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Articles taggés ‘médaille religieuse’

Trouvaille 33.23

Monsieur, je suis lecteur de votre magazine qui me donne beaucoup de plaisir à lire.

Je suis commerçant et mon passe temps est la détection depuis seulement un an.

J’ai eu la chance de trouver différentes choses que j’aimerais vous soumettre, je les ai découvertes dans la région de Bourg en Bresse, là où j’habite.

La première est une pièce que j’ai trouvée sur le bord de l’Ain sur la rive faite de galets.

La deuxième est un médaillon que j’ai découvert à 25 cm de profondeur dans un près dans la Bresse profonde. Amicalement Jean-Luc S

Un sol français de louis XV de 1721 (lettre d’atelier sous l’écu illisible  sans valeur de collection) et une médaille du XVI° XIX° siècle représentant un saint en train de prier mais la lecture de la légende se rapportant a celui ci est illisible  je ne peux vous en dire plus.

Trouvaille 28.08

une  très belle médaille peu courante trouvée dans l’Aude

Au recto :

Il s’agit du Couronnement de la Vierge.La Vierge couronnée donne lieu à de magnifiques oeuvres d’Art dès l’époque médiévale. C’est au 12ème siècle que la croyance dans l’Assomption du corps de Marie s’impose. Cet honneur fait par Dieu à l’une de ses créatures, rend celle-ci plus proche de Dieu et donc plus apte à intercéder pour les hommes auprès de son FIls. Nous avons ici la représentation très rare de la Trinité : 1 Dieu en 3 personnes. A gauche, Jésus tient sa croix, à droite, Dieu le Père identifiable par le triangle qui lui sert d’auréole et au-dessus, le Saint-Esprit plane sous la forme d’un oiseau (habituellement une colombe… un peu grande ici…) La Vierge, à genoux, reçoit la couronne aux 12 étoiles.

Au verso :

– la colonne sur laquelle on attacha Jésus pour le fouetter,

– le coq qui chanta 3 fois, comme Jésus l’avait prédit, après que Pierre eût renié son maître 3 fois,

– la tunique de Jésus qui fut jouée aux dés (que l’on voit à côté) car les soldats qui assuraient l’exécution des condamnés avaient le droit de se partager les affaires de celui-ci. Pour satisfaire à cet usage, il aurait fallu déchirer cette tunique pour que chacun en récupéra un morceau. Etant donné sa qualité, les soldats préfèrent la jouer aux dés.

– l’échelle qui servit à descendre le corps de Jésus de la croix.

– le brasero, près duquel Pierre se réchauffait durant la nuit de l’arrestation de Jésus en attendant de voir comment les choses allaient tourner. C’est près de ce foyer qu’il fut reconnu par une servante et autres personnes, et qu’il renia Jésus. Au-dessus, représentation du calice qui sert au sacrifice de la Messe, avec le Saint-Esprit figure de la divinité qui domine l’ensemble (toutes ailes déployées) sous la forme d’une colombe. D’après le graphisme très fouillé de la gravure, je serais tentée de dire médaille du 17ème.

Trouvaille 22.31

Stéphanie et Raphaël, du département ensoleillé de l’Aude, ont ramassé ces divers petits objets , somme toute assez courants pour les prospecteurs, une paire de bouton de manchettes un Christ sur la croix, deux  médaille religieuses,

Trouvaille 15.19

Yannick, sans indication de localisation, aimerait quelques renseignements sur cette médaille religieuse en bronze ou argent   avec la sainte croix. Le personnage est drapé , porte la croix et le calice l’inscription est CRUX BENE fin XVIII° siècle pour l’Italie probablement

Page 34, dans la rubrique « trouvailles », sous la référence 15.19, il est présenté une médaille religieuse avec la mention CRUX BENE. Je crois pouvoir apporter au lecteur toutes les précisions utiles concernant cet objet. J’ai moi-même été confronté à ce type de médaille et j’ai effectué des recherches qui ont apporté les résultats suivants :

