisation spécifique aux détecteurs de métaux, et ce, quel que soit le prix d’achat (décalage des réponses audio, interférences extérieures ou avec l’appareil, coupures et mauvaise qualité du son, autonomie médiocre, etc.). Ainsi, quand un produit spécialement dédié fait son apparition, il est toujours intéressant de savoir de quoi il en retourne vraiment.

Dans le numéro 75 d’avril-mai, à l’occasion du « Banc d’essai » sur le détecteur GM 4 WS PRO, j’ai eu l’opportunité de tester le casque GMWS 103. Entièrement satisfait des résultats obtenus, je n’ai cependant pas pu étendre l’expérience à d’autres détecteurs du fait que le transmetteur était incorporé à l’appareil.

Aujourd’hui les établissements Golden Mask proposent deux modèles de casques sans fil, dont le GMWS 103 avec transmetteur audio externe afin d’équiper tous ses autres modèles de détecteurs. Il s’avère qu’ils peuvent aussi s’adapter sur la grande majorité des appareils, toutes marques confondues !

LE MATERIEL, MECANIQUE ET ALIMENTATION

Les deux casques, de couleur noire, sont entièrement pliables, compacts, faciles à transporter car livrés avec des housses de rangement rigides. Ils sont fournis avec…

La suite dans Monnaies & Détections n° 76