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Monnaies et Détections
Tibère a trouvé ce bracelet d’un poids de 75 grammes et d’une circonférence de 26cm peut-être en cuivre, trouvée dans le 83. Il s’agit d’un bracelet de forme simple aux extrémités indifférenciées et de tige concave. Un simple décor de motifs rectilignes est présent aux deux extrémités sous la forme de traits parallèles gravé. Age du bronze ancien.
Et un de plus ! Finalement, on pourrait en faire un article interactif, à la manière des pointes de flèches de Palmela. Qu’en pensez-vous ? Ce second boîtier à miroir est un peu différent des précédents passés dans la revue et est donc le numéro 3. Sa forme est un peu plus ovalisée, et le décor sur la face arrière n’évoque rien de particulier pour nous, peut-être une arborescence. Sur l’autre face apparaît nettement une figure géométrique ; c’est un objet non identifié de forme générale triangulaire. Mais l’usure par frottement ne nous permet pas d’avoir une vue d’ensemble nette.
Le boîtier comporte une charnière et un système d’ouverture avec sécurité. La différence réside surtout dans le type de décoration, plus élaborée que pour la boîte précédente, et dans la bélière qui fait office de système de fermeture. La bélière est en même temps dans l’axe d’ouverture alors qu’elle est à quatre-vingts degrés sur le boîtier précédent. Allez, c’est dit : si vous avez une boîte ou un boîtier à miroir, faites-le-nous savoir. On démarre un autre article interactif, après les pointes de Palmela, les boîtes à miroirs. Mais il n’est pas sûr que vous puissiez alimenter facilement cette rubrique.
Un très beau spécimen d’une boite à miroir de la fin du XIII siècle avec charnière et bélière. Pour plus d’information se reporter à l’article paru dans le N° 135 sur les boites à miroirs
Pierre, dans le Tarn trouvé ce peson octogonal irrégulier qui pèse 300g avec une inscription en lettres modernes I point T. Nous n’avons pu trouver aucune référence pour ce marquage et le poids ne correspond à rien de précis dans les poids ancien. Il peut s’agit d’une fabrication artisanale pour un usage bien précis. MO**
Vous êtes certainement un lecteur récent de Monnaies & Détections, car il ne se passe pas deux ou trois numéros sans que l’on publie une trouvaille de plaque-boucle mérovingienne comme la vôtre. Il ne s’agit donc pas d’une fibule, mais d’une plaque mérovingienne dont il manque la boucle qui était fixée sur les deux « bras troués » à l’avant. Votre plaque est bien conservée, certainement étamée, avec trois cabochons qui sont en fait les têtes de rivets de fixation sur le cuir de la ceinture. La décoration est gravée en creux, une succession de courbes et d’arabesques. À noter la flèche ou lance, peu courante en gravure sur ces plaques… Datation au VIIe siècle. Parlons maintenant de votre sesterce. Vous indiquez un poids de 10,5 g, ce qui correspond au dupondius. L’identification de l’empereur est plus hasardeuse, mais on réduit les hypothèses grâce à la première lettre lisible qui est un M. Il nous reste, pour cette époque, quatre empereurs avec des légendes commençant par cette lettre : Commode, Marc Aurèle, Caracalla et Diaduménien. Excluons ce dernier, plus rare et avec une coiffe moins fournie en général, excluons aussi Caracalla qui a un visage plus rond. Il nous reste Commode et Marc Aurèle. Le revers pourrait être le salut à l’auguste. Bien entendu, on ne peut trancher avec certitude vu l’état de la monnaie et la titulature illisible.
Daniel, en Ariège, a trouvé cette monnaie en billon attribuée à Philippe IV, une monnaie appelée un Toulousain : avers : +PHILIPPVS REX Lys, revers : TO LA CI VI entrecoupé de deux lys. Référence LAF 239. La monnaie est en état TB+, cotée à 120€.
C’est fou le nombre de prospecteurs qui trouve une monnaie ou un objet à l’œil nu…de toutes façons, avec la nouvelle loi du patrimoine même trouvé à l’œil, cela ne vous appartient plus et c’est la propriété de l’état proxénète. Autant assumer sa passion et sa désobéissance civile. Le cas et la demande de Pierre sont symptomatiques d’une partie des prospecteurs qui flippe grave: Envoi par courrier pour anonymat pour un objet d’une banalité sidérante, mais, impossibilité pour nous d’avoir les renseignements complémentaires ? Poids et diamètre de votre anneau ? Age du capitaine ? Si vous voulez une identification, donnez-nous tous les informations nécessaires !
Trois mois de pluies, des champs détrempés, de l’herbe qui pousse à foison, plus de possibilités de détecter mes landes arides tellement l’herbe est touffue et épaisse, je ne reconnais plus mes paysages habituels de prospection terrestres. Je suis donc restreint dans les zones de prospection à faire et j’ai moins détecté ces dernières semaines. Dans le même laps de temps, Thierry et un autre lecteur, nous ont envoyé, sans se concerter, des articles traitant du même thème, le recyclage de vos trouvailles. Bien sûr, la voilà la solution quand, temporairement notre espace détection se réduit ! Cela passe bien évidemment par des petites concessions, accepter de porter un sac de détection plus lourd avec certaines ferrailles qu’on aurait tendance à laisser au fond du trou, mais, on a tous à y gagner. Une planète plus propre et un bon restau à l’œil de temps en temps.
Vous remarquerez dans ce numéro que l’on a utilisé un papier différent de celui que vous avez l’habitude de voir, on se doit de faire des économies quand tout augmente autours de nous constamment. Alors soutenez nous, privilégiez l’abonnement sur le blog à l’instar de toute autres formes d’achat. Pensez que notre unique sponsor, XP, nous soutient sur deux pages et que les 66 autres pages sont dédiées à la lecture de vos articles.
Bonne prospection
Gilles Cavaillé
Bonjour, abonné à votre magazine depuis peu et détectoriste
depuis quelques mois, je viens de faire cette trouvaille dans une
vigne du 66, au sud de Perpignan. Le module est très petit, environ
11 à 12 mm, certainement en cuivre. Il semblerait qu’il y
ait une femme et un enfant sur une face et sur l’autre le blason
catalan. Après plusieurs recherches sur internet, je m’en remets
à vous pour l’identification… Merci à vous.
Il s’agit d’un ardit de Charles Ier pour Puigcerda : frappé
entre 1525 et 1556. Avers : écu losangé, aux quatre pals,
au-dessus une couronne, dans un cercle perlé. Légende
autour CAROLVS+D+G+REX. Revers : la Vierge debout,
avec l’enfant Jésus. Légende autour, entre cercles perlés.
+AVE+G+PLENA+DOM. Je vous salue Marie, pleine de grâce,
le Seigneur… La monnaie est très fatiguée sa valeur reste très
faible…
David dans les Bouches du Rhône nous a envoyé cette boucle
médiévale identique à la 136.28 avec des restes de dorures. L’ardillon
est manquant, la plaque et la boucle sont décorées, pour la
première, par ce qui semble être un arbre mort sur un rocher ?
Quatre trous correspondant aux rivets sont présents. La boucle
offre un large replat où pouvait se poser l’ardillon, replat gravé
de trois A identiques en pointillé. Datation du XIIIe siècle.
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Nov.20,2024
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