MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘Aveyron’

Qu’a bu l’âne au lac ?

Ce matin, l’alarme du portable (guitare rythmique avec vibreur) annonce le réveil. Elle a l’air plus doux qu’à son habitude lorsque cruellement elle signale le moment fatal où finit ma nuit pour me rendre au travail. Non !! Aujourd’hui il est temps de me réveiller, de me lever et animé d’une humeur badine, de débuter une longue et belle journée de prospection. Par l’interstice des volets en clef, je devine le jardin baigné de soleil. La météo n’a pas menti (une fois n’est pas coutume !) et c’est déjà un bon début !
Après un passage rapide sous la douche et un petit déjeuner sur le pouce, je descends 4 à 4 les escaliers. Le Déus en mode charge, dans un garde à vous impeccable, m’attend gentiment dans un coin du salon. Surtout ne rien oublier (on oublie toujours quelque chose !!) : la télécommande, le casque, la pelle, le GPS, les cartes IGN, les casse-croûtes préparés amoureusement la veille, le couteau Laguiole (prononcez Laïole) et le petit rouge de derrière les fagots qui va bien. Tout y est ! Un petit « ding » sur le portable (note par défaut) me signale que je viens de recevoir un sms. « Coucou poulet (lui c’est lapin) je décolle, je suis chez toi dans un quart d’heure. »
20 mn plus tard (5 mn comprises pour l’indispensable rituel du partage du café) nous démarrons dans le matin lumineux, excités comme des électrons libres et heureux comme des gamins en récréation qui vont passer une journée formidable dans un immense terrain de jeux de pistes et de chasse au trésor, dressé dans un décor fabuleux. Aujourd’hui les sites que nous avons choisis se trouvent dans l’Aveyron et le Tarn.
Malgré les 100 km qui nous séparent de la base de loisirs du lac où nous nous rendons en premier lieu, le temps passe vite. Je vous laisse imaginer. L’évocation de la dernière monnaie qui pète le feu, la fois où l’on s’est perdu pendant des heures dans la forêt, le souvenir tant de fois ravivé du trésor d’Augier Delpech (n° 100 de Monnaies & Détections) ou celui plus drôle de la Poisse (n° 103 « Antique ou en toc »). Le nez à nez avec une harde de sangliers belliqueux ou grognons, le nez à nez avec un agriculteur belliqueux ET grognon, le commentaire sur les derniers articles de Monnaies & Détection. Et comme à l’accoutumée le débat unilatéral mais passionné sur les lois scélérates qui tendent à brimer notre cher loisir. Bref de quoi alimenter largement la discussion durant tout le temps du trajet.
La route sinueuse et étroite nous offre un décor bucolique, fait d’épicéas, de chênes et de châtaigniers remarquables. Des champs à perte de vue où paissent des vaches aux mamelles pleines d’un bon lait bien crémeux et de temps en temps un gros corps de ferme, ouvrages aux murs aussi épais que le lait des vaches, en pierre de taille et aux toits en lauze.
Au détour d’un énième virage, comme une image de carte postale, le lac apparait, majestueux. Son niveau d’eau est très bas et donc idéal à prospecter. C’est un lac de hauteur et l’été, malgré la canicule, l’eau est assez fraîche. Aussi par un phénomène naturel, les doigts des baigneurs dilatés par la chaleur se contractent sous l’effet de l’eau froide (comme d’autres parties de leur anatomie que l’on compare moqueur à un escargot dans sa coquille) et pour le malheur des vacanciers mais pour le plus grand bonheur des prospecteurs, les bagues ont une fâcheuse tendance à se perdre dans l’eau profonde. Cette zone de baignade étant asséchée, il est donc généralement fort possible de faire de belles trouvailles.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 107

Les pièces d’or

L’histoire commence après l’incendie d’un bâtiment agricole.
Je suis assureur et mon client, Christian Maurin, et moi parcourions les restes calcinés du bâtiment. Le sol était recouvert de tuiles cassées, de gravats, de morceaux de bois brûlés.
Christian me fit remarquer :
– « Vous voyez, tous ces débris recouvrent une vie de travail, des outils, des matériels que nous avions conçus et fabriqués nous-mêmes, ils étaient adaptés à notre exploitation et seront difficilement remplaçables. »
– « Il faudrait un détecteur de métaux pour retrouver ces outils, et qui sait on découvrirait peut-être de l’or ? »
Je cherchais à plaisanter un peu pour alléger l’atmosphère.
Christian Maurin sourit et me dit :
– « Vous le savez sans doute qu’on a retrouvé de l’or chez mes parents ?
– Oui, j’en ai entendu parler, il y a une quinzaine d’années, non ?
– Oui, à peu près, mais l’histoire est beaucoup plus ancienne que ça, un de ces jours, je vous la raconterai… »

Quelques semaines plus tard, je me trouvais chez les Maurin pour une toute autre affaire et comme je n’étais pas vraiment pressé, j’ai rappelé à Christian sa promesse de me raconter l’histoire de la découverte de l’or. Il me répondit :
– « C’est une sacrée histoire, mais comme je vous aime bien, je vais vous la raconter. »
Il se recula sur sa chaise, pencha la tête en arrière en regardant le plafond comme pour chercher l’inspiration et commença son récit.

