MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘mérovingien’

Trouvaille 123.05

Bonjour, trouvé dans le 17 dans un bois : merci de me dire svp si possible ; encore merci, Jacques
Monnaie mérovingienne, un denier argent pour Bourges. La période est premier quart du VIIIe siècle. Tête à droite très stylisée, reste de légende ALIA ? Revers : croix formée de cinq globules. Dans un grenetis perlé. Légende lisible VOMO TTB 400 euros.
La seconde monnaie est très usée mais on pense à un denier au cavalier du Rhône. Avers : tête casquée à droite, épigraphie BR devant le visage. Revers : cavalier à droite portant  une lance, les autres détails sont absents et notamment la légende. Monnaie en état B sans réelle valeur de collection.

Trouvaille 117.10

Bonjour, sortie initiation pour une amie et au 2e son cette bague que je pense en cuivre XIXe ou début XXe ? (pas d’autre décors que ceux visibles sur la photo). Ainsi que ce crochet, pour la dentelle ? Les deux trouvés dans le 46. J’ai aussi sorti dans le 47 ce que je pense être un ardillon mérovingien, avec de la chance. Merci de me confirmer vos identifications. Bonne détection à tous. Julian
Petite bague fantaisie en cuivre et aluminium pour les pétales de fleurs. Début XXe siècle.
Le crochet, comme vous dites, est un fuseau en cuivre pour filer la laine. Il n’est pas facile d’estimer sa datation car il a traversé les siècles et le vôtre est simpliste à l’extrême, sans une once de décoration.
Vous avez aussi découvert l’ardillon d’une plaque boucle mérovingienne, très simple, sans gravure elle aussi.

Trouvaille 117.05

Pierre en Belgique nous envoie deux trouvailles de son cru : une petite contreplaque mérovingienne en bronze avec un décor d’entrelacs classiques, trois excroissances ou têtes de rivets sont encore présentes, datable du VII- VIIIe siècle.
Le second objet est bien plus récent : une broche ronde évidée supportant huit petites pierres carrées ou morceaux de verres identiques et de même couleur. Au centre et culminant, rattaché par quatre axes une pierre centrale de taille quatre fois supérieure. Le revers permet de soutirer des indices supplémentaires de datation mais la photo n’est pas présente on suggère une datation XVII- XIXe siècle.

Trouvaille 111.11

Petite contreplaque mérovingienne trouvée par Davidou 23. Elle comporte un bord festonné, deux têtes de rivets encore présents et le troisième à l’extrémité distale manque. Aucune décoration poinçonnée sur la plaque, au revers on remarque les deux fortes pattes de fixations sur le cuir, époque VII-VIIIe siècle.

Le retour du trémissis

1968, un étudiant néerlandais fait une étude sur le monnayage mérovingien au musée de Troyes, dans l’Aube ; il repart avec 16 monnaies mérovingiennes en or dans ses poches, une négligence de sa part… Interpellé quelques semaines plus tard, la police n’en récupère que 11, les autres ayant été vendues entre temps. Il aura fallu attendre 2019 pour revoir une de ses monnaies, un trémissis d’or frappé à Evrecy dans le Calvados, ce dernier avait été acheté de bonne foi par un collectionneur dans les années 90, il a refait surface à sa succession et a enfin retrouvé sa vitrine au musée de Troyes.
Source : lest-eclair.fr/i

Le trésor mérovingien de Gourdon

Le dimanche 23 mars 1845, le jour de Pâques, une jeune bergère nommée Louise Forest fit une découverte surprenante à proximité du village de Gourdon en Saône-et-Loire. Caché sous une tuile romaine gravée d’une croix, un trésor mérovingien fut découvert.

Au total, c’est une bonne centaine de monnaies d’or burgondes, ainsi qu’un calice en or et une patène en or du VIe siècle qui furent retrouvés. Son propriétaire était un moine burgonde, car à Gourdon on connaissait l’existence d’une ancienne église avec un ancien monastère d’après le “monastorium Gartonensis” (la charte du monastère), mentionné par Grégoire de Tours. Suite à la conquête des Francs sur la Bourgogne, un moine burgonde avait donc caché ces biens précieux avant de prendre la fuite, puis le trésor ne fut jamais récupéré.
L’enfouissement datait de l’an 520 à 530. Les monnaies d’or dataient des empereurs romains bizantins de l’an 457 à 474 pour la plus ancienne, à l’effigie et sous le régne de Léon Ier de 457 à 474, ensuite celle de Zénon de 474 à 491, celle d’Anastase Ier de 491 à 518 et les plus tardives de 518 à 527, sous Justin Ier.

La patène : c’est une sorte de petit plateau eucharistique sur lequel on faisait reposer le pain ou l’hostie de la communion durant les messes. C’était un accessoire religieux indispensable qu’un prêtre ou un moine sacristain pouvait avoir à utiliser pour la préparation de la messe. Celui retrouvé dans le trésor de Gourdon mesurait 19,5 cm de long sur 12,5 cm de large, borduré de grenats sertis dans l’or, ainsi que des pierres turquoises à chaque coin du plateau. La croix centrale chrétienne était généralement apposée par adoption dès que le roi Clovis fut reconverti en 497.

