Depuis maintenant des années, des chasseurs de trésors fouillent l’épave du « Whydah Gally » le dernier navire du pirate Black Sam ! Samuel Bellamy de son vrai nom, ses deux bateaux furent coulés par une tempête en 1717 dans la baie de Cap-Cod, Massachusetts, États-Unis. Les dernières recherches ont permis la découverte d’un conglomérat de monnaies, d’argent et d’or ainsi que des ossements provenant de six pirates ! Les deux navires, le Whydah et le Marie Jane, avaient environ 220 hommes d’équipage et transportaient un fabuleux trésor, le fruit de plus de cinquante abordages sur des navires marchands ! Depuis une dizaine d’années, les chercheurs possèdent l’ADN d’un descendant de Samuel Bellamy et ils espèrent bien finir par le retrouver, au moins un morceau… Ce qui mettrait fin au mystère, car si officiellement Black Sam est mort sur le Whydah en 1717, personne n’en est vraiment sûr !
Trois ans plus tard, un homme fut pendu pour acte de piraterie à Cap-Cod, il affirmait être Samuel Bellamy et fut pendu sous ce nom ! Le mystère perdure, à suivre…
Toute l’histoire Back Sam, en détails, dans Monnaies & Détections n° 80.
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Découverte en 2005, l’épave du Rooswijk, navire hollandais de la Compagnie des Indes Orientales fit naufrage en janvier 1740 sur un banc de sable au large du Kent, Angleterre. Aucun des 250 membres d’équipages, soldats et passagers, n’en réchappa, c’est d’ailleurs le hasard d’un déplacement de sable sur le haut fond qui est à l’origine de la découverte. Les archéologues anglais et hollandais qui exploitent l’épave y ont trouvé un beau trésor de monnaies, des dollars d’argent mexicain, en parfait état et frappées pour le plus grand nombre entre 1735 et 1738. Le navire étant considéré comme militaire, sa cargaison appartient aux Hollandais. La fouille n’étant pas finie et personne n’ayant retrouvé d’archive, on ne sait pas ce que transportait le Rooswijk, il est donc possible que l’épave réserve encore de belles surprises…
Source : theguardian.com
En 1802, la frégate anglaise le Mentor, partie de Grèce pour l’Angleterre, coulait corps et bien en Mer Égée. Elle transportait alors, pour le compte de Lord Elgin, 7e du nom – et accessoirement ambassadeur de Sa Majesté pour l’Empire ottoman –, un fabuleux trésor ! Dont des éléments arrachés au Parthénon ! Les plus belles frises du Parthénon, le plus célèbre temple grec, consacré à la déesse Athéna Parthénos, déesse de la guerre et de la sagesse (en admettant que les deux soit compatibles), sont toujours conservées au British-Museum, les Grec les réclamant depuis des décennies, sans succès…
Mais les merveilles du Parthénon furent ramenées en plusieurs fois, le Mentor en transportait une partie. Dès son naufrage, Lord Elgin engagea des plongeurs d’éponges qui réussirent à renflouer une partie de la cargaison. Les rapports de l’époque disent clairement que tout ne fut pas récupéré, c’est sur cette base que des archéologues, qui ont réussi à localiser l’épave, la fouillent à nouveau. Un trésor de monnaies, de bijoux et de quelques statuettes, a déjà été trouvé, pour l’instant aucun élément du Parthénon, mais tous les espoirs sont permis…
Source : thetimes.co.uk
Ruben Collado, profession chasseur de trésor ! Ruben a annoncé début mai, avec un plaisir non dissimulé, à la presse internationale, que le Gouvernement uruguayen lui accordait le droit de fouiller une épave. Il s’agit de celle du Lord Clive, navire de guerre britannique de 60 canons, coulé par les batteries espagnoles en 1763 face à la colonie de Sacramento (Uruguay). L’épave fut découverte par Ruben et son équipe en 2004. Il aura fallu onze ans de négociations avec le Gouvernement uruguayen pour trouver un accord ! qui finalement sera de 50/50 entre le Gouvernement et l’équipe de chasseurs de trésor, mais les frais sont pour eux… Et ils vont être assez élevés : plusieurs tonnes de roches recouvrent l’épave, mais le butin estimé semble être à la hauteur. D’après les archives, le Lord Clive, parti guerroyer pour 3/4 ans transportait de nombreux tonneaux de rhum, de mercure, 60 canons et surtout 100 000 pièces d’or ! Les fouilles débuteront début août, à suivre…
Source : http://artdaily.com
Une équipe de plongeurs archéologues a réalisé une belle découverte au large de la Sicile. Une épave antique, qui aurait coulé il y a environ 2 600 ans, contenait 39 lingots d’orichalques ! D’après Platon, l’auteur antique le plus prolixe sur l’Atlantide, les Atlantes auraient eu, une attirance toute particulière pour l’orichalque, ce métal aurait été pour eux, aussi précieux que l’or ! L’orichalque est un alliage, proche du laiton moderne, plus jaune que le cuivre il s’oxyde beaucoup moins et de par sa couleur on peut le confondre avec l’or. Seulement, il y a plusieurs pourcentages de métaux différents, qui permettent d’obtenir de l’orichalque et on ne sait toujours pas ce qu’utilisaient les Atlantes, en admettant qu’ils aient existé…
Les Romains ont eux aussi, utilisé l’orichalque, notamment pour frapper des sesterces, comme ce Trajan bien jaune, découvert de visu dans des boues de curages, il brillait au soleil comme de l’or et ce jour-là, avant de le prendre en main, j’aurais aussi pu croire au mythe de l’Atlantide…
Source : discovery.com