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Articles taggés ‘épave’

Le retour de Black Sam, le pirate !

Depuis maintenant des années, des chasseurs de trésors fouillent l’épave du « Whydah Gally » le dernier navire du pirate Black Sam ! Samuel Bellamy de son vrai nom, ses deux bateaux furent coulés par une tempête en 1717 dans la baie de Cap-Cod, Massachusetts, États-Unis. Les dernières recherches ont permis la découverte d’un conglomérat de monnaies, d’argent et d’or ainsi que des ossements provenant de six pirates ! Les deux navires, le Whydah et le Marie Jane, avaient environ 220 hommes d’équipage et transportaient un fabuleux trésor, le fruit de plus de cinquante abordages sur des navires marchands ! Depuis une dizaine d’années, les chercheurs possèdent l’ADN d’un descendant de Samuel Bellamy et ils espèrent bien finir par le retrouver, au moins un morceau… Ce qui mettrait fin au mystère, car si officiellement Black Sam est mort sur le Whydah en 1717, personne n’en est vraiment sûr !
Trois ans plus tard, un homme fut pendu pour acte de piraterie à Cap-Cod, il affirmait être Samuel Bellamy et fut pendu sous ce nom ! Le mystère perdure, à suivre…
Toute l’histoire Back Sam, en détails, dans Monnaies & Détections n° 80.


Source : divernet.com

Navire Ottoman

Une équipe de recherche sous-marine, baptisé Enigma Shipwrecks, a découvert au large du Liban une zone contenant au moins douze épaves ! Des épaves grecques (hellénistiques) romaines, islamiques et ottomanes ; la plus grande de toutes était une épave ottomane, elle a coulé vers 1630 ! Le navire mesurait 140 pieds, environ 43 mètres de long, pour un poids en ordre de marche estimé à 1000 tonnes ! D’après les chercheurs, il était vraiment énorme pour l’époque, et aurait pu transporter deux navires de taille normale, en 1630, sur son pont ! La fouille de l’épave se poursuit, une collection de porcelaines de Chine a déjà été renflouée à l’aide d’un robot filoguidé. C’est la première fois que l’on découvre de la porcelaine chinoise de cette époque sur une épave en mer Méditerranée…


Source : thehistoryblog.com

900 bouteilles !

Une équipe de chasseur de trésors a réalisé un beau coup sur une épave en mer Baltique. Ils ont découvert un navire de transport Suédois, le Kyros, qui fut coulé en mai 1917 par un sous-marin allemand. Ce navire transportait ce jour-là une grande quantité d’alcool vendue par la France à la Russie. Par 77 mètres de fond et pendant plus d’une semaine, des robots filoguidés ont exploré les restes de l’épave et remonté une à une, quelques 900 bouteilles ! 600 flacons de Cognac et 300 de Bénédictine, une liqueur qui existe toujours sous le label Bacardi. Il y a encore de l’air entre le liquide des bouteilles et les bouchons de ces dernières, on suppose donc qu’elles sont encore buvables… Car personne n’a osé goûter !
Il y a une bonne raison pour ne pas en avoir débouché quelques-unes, il y a quelques années des plongeurs avaient découvert des bouteilles de champagne sur une épave, là aussi en mer Baltique, les bouteilles furent vendues plus de 10 000 euros la bouteille ! Et les plongeurs regrettèrent vraiment d’en avoir bu plusieurs le jour de la découverte…

Source : cnn.com

 

Le Boeing B17 type G est l’un des bombardiers les plus célèbres de la Seconde guerre mondiale. Ce quadriréacteur, long de 23 mètres et d’une envergure de 35 mètres, a une hauteur d’environ 6 mètres et pèse près de 15 tonnes. Chacun de ses moteurs a une puissance de 1200 chevaux. Vulnérable dans ses premières versions le B 17 est rapidement équipé de 13 mitrailleuses qui le protègent des chasseurs ennemis. Il a un rayon d’action de près de 3000 kilomètres et il peut voler à 483 km/h jusqu’à une hauteur dépassant 10 500 mètres. Depuis les bases de l’US Air Force situées au Royaume-Uni, dès 1943, il participe à de nombreux bombardements contre l’Allemagne nazie et, en 1944, à la bataille de Normandie. Son équipage est composé de 10 hommes (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un mécanicien, un opérateur radio et quatre mitrailleurs) et il est capable d’embarquer plusieurs tonnes de bombes. Il est surnommé « Flying Fortress » (la Forteresse volante). De temps à autre, la presse annonce la découverte d’une épave d’un Boeing B 17 utilisé pendant la Seconde guerre mondiale. En juin de cette année, les services d’archéologie maritime de l’Institut flamand de la Mer ont indiqué qu’un Boeing B 17 type G a été retrouvé dans les fonds marins de la mer du Nord, au large des côtes belges.

