MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘trouvailles’

Trouvaille 26.34

Dans le département soixante dix neuf Yann vient à peine de nous envoyer cette trouvaille , un sceau  et son empreinte en positif dans de la cire. Le sceau est en bronze, nous n’avons pas une photo d’ensemble de celui ci  qui permet une première datation en fonction de la forme extérieure. La matrice présente une forme stylisée d’épée ? entourée de trois rameaux végétaux , sur le coté droit de l’épée en haut présence de deux lignes perpendiculaires renflées en leur milieu et se touchant par les extrémités et reproduit trois fois à l’identique à une échelle un peu plus grande régulièrement. Cela pourrait symboliser un épi de blé. Deux formes , l’une ovoïde , l’autre constituée de traits  restent inidentifiables. Ces symboles me font penser à une écriture style Restauration au XVI° siècle sous toutes réserve.

quant au sceau en question,  il s’agit du sceau d’un marchand de la fin du XVIe s  dont le monogramme est constitué au centre d’une clé à 3 dents dressée et recoupée d’un décor peut – être tiré des deniers au chatel tournois ( deux annelets reliés par une barre horizontale ) 

jacques

Trouvaille 26.33

Stéphane dans l’Aude a trouvé ce beau florin de Jean II le bon pour le Languedoc et cet as d’emporiae

Jean II le bon 1350-1364  S IOANNES B heaume pointé saint jean baptiste debout de face tenant un bâton sommé d’une croix. Revers : fleur de lys au type florentin et la légende FRANTIA.  titre 0,906 millième d’or fin poids de 3,496 et un cours de 24 sols tournois.

L’état de la monnaie avoisine le TTB,  un même exemplaire est présent sur une vente sur offre très récente à Marseille à 1200-1500 euros, prix que je juge trop élevé , comptez 800-850 euros

La monnaie suivante est en bronze , il s’agit d’un as d’emporia province de Gironne au premier siècle avant jesus christ. Avec la tête casquée de Pallas à droite avec une légende difficile lisible mais qui devrait s’apparenter à C CAT CO CAQ . le revers montre Pégase le cheval ailé à droite , à l’exergue se situe le nom de la ville et sur cet exemplaire on ne  distingue que  trois lettres  de EMPORIT. La monnaie n’est pas en état jugé satisfaisant pour être collectionnable.

Trouvaille 26.32

Acheté par Cédric sur une brocante, celui ci nous demande si c’est bien une monnaie qui a été monté en médaille. Je ne pense pas, le teston d’Henri III est en argent de bon aloi, cette reproduction est en bronze . Il apparaît peu probable que cela soit un faux d’époque et  c’est une intention curieuse  que de fabriquer cet objet pour en faire une médaille. Mais tout est possible.

Trouvaille 26.31

:Bruno , ariégeois de souche  prospecte sur le versant espagnol de ses montagnes  natales, il nous a ramené ces deux monnaies provenant bien évidement  d’Espagne. Le petit denier est connu pour être trouvé jusque dans la haute Garonne  assez fréquemment, il s’agit d’un denier de Jacques premier roi d’Aragon  portrait à gauche du roi couronné avec la légende ARA GON. Au revers, croix double pointée entourée de des lettres IACOBUS REX. Jacques I° dit le conquérant( en catalan on dit Jaume et en castillan Jaime) ( ce qui peut augurer de la difficulté à unifier cette grande dame qu’est l’Europe) est né le 2 février 1208 à Montpellier il est mort en 1276 à Valence en Espagne. Il fut roi d’Aragon, comte de Barcelone et seigneur de Montpellier, roi du royaume de Majorque. Fils de Pierre II le catholique qui fut tué à la célèbre bataille de Muret  par  l-armée de Simon de Montfort. Il partagea son domaine royal entre ses deus enfants : Pierre III d’Aragon  qui reçoit l’aragonais , Valence et Barcelone et Jacques II qui hérite de Majorque la Cerdagne et, le Roussillon .Voilà pour la petite histoire, et cette monnaie , malgré l’ensemble cohérent qu’elle présente ne dépasse pas les trente euros  d’estimation. Bien inférieur au plaisir que l’on a de la trouver en détection.