Il s’agit d’une médaille de Saint-Benoît brandissant la croix. En règle générale, on peut déceler à l’avers et au revers toute une série de lettres initiales dont voici la signification :

ESMC : du Saint Monte Cassino

CSPB : la croix du Père Saint-Benoît

CSSML : Crux sacra sit mihi lux (que la sainte croix soit ma lumière)

NDSMD : non drago sit mihi dux (que le dragon ne soit pas mon guide)

VRSNSMV : vade retro satana : nunquam suade mihi vana (arrière Satan, ne me tente pas avec des choses vaines)

SMQLIVB : Sunt mala quae libas ; ipsa venera bibas (la boisson que tu offres est empoisonnée. Bois-la toi-même).

La croix de Saint-Benoît est souvent déposée en terre afin de protéger les cultures. Saint-Benoît est devenu patron de l’Europe de 1964 et fêté le 11 juillet.

Avec mes félicitations pour la qualité des informations de votre magazine et mes cordiaux encouragements. Salutations distinguées.

P.Dalmaz

merci pour ces informations cruciales! 🙂

Trouvaille 14.32

Deux médailles trouvées  par Gérard dans les Pyrénées- Orientales dans les vignes mais il ne nous a pas précisé quelle rangée de vigne. Faut être précis Gérard ! La médaille quadrangulaire est pour Saint Joseph (grand portrait à gauche) et Saint ange gardien où on le voit donnant la main à un enfant. Cette médaille date du XIX° siècle. La seconde est plus ancienne et concerne Saint- Roch elle représente sur son revers la Vierge à l’enfant.

Trouvaille 13.13

DeThierry ,dans le Tarn,  une médaille religieuse début XIX° siècle , l’inscription est illisible mais c’est ALOYSI GONZAGA ORA PRO NOBIS

Dans un oval constellé de petites croisettes, Saint Louis de Gonzague auréolé de face, debout tourné à gauche et tenant Jésus en croix des deux mains. A l’exergue, dans un médaillon, le symbole de la Compagnie de Jésus (Monogramme du Christ), dont Saint Aloysius était membre. Légende latine tout autour dans un décor quadrilobé et fleuri.

Écriture : Latin

Inscription :
✚ S. ALOYSI GONZAGUA
ORA PRO NOBIS ✚
IHS

Traduction : Saint Louis de Gonzague, Priez pour nous.

Graveur : Ludovic Penin

Trouvaille 11.08

Jean-Michel, en Haute- Garonne, souhaite quelques détails sur les trouvailles suivantes :je passerai outre la rondelle métallique qui a l’air d’être usinée pour m’intéresser aux trois médailles religieuses. La plus grande est en argent et représente Ignace de Loyola le fondateur de l’ordre des Jésuites auréolé ; la légende est : S IGNATIUS LOYOLA FUNDATOR SOC LESU . Le revers est un classique spirituel  avec le symbole IHS (Jésus sauveur des hommes ) au centre de la couronne d’épines du Christ et des clous de la Sainte Croix c’est une médaille fin XIX siècle. La seconde en argent, à droite , porte encore sa bélière et est dédiée à Sainte Germaine. Sainte Germaine est la patronne des faibles , des malades et des déshérités. Elle est morte en 1601 au village de Pibrac (Haute -Garonne) où  elle vécut sa courte vie et par un concours de circonstance en 1644  soit quarante ans après sa mort , on ouvrit sa tombe pour se rendre compte que son corps était parfaitement conservé. Son cou était marqué de cicatrices et sa main droite déformée.. Toute sa vie elle fut maltraitée et fit le bonheur autour d’elle. L’église l’a béatifiée en 1854, ce qui me fait dire que la médaille date de la fin du XIX° siècle car il n’y a pas de poinçons qui pourraient retarder la fabrication jusqu’au milieu du XX° siècle. Ha oui le bâton qu’elle tient dans la main  provient du fait qu’elle était bergère.

