Bonjour à toute la rédaction, Décidément je trouve des bagues dans mon Lot et Garonne c’est la 3ème en 1 an! Voici quelques photos à fin d’en savoir un peu plus! Cette bague va à mon auriculaire et pèse 6,5 gr ; à pans coupés et le chaton fait 9 x 9 mm Elle est probablement en bronze. Encore merci pour la qualité de la revue dont je me délecte. JC (détectoristes débutant au Minelab 540)
Bague en bronze a pans coupés corbeille surélevée pyramidale et inversée bâte plate gravée en creux sur trois lignes dans un cartouche carré. Période probable VI-VIII° siècle
Bonjours j’ai détecté pendant quelques années aux alentours de Toulouse et j’avais trouvé cette jolie boucle fortuitement (trouvaille faite à 30km au sud de Toulouse) j’aimerais déjà la faire paraître dans votre super revue et avoir des informations de passionnés comme vous. Cordialement Christophe
Il s’agit d’une plaque boucle complète mérovingienne, elle est en bronze étamé de type aquitain (deuxième moitié du VII° siècle). Elle présente 5 bossettes. Il est intéressant de constater que ces dernières sont de tailles différentes pour les paires sur le corps de la plaque et la dernière est la plus volumineuse à l’extrémité (c’est très souvent le cas). Un cordon fait office de décoration à chaque base des bossettes La décoration de la plaque est symétrique par rapport à l’axe en longueur de cette dernière et diverses selon les cartouches. La base de l’ardillon est également décorée de la même manière que le cartouche transversal de la plaque et la boucle est de type plat avec deux bourrelets.
Très belle boucle wisigothique de type burgonde trouvée dans la haute Garonne par Luc : Pour un ensemble comme celui-ci, il faut un véritable appareil photo pour faire apparaitre les détails dans toutes leurs splendeurs. Magnifique plaque qui mérite d’être présenté à un professionnel de l’archéologie qui recherche l’information plutôt que l’accaparation de l’objet ! Plaque-boucle – boucle, et plaque – en bronze. Longueur de l’ensemble : 15,6 cm. Datation : VIIe siècle. La boucle porte un décor animalier à sa base. Mais l’intérêt principal de cet objet réside dans le décor de la plaque. Pourvue de huit rivets, elle est ornée sur son pourtour d’un entrelacs s’interrompant au centre de la partie supérieure pour laisser la place à une croix du type croix de Malte. Le décor principal se répartit en deux registres superposés. La scène du haut, maladroitement exécutée, peut être identifiée par comparaison avec les deux plaques-boucles de même type déjà connues : il s’agit de l’adoration des mages (les trois mages sont à gauche, faisant face à la Vierge assise sur un trône, portant l’enfant Jésus) ; en bas, deux chevaux montés par deux cavaliers se font face. Le caractère chrétien de l’objet est accentué par la présence d’une inscription sur le bandeau central. On lit : BALAN PROFETA HELIA. En dépit du fait que la partie droite est abimée et que cette inscription pourrait être incomplète, il s’agit manifestement d’une mention des prophètes Balaam et Elie.
Cet objet présente un intérêt archéologique certain : c’est une production régionale d’un type dont on ne connaît que trois exemplaires et seul celui-ci porte une inscription, la présence d’une inscription sur une plaque-boucle n’étant par ailleurs pas fréquente.
Les photos du revers permettent de comprendre le mode de fixation à la ceinture, qui n’est pas le plus courant pour le plaques-boucles de l’époque (le plus souvent il n’y a pas de deuxième plaque pinçant la ceinture comme ici, mais plutôt des tenons perforés venus de fonderie avec la plaque, qui traversent le cuir de la ceinture) cette plaque semble être un alliage à base de cuivre (« bronze »).. Les photos de la boucle sont elles aussi parlantes, grâce notamment à l’utilisation de la farine : il y a bien des animaux figurés : 2 tournés dans le même sens sur la base et 2 autres – réduits à l’avant du corps – face à face à l’extrémité. Il est important de noter que l’ardillon présent sur la première photo n’est pas d’origine. Deux hypothèses se posent soit c’est une réutilisation d’époque soit c’est l’inventeur qui l’a complété pour la photo….