Le calice : c’était une petite coupe dans laquelle on déposait le vin et l’eau à boire après l’eucharistie du prêtre pendant les messes. Celui de Gourdon, de petite taille et en or massif, était pourvu de deux anses en forme de griffon, animal symbolisant le Christ, mentionné dans l’exegèse de certains pères de l’église. Les grenats remplacent les yeux des deux griffons. La coupe, cloisonnée de pierres semi-précieuses, est incontestablement un ouvrage d’orfévrerie barbare. La technique de travail des pierres serties avec force dans des cloisonnements d’or ainsi que l’iconographie représentée, proviennent comme de nombreuses œuvres d’art, de fabrications wisigothes ou lombardes.


… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101

98.03

Bonjour à tous, voilà un objet à identifier qui semble provenir de l’époque romaine. Il mesure 42 mm de long pour 6 mm de diamètre maximum et il est en cuivre. Eric 04
Les objets surgissent de terre et posent sans cesse de nouvelles questions aux nouveaux venus. C’est un objet récurrent de par les questions qu’il soulève régulièrement. Il s’agit d’une agrafe à crochet de la période mérovingienne. Le corps de l’agrafe est décoré de petites stries perpendiculaires au corps. Le trou central servait à fixer l’agrafe sur le vêtement pour éviter de le perdre.

Trouvaille 95.01

Rémi à Varaire a trouvé cette très jolie plaque boucle mérovingienne étamée, VIIe-VIIIe siècle. Un motif animal est représenté deux fois mais l’animal n’est pas vraiment identifiable. Toutes les têtes de rivets ont disparu ainsi que la boucle, l’ardillon et la contre plaque. On suppose que Rémi a prospecté consciencieusement la zone autour de cette trouvaille ?

Trouvaille 71.15

Très jolie plaque boucle mérovingienne trouvée par Philippe dans les Landes. Les trois éléments sont complets : plaque, boucle et ardillons et proviennent du même ensemble. La plaque a une forme générale triangulaire mais ses bords sont découpés symétriquement au plus grand axe de l’ensemble. Le champ central saillant, creux à l’envers, n’est pas décoré. On aperçoit des lignes géométriques sur l’entour du champ en relief. La boucle est décorée d’une série de stries parallèles et possède un large ardillon scutiforme épais à décor rubané.

Trouvaille 70.22

Ci-joint, 2 objets trouvés : l’un en plein champ dans le Loiret (45), avec l’autorisation du propriétaire, qui lui aussi est curieux de connaître son origine et sa datation, peut-être un pendentif, vu le petit trou bien visible sur la photo ; l’autre, trouvé dans un bois dans le 78, est un objet mystère avec, à première vue, des détails façonnés à la main.
Ces deux trouvailles ont été passées au spectromètre pour connaître leur composition.
Pendentif : 69 % de cuivre, 19 % d’étain (Sn), 6 % de plomb, 3 % de fer, et 2 % de zinc (Zn).
Poids : 15 g ; 38 mm par 28 mm.
Objet mystère : 52 % de cuivre, 21 % d’étain (Sn), 20 % de plomb, 3 % de zinc et 2 % de fer.
Poids : 45 g ; Longueur 49 mm ; hauteur 50 mm ; largeur 44 mm.
J’espère avoir la chance de passer dans votre revue, que je dévore à chaque sortie. D’avance merci pour notre culture ! Boot 45
Tout le monde n’a pas la chance, comme vous, d’utiliser un spectromètre pour connaître la composition de ses trouvailles ! Votre objet mystère me paraît être de facture mérovingienne à haut Moyen Âge. L’usage du cabochon en losange surmonté d’une pâte de verre (disparue) y est pour beaucoup. La décoration au poinçon crée un décor en lignes en pointillés. Un ovale avec des arcs de cercle à l’intérieur et des dents de scie à l’extérieur de l’ovale. Visiblement, l’objet devait être en cercle parfait et sa fonction décorative ne fait aucun doute, mais les bords sont cassés. Il est regrettable de ne pas avoir de vue de l’autre extrémité. Est-ce que l’axe est plein ? Vide ? Y a-t-il un pas de vis ? Ou une cassure nette ? Disons qu’au premier abord, on penche pour un élément décoratif d’un ensemble plus important, comme par exemple l’extrémité d’une poignée d’arme, mais ce n’est qu’une supposition. L’autre élément que vous appelez pendentif est un motif décoratif qui ornait la base d’une anse latérale de vase en bronze du Ier siècle de notre ère. J’en mets un en exemple : au type de l’enfant bachique. Pour éclairer votre lanterne, même si le type est différent, la fonction en est identique.