 La suivante est bien plus rare  et plus tardive, elle provient de Ferdinand II  roi d’Aragon de 1452 à 1516.. tête couronnée de face du roi avec la légende FRDINANDUS DEI GR R le revers présente l’écu du Roussillon surmonté d’une croix pattée accostée de deux besants. La croix coupant la légende suivante :ARAGONUM F—HSO—- légende que je n’ai pu identifier. L’écu est accosté de deux lettres IC , la première pour un réal le C est la lettre d’atelier pour Sarragosse C’est une monnaie courante en Espagne de valeur moyenne de 80 € le deux réals et le quatre réals sont plus rares

Trouvaille 26.30

très joli statère  trouvé par Laurent dans l’Eure, ce monnayage provient d’une peuplade de la basse-seine. Attribué de la fin du troisième siècle au début du second aux éburovices,, il s’agit d’un hemistatère au sanglier représentant à l’avers  un profil a gauche  avec en dessous un s couché et un sanglier à l’envers. Il y a aussi un motif constituée de stries parallèles Le revers reprend le cheval a droite à la crinière perlée  surmonté d’un aurige à l’horizontale sous les pattes de l’équidé un sanglier aux soies hérissées a droite est présent. Monnaie en excellent état de conservation , le poids  nous aurait permit de connaître la division de cette monnaie.. en cas de statère comptez deux mille euros en estimation

Trouvaille 26.28

Michel dans le Languedoc  avec les trouvailles suivantes, un patchwork  de petits objets divers de toutes les époques, en bas a droite ce sont deux boutons d’aspect modernes, il me semble voir  tout à coté une extrémité de bouterolle en bronze en forme de fleurs de lys (XIII° siècle), l’objet suivant  comporte un motif floral et un trou de rivet peut être une applique, vient un bouton  en alliage plomb avec six nodules entourant un nodule central d’époque typiquement antique. La rangée du haut  me laisse perplexe mis a part les deux petites boucles dont l’une de chaussures au XVI° siècle. A quoi servait cette décoration ouvragé de deux  fils de bronze torsadés et travaillés ensemble ? ou ce modèle réduit d’élément de grille en bronze et d’origine antique probable ? et c et élément rectangulaire avec une élément décoratif constitué d’une série de poinçon en forme de triangle rappelant lés déco mérovingiennes est ce une fibule ? le revers de cet élément aurait pu répondre certainement à cette question.

Trouvaille 26.27

Thierry  dans l’Aveyron, (un concurrent ou un collègue de Pierre ?)a trouvé ces deux objets du plus noble métal, une bague sur laquelle est serti un petit rubis  je pense,il est chaperonné par deux  petites boules d’or et le tout constitue le chaton de la bague qui est curieusement renforcé pour ne pas dire blindé par deux plaques d’or  sans motifs de part et d’autre du chaton et soudé sur l’anneau. la monnaie quant à elle est espagnole  et date de l’épopée des galions espagnols qui traversaient l’Atlantique les cales pleines des richesses du nouveau monde. C’est une monnaies en or de 2 ou 4 escudos datant du début du XVI° siècle de fabrication très fruste  60 euros en estimation de collection

Trouvaille 26.26

un panel des plus jolie trouvaille de Pierre dans l’Aveyron, deux alliances or certainement récentes, une petite plaque boucle et une contre plaque décoré d’un petit écu  barré  le tout d’époque XIII°-XIV° siècle mais ne provenant pas du même équipement car la largeur des deux n’est pas correspondante, la conservation est bonne et des traces de dorures sont encore apparents sur chacun des objets. En dessous , une très jolie pince à épiler en bronze d’aspect splendide avec belle patine olive  on aperçoit un liseré décoratif au niveau médian de la pince, une petite boucle du moyen age se trouve sur sa gauche suivie par une petite clé romaine du II au III° siècle. Vient ensuite un denier argent de la république romaine en excellent état attribué à P Plautius Hypsaeus en 60 avant Jésus Christ, tête de Neptune à droite un trident a l’arrière  P YPSAE SC au revers Jupiter sur un quadrige tenant un foudre  belle monnaie a   200 euros.
On continue avec une pointe de flèche à emmanchement en bronze datant de l’époque du même métal, Suivent une pléthore de petits objets , mais le plus intéressant et peu discernable a cause de la présentation qui ne permet pas de le remarquer, c’est une tête de lion la gueule ouverte qui devait être un bec verseur à l’origine et que l’on voit du dessus avec patine très sombre. on aperçoit un reste de fibule zoomorphe, un petit coeur en métal supportant un visage humain et morceau de métal indéterminée et ces fameuses roues de jouets prises pour le summum de la rouelle antique.