Philippe dans les Pyrénées atlantiques a trouvé cette très jolie plaque boucle mérovingienne. Le décor ajouré, représente le combat d’un guerrier plantant son glaive dans le poitrail d’un animal mythique. Le décor est poinçonné de plusieurs ocelles typiques de période septième siècle.
plaque boucle étamée à décor géométrique deuxième moitié du VII° siècle. La boucle est large et présente deux petits bourrelets de part et d’autre de l’Ardillon. Elle est de plus décorée de trous faits au poinçons et en quiconque sur deux lignes tout au long de la boucle.. L’ardillon a une pointe courte très contrastée avec la largeur de sa base décorée d’un motif géométrique.La plaque, de forme trapézoïdale est délimitée par trois bossettes. Cette plaque a ceci de particulier qu’elle se prolonge d’une languette symétrique et opposée à la bossette terminale. Toute la plaque est recouverte de motif géométrique et l’ensemble est dans un excellent état de conservation. Bravo pour cette belle trouvaille Daniel
Julien dans le Bordelais nous montre « son grand couteau » comme il dit, de quarante cinq centimètres de long. En fer , le manche a disparu et devait être en . Sur la photo on distingue que le tranchant ne se faisait que d’un côté, il doit s’agir d’un scramasax mérovingien du VI° au VII° siècle. Dis- moi Julien ,tu n’aurais pas trouvé des plaques boucles de type aquitain récemment ?
Pour le plaisir des yeux , Christophe ,dans le département 41, nous envoie ces deux très joli spécimens de boucles mérovingiennes étamées et à décors géométriques( deuxième moitié du VII) siècle) ; Les boucles sont peu larges et présentent deux petits bourrelets de part et d’autre du repos de l’ardillon. Ces derniers ont des pointes courtes qui font contraste avec la base large circulaire et décorées d’un motif animalier( images floues, quel dommage!) Les plaques de formes trapézoïdales sont délimitées par respectivement onze et neuf bossettes quasiment hémisphériques sur le pourtour. Les plaques contiennent chacune deux cartouches , non identiques mais ressemblants par leur caractères. En effet sont associés, pour les deux plus petits motifs proches de l’ardillon ,deux visages stylisés en partie cachés par l’ardillon de face et dans le motif principal divisé en quatre parties distinctes. Il y a pour la première boucle des dessins géométriques gravés au burin et pour la seconde deux motifs d’animaux marins légendaires (dragons ?) Je suppose que, de par leur ressemblance, , ces deux plaques ont du être trouvées sur le même emplacement et datent de la même époque.
Antoine dans l’Aude a trouvé cette fibule ansée dissymétrique en bronze qui présente deux parties plates reliées entre elles par une anse sans décoration la partie la plus réduite possède trois digitations avec un décor central d’étoile ou de soleil. L’autre partie ne possède pas de digitations comme il est fréquent de le constater. Le décor est plus élaboré et consiste en une succession de V inversés pour une part et d’éléments géométriques symétriques par rapport à l’axe central pour une seconde part.On peut considérer cette fibule comme le prototype des fibules ansées symétriques et sa datation remonte par conséquent au début du VII° siècle et pourrait être d’origine wisigothique.
Le second objet trouvé est de période gallo romaine et il pourrait s’agir d’une applique décorative représentant un buste féminin ?. La taille de l’objet n’étant pas fournie , j’en resterai sur cette hypothèse.
Très belle plaque mérovingienne dont il manque toutefois la boucle. Elle est ornée d’entrelacs, décoration caractéristique très fréquente sur les plaques de ceinturons de cette époque.(2eme moitié du VII eme siècle)