MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Trouvaille 136.02

Bonjour, Suite à parution du n°134 (Artefacts), pour info, photo clavandier, provenance Bois de Besançon 25 Merci beaucoup, Michel  Idem, mais dans un état moindre avec crochet disparu et une oreille en moins mais vos photos sont de meilleures qualité que celles de Yoky si cela peut vous consoler…

Trouvaille 136.01

Bonjour à tous merci pour votre revue très intéressante je possède tous les numéros je vous joins cette Tête de fou avec l’identification que j’avais trouvé à l’époque : (agrafe de demi ceint XVI°) poids 19 grammes hauteur 70 millimètres. Largeur 32 millimètres. Épaisseur 11 millimètres. L’arrière est creux. Matière bronze trouvé en forêt le 29/ 04/2012 département Côte d’Or bonne réception Cordialement YOKY

 Article récent passé dans le numéro 134 qui a déclenché l’envoi de cette tête de fou : les badges sportifs et des fêtes des fous du XII° au XVI°. Tout a déjà été dit, mais clavandier reste  actuellement les dernières résolutions d’identifications. Tête de fou complète avec bonnets d’ânes, crochets, grelots  et anneau de suspension le tout dans un bel état de conservation  Bravo pour ce petit sauvetage du patrimoine n’en déplaisent aux barbus intégristes de la culture avec un petit c.

Réflexion sur une bague

Nous sommes nombreux aux quatre coins de la France à avoir découvert une bague avec ce chaton
mystérieux. Pour moi c’était il y a une quinzaine d’année et depuis différentes lectures ont été
proposées sur les forums et magasines : « M pour Marie », fleur de lys, « V surmonté d’un cœur »,
symboles méro … Mais aucune de ces hypothèses ne m’a jamais convaincu … Pourquoi ces traits
pour accompagner ces différents symboles qui se suffisent à eux- mêmes ?
Je pense aujourd’hui qu’il s’agit d’une représentation stylisée d’un oiseau, les traits symbolisant le
déplacement dans l’air et/ou la vitesse en vol. Certains modèles portent des traits à 45° au niveau de
la « tête ».
L’oiseau en vol, un symbole très usité par les voyageurs, les messagers, les célibataires ou encore les
libertins.
Un rapace ? Aigle, faucon ou épervier sont comme vous le savez, des oiseaux appréciés pour leurs
qualités dès l’antiquité. Bague de légionnaire, de chevalier ou de fauconnier ?
Il est difficile de dater cette bague, je vote pour ma part pour la période XVI /XVIIIème mais le motif a
eu du succès à son époque car les trouvailles sont relativement nombreuses.
Les exemplaires que j’ai vu passer étaient tous en cuivre, si vous possédez un exemplaire en or ou en
argent, merci de nous les faire partager pour le plaisir des yeux tout d’abords mais aussi si vous
possédez des modèles avec une gravure plus fine et aboutie qui permettront peut- être d’affirmer
mes dires.
Au plaisir de vous lire,

Le coffre fort

Le coffre-fort

Je suis parti pour aller faire une sortie de détection que je qualifie d’habituelle. Lorsqu’il y a de grandes marées et que je ne travaille pas, j’aime bien me rendre sur cette plage sans trop chercher un spot particulier. En fait ce sont plus des sorties de détente et un bon prétexte pour prendre un grand bol d’air frais. C’est mon moment de loisir personnel quand tout le bricolage de la maison et les obligations familiales sont remplies.

Sur la côte que je fréquente, les heures de marée basse des grandes marées sont toujours l’après-midi, donc je déjeune de bonne heure et je pars aussitôt pour 40 minutes de route.

J’ai mes habitudes ; je me gare toujours à la même place et je descends d’abord voir le bord de mer avant de sortir le matériel. En ce début d’après-midi du mois de décembre, le vent fort de secteur Est me cisaille dès la sortie de la voiture, c’est glacial !  Je regarde le bord de mer et très vite je remarque une anomalie : juste à trente mètres de moi, dans le haut de plage, la mer à gratté une petite zone. Ce n’est pas très grand, environ cinquante mètres de long sur quatre mètres de large, mais assez profond. Il y a bien un mètre de profondeur et je vois des blocs de granit apparaitre ainsi que de la grosse ferraille. Je m’équipe très vite de bons vêtements chauds et de tout le matériel nécessaire, tout excité par la perspective d’aller fouiller cette zone.

