FÉDÉRATION FRANCAISE de DÉTECTION de MÉTAUX « S’unir pour réussir »
Créée en novembre 2019, la Fédération Française de Détection de Métaux (FFDM), structure de type Loi 1901 a pour ambition de faire reconnaître la détection de LOISIR par la France. Ce hobby, tel que le pratique la grande majorité des UDM, et qui consiste en un sauvetage du petit mobilier contenu dans la couche de labour, est actuellement interdit dans notre pays où les Utilisateurs de Détecteurs de Métaux sont stigmatisés et considérés comme des pilleurs.
En clair, nous voulons que les Utilisateurs de Détecteur de Métaux français puissent vivre leur passion et déclarer leurs trouvailles sans être inquiétés par la Justice.
Les fondateurs de la FFDM sont UDM de très longue date et ne sont liés à aucune boutique, la défense des intérêts de la communauté des Utilisateurs de Détecteur de Métaux est leur unique objectif. Aucun d’entre eux n’a le besoin ni l’envie de créer un business dans le domaine de la détection de métaux.
En France la majeure partie des UDM ne voient pas l’utilité d’adhérer à une association et préfèrent rester discrets. C’est une erreur ; elle fait le jeu de nos détracteurs, si les Anglais ont réussi à se faire entendre c’est en se regroupant en petits clubs, puis en associations et enfin en fédération. L’Union fait la Force est un adage valable dans tous les domaines y compris celui de la DM.
La période est propice, partout en Europe les choses bougent, nous devons réagir. Les quelques prospections inventaires que certaines DRAC semblent vouloir nous accorder ne sont destinées qu’à calmer nos ardeurs. La Détection de Loisir, ce n’est pas ça !
Bientôt la France finira par être le seul pays d’Europe du Nord où notre Loisir n’est pas reconnu !
C’est un comble dans la mesure où il faut savoir que certains archéologues français utilisent pour leurs travaux les données apportées par les UDM étrangers.
En effet, les bases PAS, PAN, MEDEA, DIME et FindSampo sont connectées au portail archéologique européen AriadnePlus qui est une ressource pour tous les archéologues d’Europe.
Les UDM français sont ainsi exclus de ce système collaboratif alors même que la France est censée contribuer à la construction et au renforcement de l’Espace européen de la recherche. L’INRAP est non seulement l’un des partenaires les plus importants du projet ARIADNEplus mais elle a également piloté NEARCH. Financé pour moitié par l’Europe, ce projet a entre autre pour objectif de promouvoir une citoyenneté européenne.
Malgré cette apparente volonté de développer une archéologie qui implique le citoyen, la France ne semble pas respecter les textes européens quant à la Détection de Métaux. Les pratiquants font l’objet d’une stigmatisation à peine voilée, sont assimilés à des pilleurs et subissent une chasse aux sorcières orchestrée par les services archéologiques.
La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°111 …