MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Catégorie : Brèves

Tabatière en or

Une rare tabatière en or du XVIIIe a été acquise aux enchères, une vente Sotheby’s, par le National Museum de Stockholm, Suède. En or bicolore, jaune et rose, ornée de diamants et d’un portrait du Roi de Suède, Gustave III (1746-1792). Gustave III fut assassiné de plusieurs coups de pistolet au cours d’un bal masqué, un complot dû à la noblesse suédoise, quelques jours après la mort du roi, le tueur à gages du nom d’Anckarström eu la main coupée (celle qui tenait le pistolet) et fut décapité ! La tabatière, dite royale, datée vers 1775 a atteint la somme de 194 000 euros…


Source : sothebys.com

712 Grammes

La société « Metal Cyclone » basée en Australie a annoncé la découverte d’un nouveau gisement d’or natif, dans la région de Pilbara. Des carottages ont permis la découverte d’un riche filon d’or dans une veine de quartz, plusieurs spécimens (de l’or sur quartz) ont été remontés, le plus gros bloc contient à lui seul 712 grammes d’or ! Le cours de l’or, atteignant en ce moment des sommets, l’action du groupe « Metal Cyclone » a fait dans la foulée un bond spectaculaire…


Source : thewest.com.au

Coup de Bol

C’est vraiment, le cas de le dire, une découverte qualifiée de spectaculaire, réalisée par des archéologues à Nimègue, Pays-Bas. Lors d’une fouille des tombes sur un site romain, un superbe bol en verre bleu a été découvert, spectaculaire, car ce bol qui a environ 1 800 ans est comme neuf, pas une fissure, pas un seul éclat !
Les spécialistes pensent que ce bol provient de la ville romaine de Vetera en Germanie, l’actuelle Xanten allemande située à quelques kilomètres de Nimègue. Ce type de bol en verre était obtenu par moulage, les rayures étaient dessinées alors que le verre n’était pas totalement figé, quant à la couleur bleue, elle est le résultat d’un mélange d’oxyde métallique avec le verre en fusion. Plusieurs tombes ont ainsi livré de la vaisselle et des bijoux, les fouilles se poursuivent…


Source : artmajeur.com

Du plomb qui vaut de l’or

Insolite, un lot de 20 plombs d’imprimerie, des caractères mobiles, a été vendu aux enchères à Lyon. Ces plombs d’imprimerie furent découverts par des chercheurs d’or qui fouillaient et orpaillaient les boues du fleuve qui traverse la ville de Lyon, la Saône, au début du 19e. Les plombs furent datés du 15e siècle, ce qui en fait un des lots de plombs mobiles, parmi les plus anciens connus à ce jour en France. Le lot qui était resté dans une collection privée était estimé entre 3 000 et 5 000 euros, il a atteint la somme record de 65 000 euros ! Le prix comprend 25 % de frais, soit 52 000 nets, pour le vendeur, ce qui nous met le plomb d’imprimerie à 2 600 euros pièce ! Voilà une histoire à méditer. Pour les prospecteurs, si vous avez déjà trouvé ou si à l’avenir vous découvrez des plombs d’imprimerie similaires, prêtez-leurs plus d’attention, on ne sait jamais…


Source : la gazette de l’hôtel Drouot

Un trésor de 3 000 ans

Pour une jeune fille de 13 ans ! Encore une belle histoire qui nous vient d’Angleterre « on trouve autant de trésors en France, mais il ne faut pas le dire… ». Milly, 13 ans, prospecte depuis peu avec son père dans la région de Hertfordshire, au cours de sa troisième sortie avec son détecteur XP orx, dont elle porte fièrement les couleurs (sur son teeshirt), Milly n’a pas dérogé à la chance de la débutante, elle a obtenu un bon signal, quand c’est le cas, elle appelle son père qui creuse pour elle, pas bête Milly !
Et là, est apparue une hache en bronze ! Puis une deuxième et une autre… Au bout de 25, son père qui devait commencer à fatiguer, s’est résolu à prévenir les archéologues, comme le veut la loi anglaise. La fouille en règle du site a délivré 65 morceaux de bronze, dont une grande quantité de haches à douille en plus ou moins bon état, probablement le dépôt d’un fondeur. C’est tout de même un beau trésor, surtout pour une troisième sortie ! Maintenant, le rêve de Milly c’est de trouver de l’or, elle n’est pas la seule, et avec une telle chance ça ne devrait pas tarder, c’est tout le mal qu’on lui souhaite pour 2022…


Source : bbc.com

310 kilos

C’est le nouveau record du monde, concernant les pierres précieuses et plus particulièrement les saphirs, un saphir de 310 kilos !
Une incroyable découverte réalisée au Sri Lanka, dans une mine de saphir à Honora, dans la région de Ratnapura, surnommée la « ville des pierres précieuses » et elle porte bien son surnom, c’est dans cette ville que fut découvert en 2016 et par hasard, le plus gros gisement de saphir étoilé du monde !
Ce saphir, exposé pour la première fois le 12 décembre dernier, n’est pas étoilé, sous de puissants spots de lumière blanche, il révèle une belle couleur bleu pâle assez uniforme. Le Sri Lanka est un des plus gros producteurs de saphir au monde, la production et l’exportation de l’année 2020 étant d’environ 500 millions de dollars. Un chiffre à comparer à cette gemme de 310 kilos, soit environ 2,5 millions de carats, à ce niveau on n’est plus à 100 carats près… Le saphir a été présenté en grande pompe, avec moines bouddhistes et louanges de remerciements à Bouddha, et le propriétaire de la mine peut le remercier, Bouddha, le gros caillou bleu étant estimé à environ 100 millions de dollars !


