MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Trésor de plage

Un beachcomber, prospecteur de plage, un Anglais Jay Cornick, a découvert avec son détecteur de métaux, l’été dernier sur la plage de Gorey située sur l’île de Jersey, une magnifique pointe de lance de l’âge du bronze ! C’est le plus grand et le plus complet (intact) des fers de lance découverts à ce jour sur les îles anglo-normandes pour l’âge du bronze, il n’y a que l’extrémité de la pointe qui est légèrement recourbé, probablement dû au mouvement dans les galets… La plupart de ceux découverts à ce jour l’ont été dans des trésors et ils étaient souvent cassés, volontairement, ou beaucoup plus petits que celui découvert par Jay Cornick.
Jay pensait avoir découvert un fer de lance plus récent, la plage est surplombée par le château de Gorey du 13e, c’est le conservateur du musée qui lui a expliqué que son fer de lance était bien en bronze, protégé pendant près de 3 000 ans de toute oxydation par la vase, il n’a pas de patine ! Encore plus fort, des restes de bois étaient présents sur la douille du fer de lance, identifiés comme de l’érable et datés entre 1207 avant JC et 1004 avant JC ! Cette découverte exceptionnelle est aujourd’hui exposée au musée de Jersey.


Source : Jersey Museum

Le roi des pirates

Henry Every, alias : Henry Avery, John Avary, Long Ben ou Benjamin Bridgeman… fut l’un des plus célèbres flibustiers anglais. Né en 1659, personne ne connait la date de sa mort, elle est donnée pour après 1696 !

Il serait mort en 1699 ou 1714, mais rien n’est moins sûr, sous un de ses nombreux noms d’emprunts.
En 1693, Henry Every est contremaitre sur le Duke, un navire anglais faisant partie d’une flotte de quatre vaisseaux armée à Bristol, Angleterre. Ces quatre navires ont pour but d’aller chercher des épaves de galions espagnols « chargés de trésors » ayant coulé dans la mer des Caraïbes ! Pour aller repêcher ces trésors, les Anglais doivent obtenir l’autorisation des Espagnols pour exploiter les épaves, seulement elle tarde à venir, les quatre navires dont le Duke, mouillent en baie de Corogne, capitale de la Galice à l’époque, pendant près de six mois et les marins anglais ne sont plus payés !
C’en est trop pour Henry Every, sous son impulsion 85 marins du Duke se révoltent (une mutinerie), et s’emparent du navire, les voilà devenu pirates ! Le Duke est rebaptisé « Fancy », Every est élu chef des pirates et en profite pour créer son pavillon, resté célèbre, un crâne de profil surmontant les deux tibias, qui eux sont un classique des pavillons pirates. Ils mettent les voiles vers l’Afrique occidentale. En chemin ils s’associent à deux petits sloops, des navires de pirates plus petits ce qui les rend plus maniables à l’attaque et ils se lancent dans les abordages…

La suite dans Monnaies & Détections n° 118

Le destin du Lancaster ME685

5 avril 1944

Toulouse n’a pas encore été trop touchée par les bombardements alliés. Mais ce soir-là, les sirènes hurlent, un bombardement mené par la Royal Air Force débute. Des dizaines de bombardiers quadrimoteurs « Lancaster » arrivent d’Angleterre (2).

Dans un premier temps, un bombardier rapide « Mosquito » du squadron 617 piloté par Léonard Cheshire (3) « marque » l’objectif. Il envoie des marqueurs avec une très grande précision sur la cible, l’usine Latécoère de Montaudran où la Luftwaffe effectue la maintenance de ses appareils. Leonard Cheshire a préparé cette mission avec le plus grand soin, il a même rencontré le fabricant du Mosquito, Geoffrey de Havilland pour s’assurer que son avion pouvait bien effectuer l’aller-retour Angleterre/Toulouse en rase motte avec un seul plein de carburant.
Après ce premier marquage, deux bombardiers Lancaster marquent à leur tour l’objectif, grâce au travail initial du Mosquito.
Les Lancaster arrivent sur Toulouse. La population se précipite dans les abris et le bombardement commence.
Dans le flot des bombardiers, il y a le Lancaster numéro ME685 immatriculé « EM C », qui a décollé de Spilsby, Lincolnshire, en Grande Bretagne. Il a 39 heures de vol depuis sa mise en service trois semaines plus tôt, en mars. Il a participé à deux opérations majeures : une contre Stuttgart le 15 mars 1944 et une sur Berlin dans la nuit du 24 au 25 mars 1944.


