MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Trouvaille 76.08

Envoyé par Rémy, l’objet est en argent avec un chas à l’extrémité la plus épaisse. Aiguille ? Très rare découverte à signaler que cette aiguille d’argent. En effet les aiguilles d’argent et de bronze trouvées dans les cimetières francs de Normandie (Londinieres, Envermeu, Parfondal) entre 15 et 20 exemplaires, étaient sur des guerriers et à leur ceinture, placées probablement dans des bourses d’étoffe ou de peaux,
aussi nous les considérons comme ayant fait partie de l’équipement militaire.
Quatre aiguilles de bronze d’Envermeu sont striées. Une aiguille en argent découverte à Douvrend en 1838 est également striée. Une autre aiguille en bronze fut découverte à Bénouville-sur- Orne (Calvados) en 1839, une autre à Choisy-le-Roi, près de Paris en 1751 dans le tombeau d’un gallo-romain du IVe siècle. Le nombre d’aiguilles découvertes dans l’hexagone ne dépasse pas les 30 exemplaires, encore plus rare en Angleterre, 3 aiguilles découvertes, 2 en 1771 à Kingston Down, comté de Kent, et une en 1851 dans le cimetière de Fairford. Le riche cimetière bavarois de Nordendorf, fouillé de 1850 à 1850 a donné quelques aiguilles, 8 exemplaires. Et pour terminer, la Belgique a fourni l’unique exemplaire trouvé à ce jour d’une aiguille en or, à Tournai dans le tombeau de Childeric. Elle a hélas disparu depuis…


Les deux monnaies suivantes sont deux belles monnaies de Rhodae. Ce sont des imitations bien sûr. Pour le détail voir 76.22 ; la première possède encore une beau portrait et est assez proche de l’original : comptez entre 450 et 500 €. Le portrait de la second est à droite, c’est plus rare mais l’usure est plus prononcée, même valeur !

Trouvaille 12.16

Christophe dans l’Aude est heureux de nous montrer ces deux trouvailles, Pour la monnaie, pas de problème , c’est le caviar du prospecteur Midi-Pyrénées qui se console avec les Rhodae ,de la non existence de statères dans la région. C’est une splendide  imitation de Rhodae drachme  en argent du comptoir grec en Espagne  assez proche de la frontière française de Perpignan. Ces monnaies ont eu un tel succès qu’elles furent imitées dans le sud ouest , on en trouve jusque dans le Lot et l’Hérault à un degré d’imitation qui s’estompe au fur et à mesure de l’indépendance artistique des graveurs dans le temps. A l’origine,  portrait de Perséphone , à gauche  un pendant  à l’oreille et collier de perles. Une rose au revers.. Sur cette imitation , le visage est levé vers le ciel, les traits sont plus grossiers, la pendeloque est présente mais on note l’absence du collier de perles. Présence d’une profonde griffure sur la chevelure, griffure ancienne qui n’est pas le fait d’un prospecteur pressé d’exhumer sa trouvaille comme c’est fréquemment le cas. Le revers est une simple rouelle à quatre rayons.

Le poids de cette monnaie n’est pas précisée par Christophe , mais je pencherais aux alentours de 4,3g  car on n’est au début de la période d’imitation. Belle monnaie estimée à 700 euros.

Pour le poids , je suis perplexe car je n’ai retrouvé sur aucun des maigres ouvrages que je possède à ce sujet, le même sujet stylisé qui semble être un visage. Au début je pensais à un poids espagnol, un peu à cause du style mais j’en doute maintenant. Espérons qu’un lecteur perspicace nous indiquera sa provenance dans le prochain numéro…

  • En réponse à votre interrogation sur le poids monétaire de style espagnole. Aprés une sérieuse observation, on observe au centre du revers, une attache circulaire (cercle plus sombre + largeur bien nette). L’ensemble est trés plat d’aprés l’image. D’aprés moi, il s’agit d’un bouton, car les dénéraux non pas d’attache au revers et sont plus épais ! Sincères Salutations    Gérald 78

C’est une possibilité, mais voici un agrandissement de la zone ou il devait dans ce cas y avoir une attache, difficile de confirmer votre proposition…