La troisième médaille est de fabrication particulièrement récente et représente Saint Christophe  faisant traverser une rivière à l’enfant Jésus juché sur ses épaules . XX° siècle

Trouvaille 10.32

trouvée par Gauvin dans le Berry : une médaille (on voit encore la trace de la bélière cassée) de la vierge a l’enfant avec la légende : MATER DE CARMELI . C’est donc une médaille de Notre Dame du Mont Carmel  pour les religieuses carmélites  et au revers le saint sauveur en Croix époque du XVII° siècle.

Trouvaille 9.26

Yannick a Revel a trouvé cette croix de Saint benoit.Elle date du XVII° siècle et est censée repousser le démon. Outre l’image de la Croix et de Saint Benoit, la médaille présente un certain nombre de lettres dont chacune représente un mot latin et ces mots forment des phrases avec des sens définis qui manifestent l’intention de la médaille.

En premier lieu les quatre lettres isolées dans les cantons de la croix: C.P.S.B. Elles signifient Crux Sanctis Patris Benedicti soit La croix du saint Père Benoit. Sur la ligne verticale de la croix  , on distingue les lettres: C.S.SM.L. qui est l’abréviation de Crux Sacra Sit Mili Lux , en français Que la Saint Croix soit ma lumière. De même, sur la branche horizontale de la croix  on distingue les lettres: NDSMD: Non Drago Sit Mihi Dux ce qui se traduit par’ Que le dragon ne soit pas mon chef’. Ces deux ligne réunies forment un vers pentamètre dont le sens est une protestation du chrétien  exprimant sa confiance envers la Saint Croix.Sur tout le pourtour de la médaille figure la plus longue série de lettre qui se déchiffre comme telle: IHS(Jesus) U.R.S.N.S.M.V.S.M.Q.L.I.U.B(Vade Retro Satanas Nunquam Suade Mihi Vana,Sunt Mala Quae Libas,Ipse Venena Bibas. Les latinisants auront traduit d’eux même: Retire toi Satan, ne viens pas me conseiller tes vanités : le breuvage que tu verses est le Mal, bois toi même tes poisons. Ces paroles sont censées sortir de la bouche de Saint Benoit,lors de la tentation qu’il éprouva et dont il triompha par le signe de croix,le second vers , au moment ou ses ennemis lui présentèrent un breuvage de mort et qu’il découvrit  en produisant le signe de vie  sur le vase qui le contenait. ON se rend compte de l’influence bénéfique et l’importance que représentait cette médaille  pour des croyants à une époque  ou la religion est  très présente dans la vie de chacun. Je ne m’étonne pas que l’on en trouve régulièrement au hazard d’un chemin creux ou autre. Ils étaient certainement nombreux ceux qui avaient besoin d’une assistance extérieure pour résister à la tentation…

Trouvaille 4.12

  • médaille religieuse (dont on voit les traces de bélière). La vierge à l’enfant de l’avers semble pouvoir être attribuée au monastère catalan de Montserrat. En effet, l’enfant semble tenir dans sa main une scie. Symbole avec la montagne proche, du lieu de pèlerinage, par un jeu de mots dont les anciens étaient friands ! (MONT-SERRAT = MONT SCIE).

Le revers qui semble figurer la croix et les instruments de la Passion du Christ (échelle, lance, tenailles, clous etc…) pourrait indiquer l’appartenance de la médaille à une confrérie de pénitents catalans de Montserrrat du XVIIème s (et non pas d’époque médiévale). Les pénitents, tels qu’ils existent encore à Perpignan (confrérie de la Sanch) étaient chargés d’accompagner et d’assister les condamnés jusque et sur le lieu de leur supplice (d’où par analogie, la représentation des instruments du supplice du Christ).