A son bord, un équipage de sept hommes. Deux sont Australiens : Frederick Bruce (4), le mitrailleur supérieur, le plus âgé, a 32 ans. John Waycott (5), de Perth, est l’un des plus jeunes, 21 ans, il s’est engagé à 19 ans, en 1941 dans la Royal Australian Air Force et il est arrivé en Angleterre de Melbourne le 17 mars 1943. Le pilote John Senior (6) a échappé de peu à la mort pendant son entrainement quand son appareil s’est écrasé dans un lac et qu’il a été repêché in extremis. Le navigateur, Stanley Sayce (7), est un policier de Cardiff. Le bombardier John Read (8) lui n’a pas de chance : il est un « remplaçant » et il a presque fini son tour d’opérations. Il n’aurait pas dû être à bord du ME685 cette nuit-là. L’ingénieur navigant s’apelle A.F. Wooley et le mitrailleur arrière H. Wilson.

La suite dans Monnaies & Détections n° 117

2,4 millions d’euros avec un détecteur !

L’histoire se passe en Angleterre, le pays des chasseurs de trésors, les archéologues anglais présentent cette découverte, comme étant la plus importante jamais réalisée avec un détecteur de métaux ! (On peut rajouter un cocorico, la découverte ayant été réalisée avec un détecteur de fabrication française de la marque XP.)
C’est au pied d’un arbre dans un champ du Northamptonshire, dans une prairie verdoyante du cœur de l’Angleterre que Kevin Duckett, 49 ans, a fait son incroyable découverte, un petit artefact en or ! L’objet est petit, à peine six centimètres de haut, l’arrière est plat, une minuscule statuette ou plutôt une applique en or, celle d’un roi ou d’un saint, portant une couronne et tenant dans sa main droite un globe surmonté d’une croix (un orbe crucigère symbole d’autorité au Moyen âge) et muni d’un sceptre dans l’autre main, l’applique surmontant deux lettres S & H.

Remis de ses émotions, c’était le premier objet en or découvert, pour Kevin, ce dernier rentre chez lui et commence des recherches pour essayer d’identifier sa provenance. Aiguillé par l’antilope tachetée qui se trouve au pied de l’applique (symbole héraldique du roi de Lancastre), Kevin va finalement faire une découverte stupéfiante, l’applique pourrait provenir d’une couronne et pas n’importe laquelle, la couronne du roi d’Angleterre Henri VIII (1491/1547) !
Un morceau d’une couronne royale et qui plus est, en or ! Ça n’a pas de prix ou un prix démesuré…
Kevin a pris contact avec un historien et est allé voir une réplique de la couronne d’Henri VIII au musée d’ Hampton Court, où il a tout de suite reconnu son artefact, précisant que le sien est plus fin dans les détails ! (Un photo-montage montre les deux côte à côte.) Le SH correspondrait à Saint Henry, chaque applique – la couronne en portait plusieurs – était fixée au centre d’une fleur de lys. Le British-Museum a récupéré l’artefact pour expertise. Pour de nombreux spécialistes anglais il n’y a aucun doute, c’est bien un morceau de la couronne royale ; première estimation : deux millions de livres sterling, soit 2,4 millions d’euros ! Selon la loi anglaise, Kevin est assuré d’en obtenir la moitié, en France il n’aurait rien eu et il est probable qu’un artefact de ce genre, aurait fini au fond d’un tiroir ou pire, fondu…

Source : express.co.uk

Titan

Autre découverte d’exception, réalisée au détecteur de métaux, par un prospecteur anglais dans le Hampshire. Une découverte bien entendu déclarée et enregistrée par le PAS « Portable Antiquités Sheme ». Une superbe applique de meuble romain en bronze, datée du Ier/IIe siècle, une applique de grandes dimensions, représentant le Dieu grec Titan Océanus, dont la chevelure est formée d’algues où nagent des dauphins et des serpents de mer ! L’artefact intéresse le British-Museum !…

Source : livescience.com

La mine de d’or de Coglau

Elle est située au Pays de Galles, la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Entre 1862, date de la première ruée vers l’or en Angleterre, et 1913, la mine d’or de Coglau délivra 2,4 tonnes d’or ! Un beau rendement pour une mine anglaise, on la croyait épuisé depuis, mais de nouveaux carottages à grande profondeur ont permis de détecter ce que les spécialistes nomment, une extension du filon mère, sur une distance de 550 mètres de longueur. Les premières estimations annoncent un pactole de plusieurs millions de livres sterling, or !