Source : huffingtonpost.fr

Broche médiévale en or !

Cardigan, à l’ouest du pays de Galle, Angleterre, début décembre, alors qu’il vient de finir sa journée de travail, David Edwards se dit qu’il a encore une heure devant lui, avant que la nuit ne tombe, une heure pour prospecter avant de rentrer à la maison, David a une passion : la chasse au trésor !
Et ce jour-là, la chance va lui sourire, alors qu’il prospecte le champ d’un de ses amis agriculteurs, David découvre pour la première fois de l’or ! Et pour une première, c’est une première hors du commun, pas une banale pièce de monnaie, même en or, mais une rarissime broche médiévale en or pur 24 carats et ornée d’émeraudes ! Enfin, une seule émeraude pour être exact, les trois autres sont malheureusement manquantes…
La broche a été datée du 13e siècle, son poids est de 4,3 grammes, les premières estimations sont extrêmement larges… 10 000 euros minimum, voire plus de 100 000 euros dans une vente aux enchères ! À suivre…


Source : dailymail.co.uk

Contrebande d’or et de rubis

Le Mozambique a, d’après un récent rapport d’enquête, subi une perte colossale avec la contrebande d’or natif, une perte sèche, évaluée pour la seule année 2021 à quatorze tonnes d’or ! Et une quantité, non chiffrée, de rubis. Depuis la découverte, en 2011, et l’exploitation officielle de la mine de rubis de Montepuez, la mine a produit environ 530 millions d’euros de rubis ! Le filon de Montepuez produit à lui seul, 50 % de la production mondiale de rubis ! Mais, visiblement, une grande quantité de pierre et d’or sort clandestinement du Mozambique.
Ceci dit, la France n’est pas mieux lotie, officiellement la Guyane perd 10 tonnes d’or par an ! Ce chiffre était déjà le même il y a dix-quinze ans… On est donc sûrement plus près des 15 tonnes par an, voire bien plus ! À 52 000 euros le kilo, ça donne une somme d’argent gigantesque, avec un tel budget, on pourrait par exemple construire un hôpital ultramoderne et faire face à n’importe quelle pandémie, ce qui serait bien utile en Guyane…


Source : lefigaro.fr

Trésor martelé

Un trésor de 14 pièces d’argent martelées et une pièce d’argent portugaise, découvert par un prospecteur anglais dans la région de Gloucester. La découverte qui remonte à fin 2020 vient d’être classée « trésor » selon la loi anglaise, une clé en fer et des fragments en bronze, sans doute un récipient, ont aussi été trouvés. Les monnaies anglaises sont principalement des gruau et des demi-gruau, la monnaie la plus ancienne du trésor étant un gruau du roi Édouard IV frappée entre 1464 et 1470, valant à l’époque huit pence et un shilling. La plus petite monnaie est un farthing en argent, quart de penny, d’Henri VIII frappé par l’archevêque Thomas Cranmer entre 1533-1556 à Canterbury.
Les monnaies d’argent martelées sont le Graal des prospecteurs anglais, les plus petites composées d’argent assez pauvre, sont très difficiles à détecter… Un beau petit trésor, dont la valeur reste à définir et qui sera partagé entre l’inventeur et le propriétaire du terrain.


Source : gazetteseries.co.uk

Le trésor de « Grand Bon Dieu »

Ou plus précisément du bois du grand Bon Dieu, situé à Thuin en Belgique, Région wallonne. Le bois du grand Bon Dieu doit très certainement son nom à son passé, c’était une place forte gauloise de la tribu des Nerviens, un oppidum ! Le site est cité par césar lui-même dans La guerre des Gaules, il fut exploité de façon clandestine par des chasseurs de trésor dans les années 80 / 90, il a fallu aux archéologues belges, un édifiant rapport de l’université d’Amsterdam publié en 2012 pour que les Belges, prévenus donc par leurs voisins hollandais, réagissent…
Un beau lot de statères découverts pour la plupart isolés les uns des autres, ou en petites quantités de quelques monnaies a été présenté à la presse, plusieurs lingots et lingotins d’or ont aussi été découverts. C’est le site gaulois le plus riche en pièces d’or, connu en Belgique à ce jour, autant dire que les prospecteurs qui sont passés les premiers ont dû en ramasser une très grande quantité ! Il y avait très probablement un atelier monétaire sur le site. Des bijoux, des pièces de chars et des épées de prestige ou d’apparat ont été mis au jour, un site immense de douze hectares, sur lequel les fouilles sont prévues jusqu’en 2023. Le « Bois du grand Bon Dieu » n’a pas encore livré tous ses secrets…


Source : rtbf.be