– « Ça s’est passé vers la fin du XIXe siècle. Mon arrière-grand-père s’appelait Jean Maurin et vivait à Laissac. Il n’était pas riche, loin de là, c’était un ouvrier agricole, un brassier comme on disait à l’époque.
Un soir, après la journée il dit à son patron :
– Paye-moi la semaine car demain tu ne me verras pas, je ne viendrai plus travailler !
– Comment ça tu ne viendras plus travailler ?
– Oui, demain je vais chez le notaire et après, je crois, je ne viendrai plus travailler.
Il faut dire qu’à Laissac, à cette époque-là il y avait deux familles de Maurin : mon arrière-grand-père et sa famille, et une autre, avec qui on n’était pas parent : Pierre Maurin, un vieux garçon, et sa sœur Madeleine elle aussi vieille fille. Ces deux-là vivaient ensemble dans une grande maison bourgeoise et avaient pas mal de biens : des terres, des maisons dans le village et ailleurs, certainement beaucoup d’argent.
Un soir, la Madeleine a arrêté mon arrière-grand-père dans une rue du village. Visiblement elle le guettait et lui dit :
– Jeannot, si lorsque tu auras, parce qu’un jour tu auras bien des enfants, et bien si tu appelles un de tes fils Pierre, comme mon père ou mon frère, je te coucherais sur mon testament !
Apparemment, il était très important pour elle que le nom de Pierre Maurin ne s’éteigne pas…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 104

« Trésor » sur le Larzac

En vacances en Aveyron, pour se détendre après une année bien remplie, le Déus en place dans sa valise dans le coffre de la voiture, voilà le début de l’aventure.

Il m’a été proposé par un ami, qui connaissait mes habitudes de prospection, d’aller faire une sortie sur le Larzac. Lui-même, possesseur d’un Déus, a l’habitude de roder dans les « pélins » (étendues qui ne sont pas cultivées faites de cailloux, herbe rase, genévriers et de buis). Ce jour-là, il m’a proposé d’aller prospecter aux alentours du – dit-il – plus haut sommet du Larzac. Nous voilà donc partis à la recherche de nous ne savons quoi, car les terres rouges ne sont guère porteuses de sons pour nos détecteurs.
Une grande partie de l’après-midi se déroula sans grandes découvertes significatives : beaucoup de culs de cartouches.
Enfin, un son plus agréable à nos oreilles et une petite cache avec trois napoléons bien teintés par la terre nous est apparue.
Trainant nos chaussures sur cette terre où peu de monde passe, nous sommes tombés sur des restes d’un ancien combat. En effet, le sol était littéralement jonché de douilles d’armes de guerre, mais ce n’était que des douilles de balles à blanc, certaines non percutées… Le camp du Larzac ne se trouve pas trop loin et il y a fort à parier que ceci devait faire partie d’un exercice d’entraînement.
Une découverte intéressante, un peu plus tard, au gré de notre expédition : une broche, sans doute d’origine militaire, dont je n’ai pu trouver ni le régiment, ni l’époque.
La fin de l’après-midi approchait, une longue marche nous avait passablement fatigués, et nos découvertes étaient plutôt maigres. Mon collègue me proposa de remonter un peu vers le sommet.

15e rallye Midi-Pyrénées

Important :

* Repas et réservations, voir détails sur
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14 Rallye Midi-Pyrénées

12e Rallye Midi-Pyrénées

Sur un os…

Un habitant de Brussac, Aveyron, qui restaurait une vieille maison datée de 1717, espérait bien avoir la chance au cours de ses travaux de tomber sur un trésor. La chose a déjà été vue et plus d’une fois. Alors qu’il creusait dans les fondations, une couleur jaunâtre est apparue, notre chercheur de trésor en herbe pensa avoir mis la main sur un pot… qui au final s’est avéré être un crâne ! Et le squelette entier a suivi ! Aux dernières nouvelles, il s’agirait d’un squelette datant du Moyen Âge…

Source : ladepeche.fr