La découverte fortuite de l’épave

Pour la Radio-télévision belge de la Communauté française : « c’est une découverte archéologique importante car c’est une épave quasi complète d’un bombardier américain Boeing B 17 type G qui a été retrouvée en mer du Nord ». La RTBF précise que « son état en fait une découverte de choix car il est très rare de retrouver un avion aussi bien conservé ». La découverte remonte à l’été 2017, lors de travaux d’installation de câbles sous-marins permettant l’interconnexion des réseaux électriques entre le Royaume-Uni et la Belgique, mais elle n’a été divulguée qu’à la fin de ces travaux. Ainsi tout pillage de l’épave a été évité.

ERRATUM: La légende sous la pièce d’une couronne de Tristan Da Cunha de 2016 est erronée, la légende correcte est : « une couronne frappée dans l’île Tristan Da Cunha ».

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 105

Alex Storm, le chasseur de trésor

Les journaux canadiens ont annoncé le décès d’Alex Storm, connu dans le monde des chasseurs de trésor pour avoir écrit plus d’une centaine de livres sur le sujet et surtout pour avoir trouvé plusieurs trésors. Son premier fut sans doute le plus célèbre.
En 1965 au large de Cap-Breton, Nouvelle Écosse, au Canada, Alex Storm (à gauche sur la photo) et deux de ses amis, Harvey MacLeod et David MacEachern, découvraient l’épave du Chameau et son trésor !
Navire français construit en 1718 à Brest, le Chameau assura la liaison avec la province française du Québec pendant cinq ans, sous le règne de Louis XV, jusqu’à son naufrage en 1725. 316 personnes y périrent. Lors de son naufrage le Chameau transportait une importante somme en pièces d’argent pour assurer la paye de l’armée. Il faudra attendre 240 ans pour qu’Alex Storm remette la main dessus en 1965 et entre dans la légende des chasseurs de trésor !
Un trésor composé de 6 958 pièces d’argent, des écus de 8 livres et d’environ 500 pièces d’or, principalement des Louis d’or, sans oublier les canons en bronze et de nombreux autres artefacts qui furent renfloués. Malgré plusieurs procès intentés contre lui (il y a toujours des jaloux quand vous trouvez un trésor) Alex Storm fut reconnu inventeur et propriétaire du trésor, la vente officielle d’une partie des monnaies en 1971, rapporta plus de 200 00 dollars !
Source : nytimes.com

Les trésors du Rooswijk

Découverte en 2005, l’épave du Rooswijk, navire hollandais de la Compagnie des Indes Orientales fit naufrage en janvier 1740 sur un banc de sable au large du Kent, Angleterre. Aucun des 250 membres d’équipages, soldats et passagers, n’en réchappa, c’est d’ailleurs le hasard d’un déplacement de sable sur le haut fond qui est à l’origine de la découverte. Les archéologues anglais et hollandais qui exploitent l’épave y ont trouvé un beau trésor de monnaies, des dollars d’argent mexicain, en parfait état et frappées pour le plus grand nombre entre 1735 et 1738. Le navire étant considéré comme militaire, sa cargaison appartient aux Hollandais. La fouille n’étant pas finie et personne n’ayant retrouvé d’archive, on ne sait pas ce que transportait le Rooswijk, il est donc possible que l’épave réserve encore de belles surprises…
Source : theguardian.com

Le bombardier mysterieux

Un avion particulier

Le 10 novembre 1943, le Heinkel He 111 portant l’immatriculation GL+ET décolle de Cazaux.
Cet appareil n’est pas un He 111 standard, c’est un appareil d’essai. Il appartient à l’unité spéciale « Erprobungsstelle Süd » qui essaie les nouveaux matériels et cet avion est utilisé pour tester les derniers modèles de viseurs.
Pendant l’été et l’automne 1943, l’Erprobungsstelle a déjà fait plusieurs vols avec cet appareil dans les environs de Cazaux et de Millau, en lâchant des bombes afin de valider la précision de ce nouveau type de viseur.
Ce 10 novembre 1943, parmi l’équipage de 5 personnes : Willy Dennert est le pilote (2) et Herbert Waschk est le commandant de bord (3).
Herbert Waschk a déjà été décoré à plusieurs reprises : le 5 novembre 1942, en particulier, il a reçu la « Croix allemande » en or (4).

Un vol d’essai qui s’achève de manière dramatique

L’appareil décolle sans problème et part vers l’est. Mais peu après Albi, à 5 000 mètres d’altitude, le moteur gauche prend feu. Cet incendie dérègle les commandes de vol.
L’avion devient incontrôlable (5). Le pilote réussit à sauter en parachute alors que les quatre autres membres d’équipage, piégés dans le Heinkel 111 en détresse, s’écrasent avec l’avion.
Il est vraisemblable que les quatre passagers ont été plaqués à la paroi du fuselage par la force centrifuge, énorme dans un avion en vrille.
A l’impact, l’appareil est pulvérisé et le pilote est le seul rescapé. L’armée allemande vient récupérer les quatre corps, puis, quelques jours plus tard, évacuera les restes de l’avion en réquisitionnant les chars à bœufs des environs. Seuls quelques débris minuscules subsistent, enfoncés dans la terre.