Dès mon arrivée sur le site, je trouve des monnaies et je remonte le temps : euros, francs récents puis plus anciens et même des pièces de l’époque de Napoléon III. Très vite je trouve une chevalière en or avec des initiales gravées sur une plaque en or blanc. Après quelques bagues de pacotille, suivra une autre chevalière en or pouvant servir de sceau, avec les initiales gravées à l’envers. Je creuse et je creuse sans arrêt sans vraiment changer de place ; les plombs de pêche de tous les modèles qui ont pu exister me passent dans les mains, entrecoupés de bijoux et de pièces, c’est vraiment incroyable ! Arrive ensuite une alliance en or de 1914, puis des morceaux de jouets en plomb, un pendentif en argent et un crucifix en cuivre. Je trouve aussi un morceau de plomb plié en deux, qui enserre une pierre de silex : c’est le percuteur d’un fusil à silex. Le seul souci provient des gros morceaux de ferrailles présents et collés dans la tangue grise du fond de la fosse. Ils font « couper » mon détecteur et peuvent cacher de bonnes cibles. Je fais ce que je peux, je les contourne, je les arrache et je ne perds pas trop de temps car les journées sont les plus courtes à cette période de l’hiver. Les heures s’écoulent très vite sans que je me rende compte du froid car l’exercice physique me réchauffe. Lorsque la nuit noire et la marée montante m’obligent à arrêter, cela fait 5 heures que je creuse sans arrêt et je suis rincé.

A mon retour à la maison, je fais le compte de mes trouvailles : j’ai sorti 57 pièces de monnaie, 3 bagues en or, 3 bagues de pacotille, 2 pendentifs, des morceaux de jouets en plomb, 25 plombs de pêche très blanc, le plomb de fusil à silex et très peu de vrais déchets. Ce qui fait plus de 100 trous en 5 heures, donc une trouvaille sortie toute les 3 minutes. Bien que conscient de la rareté de la situation, je ne peux pas retourner sur le site avant 48 heures pour des raisons familiales et professionnelles. Dès mon retour sur place, deux jours plus tard, je constate une plage de

la suite de l’article dans la revue N°136: https://www.monnaiesdetections.com/?product=monnaies-detections-n136

A propos d’une molette de potier du IV° siècle.

Cette découverte fut effectuée par Aldo dans un petit bois du côté de Strasbourg en 2018 et fut présentée dans le n°121 de la revue de décembre 2021 – janvier 2022. D’un diamètre de 18,9 à 19,8 mm, d’une épaisseur de 7,8 mm et un poids de 13,9 g, elle fut datée par l’inventeur de la fin du premier à la fin du second siècle de notre ère. Cette datation étant toutefois erronée, en effet, le décor présent sur cette molette est typique du IVe siècle, décor de la catégorie dite à hachures transversales avec petits carrés. Ces décors en hachures sont assez nombreux et on dénombre plusieurs groupes et types répertoriés. Ces décors en hachures ornent les poteries dites « céramique sigillée » dont la pate fine est, le plus souvent, rouge orangé. Celles-ci sont à l’origine d’Italie, de la ville d’Arezzo. Des ateliers gaulois vont aussi en produire en très grande quantité, l’atelier de la Graufesenque, près de Millau (Aveyron) tout d’abord et ensuite Lezoux dans le Puy-de-Dôme, et quantité d’autres lieux de moindre importance. Suite aux invasions sur la frontière rhénane, ces productions vont se déplacer vers l’est afin d’alimenter le juteux marché des camps militaires qui veillent sur le Limes, et, cela du IIIe au Ve siècle de notre ère. Les ateliers utilisent la technique de la décoration à la molette, avec des motifs simples gravés sur des molettes en bois, en os, terre cuite ou métal, l’outil étant posé contre le vase en rotation sur le tour et le motif est imprimé. Le décor de la molette d’Aldo est bien catalogué et connu. En grande quantité des centaines de fragments furent découverts en Belgique sur le site de Liberchies, dans le Hainaut, à l’emplacement de l’antique Vicus de Germiniacum, les spécimens découverts étant bien datés du IVe siècle de notre ère, grosso-modo entre 330 et 375.

la suite dans le numéro 135: https://www.monnaiesdetections.com/?product=monnaies-detections-n135

Trouvaille 135.30

Voici une jolie monnaie à identifier. Environ 30mm. Je ne connais pas son poids. Je pense à Louis XI. Quelle est sa valeur? Merci d’avance pour votre expertise et salutations, Bob

Cette monnaie est de la plus grande rareté ! C’est un florin de Bourbon à deux lions pour la principauté de Liège et pour Louis de Bourbon 1456-1482

