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Contrebande d’or et de rubis

Le Mozambique a, d’après un récent rapport d’enquête, subi une perte colossale avec la contrebande d’or natif, une perte sèche, évaluée pour la seule année 2021 à quatorze tonnes d’or ! Et une quantité, non chiffrée, de rubis. Depuis la découverte, en 2011, et l’exploitation officielle de la mine de rubis de Montepuez, la mine a produit environ 530 millions d’euros de rubis ! Le filon de Montepuez produit à lui seul, 50 % de la production mondiale de rubis ! Mais, visiblement, une grande quantité de pierre et d’or sort clandestinement du Mozambique.
Ceci dit, la France n’est pas mieux lotie, officiellement la Guyane perd 10 tonnes d’or par an ! Ce chiffre était déjà le même il y a dix-quinze ans… On est donc sûrement plus près des 15 tonnes par an, voire bien plus ! À 52 000 euros le kilo, ça donne une somme d’argent gigantesque, avec un tel budget, on pourrait par exemple construire un hôpital ultramoderne et faire face à n’importe quelle pandémie, ce qui serait bien utile en Guyane…


Source : lefigaro.fr

La carte au trésor

Un trésor a été révélé dans un no man’s land. Une carte détaillée, qui a été financée par l’Etat et que le Bureau des Ressources Géologiques et Minières a réalisé.

Pour la modique somme de 40 millions d’euros un Inventaire des Ressources Minérales de la Guyane a été dressé. La publication de ces cartes a coïncidé avec la vague d’orpailleurs clandestins, les garimpeiros, qui a déferlé sur le département français d’Amérique du Sud. Si les dignes fonctionnaires se défendent explicitement de la moindre corrélation entre pointer du doigt les paillettes et voir se multiplier les chantiers clandestins, implicitement il n’en est pas de même. “Vingt ans pour dresser la carte d’un trésor et ne pas publier les résultats ?! Cela aurait été absurde” conclut un ancien directeur. Il n’a pas l’air gêné que l’argent public ait manifestement servi à ouvrir le poulailler en grand à tous les renards brésiliens bienheureux de venir jouer à cache-cache avec les quelques malheureux gendarmes perdus dans la jungle amazonienne et française. Tant pis pour les tribus d’Indiens ou de Marrons qui, en plein cœur d’une zone de biodiversité soi-disant protégée, avalent le mercure répandu dans les rivières (il faut 1,3 kg de mercure pour amalgamer 1 kg d’or) et transitant par le poisson pêché dans les fleuves et les rivières opportunément désignés par le BRGM entre 1975 et 1995.

Cette 500 $ du Suriname contient probablement de l’or illégal.

La suite dans Monnaies & Détections n° 115

La montagne de l’or

Elle est sensée contenir pour 150 tonnes d’or ! Et c’est en France, ne courez pas chercher votre détecteur, c’est en Guyane… plus précisément dans la région dite de Paul Isnard, à environ 125 km de Saint Laurent du Maroni. Des carottages réalisés par la société canadienne Colombus Gold, laissent espérer un filon exceptionnel, des demandes de permis d’exploitation pour une mine à ciel ouvert ont été déposées. Si un accord est trouvé, le début d’exploitation est prévu pour 2020. Il n’y a, à l’heure actuelle aucune mine de cette envergure en Guyane, l’orpaillage se faisant sur des sites de moindre importance. Une série TV passe en ce moment sur la chaine canal+, le titre « Guyane », série qui montre assez bien le quotidien de chercheurs d’or clandestins. Le Gouvernement français saisi, bon an mal an, entre 5 et 12 petits kilos d’or clandestin, sur une production « clandestine » estimée à 5/10 tonnes par an ! On peut d’ailleurs se demander comment on peut arriver à de tels chiffres et surtout une telle différence entre les saisies et la supposée réalité ? Ça laisse plutôt penser que la quantité d’or sortie clandestinement est bien plus importante…
Sources : francetvinfo.fr

L’or de Guyane au début du XXe siècle

FOLIE DE L’OR

Les cours de l’or n’ont jamais été aussi hauts, une sorte de folie, digne d’une autre époque, voit la multiplication d’échoppes ou d’entreprises spécialisées dans le rachat de métaux précieux. L’or est partout : dans les médias, à la télé, dans les journaux où l’on est sans cesse sollicité par ces nouveaux négociants un brin opportunistes…

C’est une ruée moderne en France. Tous les débris, vieux bijoux, poussières d’or, sont méticuleusement traqués… pour être revendus. Mais, à la différence du célèbre « rush » californien du XIXe siècle, celui-ci pourrait être nommé : « Ruée vers l’or des fonds de tiroirs ». Rien de bien glorieux en somme.

Paradoxalement, même si le prix de l’or s’envole, les entreprises industrielles modernes d’exploitation d’or natif, ne suivent pas cette tendance financière à la hausse. L’exploitation de l’or est très encadrée et soumise à de nombreuses lois qui brident tout excès. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 63