Découverte de l’avion

Par un pur clin d’œil de l’histoire, nous arrivons sur le site de crash (6) jour pour jour 70 ans après l’accident. Toutes les autorisations administratives ont été obtenues en amont auprès des services compétents, de la DRAC, et aussi auprès des propriétaires du terrain (7). Ceux-ci nous ouvrent grand leur porte. Le grand-père de la famille qui a été témoin du crash nous relate ses souvenirs de l’évacuation de l’épave.
Sur le terrain, le travail de recherche commence et les pièces apparaissent.
Les fragments retrouvés sont en mauvais état car le champ a longtemps été labouré et la charrue est destructrice pour les fins morceaux d’aluminium, déjà malmenés par le crash.
Un grand nombre de scories (8) nous confirme qu’un incendie a eu lieu et les fragments de peau tordue de l’avion laissent imaginer la violence du choc.
Des composants de l’appareil revoient le jour : de la tuyauterie, des composants d’équipements, de la tôle froissée (9).

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 92

 

Les trésors du Mentor

En 1802, la frégate anglaise le Mentor, partie de Grèce pour l’Angleterre, coulait corps et bien en Mer Égée. Elle transportait alors, pour le compte de Lord Elgin, 7e du nom – et accessoirement ambassadeur de Sa Majesté pour l’Empire ottoman –, un fabuleux trésor ! Dont des éléments arrachés au Parthénon ! Les plus belles frises du Parthénon, le plus célèbre temple grec, consacré à la déesse Athéna Parthénos, déesse de la guerre et de la sagesse (en admettant que les deux soit compatibles), sont toujours conservées au British-Museum, les Grec les réclamant depuis des décennies, sans succès…
Mais les merveilles du Parthénon furent ramenées en plusieurs fois, le Mentor en transportait une partie. Dès son naufrage, Lord Elgin engagea des plongeurs d’éponges qui réussirent à renflouer une partie de la cargaison. Les rapports de l’époque disent clairement que tout ne fut pas récupéré, c’est sur cette base que des archéologues, qui ont réussi à localiser l’épave, la fouillent à nouveau. Un trésor de monnaies, de bijoux et de quelques statuettes, a déjà été trouvé, pour l’instant aucun élément du Parthénon, mais tous les espoirs sont permis…
Source : thetimes.co.uk

Le trésor du Lord Clive

Ruben Collado, profession chasseur de trésor ! Ruben a annoncé début mai, avec un plaisir non dissimulé, à la presse internationale, que le Gouvernement uruguayen lui accordait le droit de fouiller une épave.  Il s’agit de celle du Lord Clive, navire de guerre britannique de 60 canons, coulé par les batteries espagnoles en 1763 face à la colonie de Sacramento (Uruguay). L’épave fut découverte par Ruben et son équipe en 2004. Il aura fallu onze ans de négociations avec le Gouvernement uruguayen pour trouver un accord ! qui finalement sera de 50/50 entre le Gouvernement et l’équipe de chasseurs de trésor, mais les frais sont pour eux… Et ils vont être assez élevés : plusieurs tonnes de roches recouvrent l’épave, mais le butin estimé semble être à la hauteur. D’après les archives, le Lord Clive, parti guerroyer pour 3/4 ans transportait de nombreux tonneaux de rhum, de mercure, 60 canons et surtout 100 000 pièces d’or ! Les fouilles débuteront début août, à suivre…

Source : http://artdaily.com

Sur la trace des Atlantes…

Une équipe de plongeurs archéologues a réalisé une belle découverte au large de la Sicile. Une épave antique, qui aurait coulé il y a environ 2 600 ans, contenait 39 lingots d’orichalques ! D’après Platon, l’auteur antique le plus prolixe sur l’Atlantide, les Atlantes auraient eu, une attirance toute particulière pour l’orichalque, ce métal aurait été pour eux, aussi précieux que l’or ! L’orichalque est un alliage, proche du laiton moderne, plus jaune que le cuivre il s’oxyde beaucoup moins et de par sa couleur on peut le confondre avec l’or. Seulement, il y a plusieurs pourcentages de métaux différents, qui permettent d’obtenir de l’orichalque et on ne sait toujours pas ce qu’utilisaient les Atlantes, en admettant qu’ils aient existé…

Les Romains ont eux aussi, utilisé l’orichalque, notamment pour frapper des sesterces, comme ce Trajan bien jaune, découvert de visu dans des boues de curages, il brillait au soleil comme de l’or et ce jour-là, avant de le prendre en main, j’aurais aussi pu croire au mythe de l’Atlantide…

Source : discovery.com