 AV florin d’or (florin de Bourbon à deux lions), s.d. (avant 1466), Liège ou Hasselt. Au titre d’élu. D/ (lis) MONETA NOVA AVREA LVDOVICI ELECTI LEODI Ecu incliné et heaumé de Bourbon, tenu par deux lions. R/ (lis) LVDOVICVS ELEC’ LEOD’ DVX BVL’ Z COMES LOSS Croix ornée, feuillue et fleurdelisée, cantonnée de quatre lis. Au centre, la lettre L dans un quadrilobe. Chestret 341; Dengis 687; De la plus haute rareté. Selon le site de Monsieur Jean Elsen  et ses fils SA, seuls huit exemplaires  sont connus dont six dans des collections publiques… ils présentent actuellement à la vente un exemplaire  qu’ils qualifient de presque SUP  estimée 30000€. Leur exemplaire est qualifié comme le meilleur exemplaire en collection privée. Apres avoir minutieusement observé le vôtre, nous n’avons pas pu déceler  d’indice de ou de détails pouvant faire pencher la balance pour un faux. Bien sur, le poids et une analyse physique  sont supérieurs à une étude sur cliché, nous vous conseillons de vous rapprocher physiquement d’un expert pour qu’il confirme notre avis. Et votre exemplaire présente une fraicheur supérieure à celui de la vente Jean Elsen qui se terminera au moment où sortira la revue. (Affaire à suivre…) Estimation de votre monnaie 350000-40000€

Lien de l’exemplaire en vente : https://elsen.bidinside.com/it/lot/28530/liege-principaut-louis-de-bourbon-/

Trouvaille 135.29

Bonjour, je suis à la recherche d’informations sur cet objet en plomb de forme pyramidale. Dimensions : base 1,7x 1,7 cm HT 1cm 1,2×1,2 cm avec inscription  S.T et en plus petit 326 , sur la plus petite surface un gros point, peut’ il s’agir d’un poids ? Merci pour les futures informations. Ci-joint des photos Le poids est de 20,50 gr, trouvé cher un antiquaire de Narbonne en 2023, il ne savait pas ce que c’était.

 C’est aussi notre cas. Les lettres ST n’ont éveillé aucun souvenir  ni ouvert magiquement une page web y correspondant.  La typographie des lettres est moderne alors on se réfère au poids de la livre métrique de 1812 soit 500g pour dire que votre poids correspond à 1/25eme de livre. On laisse la main aux lecteurs pour la suite.

Trouvaille 135.28.bis

La monnaie qui vous a tiré une larme est un douzain à la croisette du Dauphiné premier type pour François I°.(Avers :  FRANCISCVS. D. G. FRANCOR. REX. : Écu écartelé aux 1 et 4 de France, aux 2 et 3 de Dauphiné dans un polylobe annelé; François, par la grâce de Dieu, roi des Francs). Revers : SIT. NOMEN. DNI. BENEDICTVM. Croix plaine alésée dans un double quadrilobe annelé : (Béni soit le nom du Seigneur). Le poids, bien que faible confirme le douzain à la place du sixain. On ne s’explique pas la lettre d’atelier manquante… C’est une monnaie en TB+ qui peut se collectionner pour 30€

Trouvaille 135.28

Bulle papale : plomb, 41.52 g, 36mm au plus fin, 38 mm au plus large pour 4 mm de flan moyen Je l’ai trouvé dans un labour de Livron dans la drome prêt de l A7.  -monnaie dauphine: billon blanc, 1.92 g, 22 à 24 mm de large J’en ai eu la larme a l’œil quand je l’ai sortie de ma prairie fétiche sur la commune de Mirabel et Blacon (drome), étant originaire du dauphine, je peux vous dire que je l’ai bichonné car elle était encroutée comme jamais ! Jean

Une bulle papale de Nicolas III, (dans le numéro 133 on identifiait une bulle papale de Nicolas IIII !) : S PA .S. PE. : Têtes nimbées de saint Paul et de saint Pierre de face ; au milieu, une croix. (Saint Paul et Pierre). Revers : NICO/LAUS/ .PP. III. : Légende en trois lignes (Nicolas saint père troisième). Il fut élu en 1277.

Trouvaille 135.24

Bonjour, j’ai cet objet depuis quelques années trouvé lors d’une sortie détection dans un champ du 27 (Eure). J’aurais aimé savoir de quelle époque il date à peu près. Petite statuette en bronze d’à peine 8cm de haut pour 43,95g. Merci et longue continuation à vous. Teddy

Intéressant. Entre le bonnet, la barbe la position des mains suggérant une protection du corps  nu, on pense à la période médiévale. Le pied gauche cassé devait fixer la statuette sur un ensemble plus imposant. Il ne s’agit pas d’une poupée de chasse à proprement parler. Ces dernières sont creuses et en demi relief avec les trous de rivets de fixation Mais le style est ressemblant. Il s’agit pour nous d’une statuette qui prenait sa place sur une scène religieuse d’un objet liturgique. Désolé de ne pouvoir en dire plus.