Source : dailytimes.com

Le trésor des Iceni

Fantastique découverte pour un prospecteur anglais, une fois de plus. L’homme âgé d’une cinquantaine d’années a préféré garder l’anonymat, bien qu’il prospecte au détecteur de métaux régulièrement. Ce soir-là, il observait une buse (oiseau de proie) qui se battait avec deux pies, quand il a vu quelque chose briller dans le labour d’un champ. En prospecteur avisé, il est allé voir et a découvert, à vue donc, sa première pièce d’or ! Un statère !

Remis de ses émotions, il a découvert quelques mètres plus loin, toujours à l’œil, un deuxième statère d’or ! Cette fois, il est rentré chez lui pour revenir avec son détecteur de métaux et après quelques statères isolés, une grosse masse lui a fait découvrir le jackpot, une urne en cuivre qui a laissé s’échapper un flot de monnaies toutes en or !

Les premiers articles anglais parlent d’un dépôt d’environ 1 300 statères de la tribu des Iceni ! Cette tribu résista longtemps aux Romains, elle avait à sa tête une reine, la reine Boadicea, qui fut finalement capturée et tuée par les Romains. Le territoire des Iceni correspond à l’actuelle région du Norfolk et une partie du Suffolk et ce dépôt serait un des plus gros trésors celtiques découverts en Angleterre !

Les premières expertises annoncent une valeur d’environ 650 livres sterling pour chaque statère, ce qui donnerait au trésor actuel (il y a peut-être encore des monnaies sur le site) une première estimation de près d’un million d’euros ! L’heureux inventeur est donc certain d’empocher environ 500 000 euros, l’autre moitié au propriétaire du terrain.

Ce magnifique trésor clôture une année 2020 en beauté pour l’archéologie anglaise, avec de nombreux trésors découverts par des prospecteurs, des promeneurs, des agriculteurs et tous déclarés !

En France, rien, ou presque, mis à part quelques breloques sur les chantiers de fouilles officiels, aucun trésor de particulier, prospecteur, promeneur, agriculteur, rien, le néant total ! Il faut bien admettre qu’il faudrait être fou pour faire cadeau au gouvernement français d’un million d’euros sans aucune compensation en retour ! Il n’y a visiblement que les fonctionnaires du ministère de la Culture et les députés ayant voté la loi de 2016, spoliant tout inventeur de trésor, pour le croire…

Source : euroweeklynews


Trésor de jardin

Les Anglais étant eux aussi soumis à des restrictions de déplacement, « des confinements », les trésors et les découvertes de jardin ont explosé. Un prospecteur plus chanceux que les autres a découvert un véritable trésor avec son détecteur. À Milton Keynes, petite ville au nord de Londres, des boites de conserve bien rouillées ont été trouvées, elles contenaient 50 pièces d’or ! Des Krugerrands de 1 oz (une once d’or), un dépôt remontant aux années 1970, déterminé par les dates des monnaies. Chaque monnaie, cotée en bourse, ayant une valeur actuelle de 1 530 euros, je vous laisse faire le calcul du magot, mais on peut dire, que c’est un beau trésor !

Source : nytimes.com

Caratacus !

En 43 après J.C, l’île de Britannia (l’actuelle Angleterre) est attaquée par les légions romaines. Un homme, un Celte, chef de tribu, se rebelle et organise la résistance, il se nommait Caratacus « le Vercingétorix anglais ». En novembre 2019, un prospecteur du Hampshire a découvert avec son détecteur de métaux un rarissime statère d’or de Caratacus. La monnaie fut frappée dans la région du Hampshire peu de temps avant que l’empereur Claudius n’envoie quatre légions romaines envahir Britannia ; Caratacus et ses hommes résistèrent 8 ans, avant que ce dernier ne soit capturé… Le statère est exceptionnel, considéré comme la monnaie la plus importante de cette époque par la qualité de sa frappe, il passera au feu des enchères en fin d’année, sur une mise à prix de 24 000 livres sterling ! A suivre…

Source : dailymail.co.uk

Alexandre III roi d’Écosse

Une rare monnaie à l’effigie du roi Alexandre III d’Écosse (1241/1286) a été découverte par un prospecteur en Angleterre, dans le Comté de Norfolk. Non seulement la monnaie est assez rare, celle-ci fut frappée en 1280, mais en plus, elle fut transformée en bijoux ! Refaçonnée, probablement pendant la période Tudor, en un pendentif avec une croix stylisée sur le revers, ornée de quatre perles, dont deux sont manquantes. La monnaie / bijou a été déclarée trésor et intéresse le musée de Norfolk.

Source : bbc.com