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Monnaies et Détections

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Le trésor des Narychkine

Le 19 mars 2012, au numéro 29 de la rue Tchaïkovski, à Saint-Pétersbourg en Russie, un ouvrier qui participe à la restauration d’un hôtel particulier va faire une découverte spectaculaire.

Alors qu’il démonte un vieux plancher de chêne entre deux étages de cette belle maison bourgeoise qui existait déjà début 1900, il tombe sur une cache murée entre le plancher et l’étage inférieur, d’une très grande contenance. La seule voie d’accès est une ouverture dissimulée sous le plancher. A l’étage où se trouve la pièce secrète on ne voit rien, parfaitement agencée elle était totalement invisible et elle contient un trésor fabuleux ! Le trésor de la famille des Princes Narychkine vient de refaire surface, 95 ans après avoir été caché. Comment peut-on être aussi précis sur la date ? Tout simplement parce que de nombreux objets composant le trésor étaient enveloppés dans des journaux datés de 1917, année de la révolution Russe !
En 1917, le Tsar Nicolas II, empereur de toutes les Russies, règne en maître absolu. A cette époque Saint Pétersbourg est encore la capitale de l’empire de Russie. Mais, une trop grande différence entre les très riches et les plus pauvres, comme c’est souvent le cas, va déclencher la révolte du peuple et la Révolution russe va tout balayer et, comme toujours dans ces cas-là, générer de très nombreux trésors, qui sont loin d’avoir tous refait surface.

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Cette île, qui existe pour de vrai, est située à 700 kilomètres des côtes chiliennes, le gouvernement du Chili a autorisé, au grand dam de plusieurs associations écologistes, une campagne de fouilles sur l’île Robinson. L’île est pourtant classée parc national depuis 1935… Le permis de forage par engin excavateur, a été délivré à un riche Américain, qui recherche sur l’île, un trésor de pirate ! Bernard Keiser, entrepreneur âgé de 69 an s, avait acquis de vieux parchemins et après avoir recoupé les informations avec des archives anglaises, il est persuadé qu’un trésor pirate, contenant plusieurs tonnes d’or a été caché sur l’île, dans la partie ouest, dite du port aux Anglais. Plusieurs campagnes de recherches ont déjà été faites, avec pour seul résultat, des bouts de poteries chinoises et des boutons en argent… Maigres découvertes, qui confortent pourtant B. Keiser dans ses recherches. Tout ce que ça prouve pour l’instant, c’est que des bateaux ont bien fait escale sur l’île, certainement pour faire de l’eau et du bois, voire de la nourriture fraiche s’il y avait du gibier… Mais Keiser, pense avoir localisé la zone du dépôt, après 20 ans de recherches ! L’avenir nous dira s’il a bien fait de s’entêter… L’île Robinson fait 48 kilomètres carrés, elle fut rebaptisée en 1966, ainsi que l’île voisine qui prit elle, le nom d’Alexandre Selkirk (1676-1721), le nom d’un marin écossais qui fut abandonné pendant quatre ans sur l’île, alors déserte, avant d’être recueilli par un navire. Son histoire inspira le romancier Daniel Defoe pour son plus célèbre roman : Robinson Crusoé !

Source : geo.fr

Trésor romain trouvé en Suisse pendant l’été 2019

Mi-novembre les journaux, radios et sites internet la Liberté, BZ Basel, Basler Zeitung, Le Nouvelliste, Swissinfo, Radio Lac, Radio Fréquence Jura, Bluewin.ch, etc. reprennent l’information initialement donnée par L’Agence Télégraphique Suisse : à Pratteln un trésor composé de 293 deniers romains en argent a été découvert par un « employé volontaire » du service d’archéologie de Bâle-Campagne. C’est l’un des plus importants ensembles de monnaies romaines jamais trouvés en Suisse.

Les fouilles © Photo du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne

La découverte du trésor

L’ « employé volontaire » du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne, qui est à l’origine de la découverte est un prospecteur amateur qui a obtenu une autorisation de recherche. C’est en forêt, sur les pentes de la colline de l’aigle (Adlerberg), près de Pratteln, qu’il trouve le trésor pendant l’été 2019. Les archéologues suisses précisent que les pièces ont été trouvées en un lieu qui aujourd’hui ne présente pas de particularité. Ils supposent qu’il devait s’y trouver alors une pierre ou un arbre remarquable qui pouvait permettre de retrouver l’emplacement du lieu d’enfouissement. Ils soulignent qu’à cette époque, où les banques n’existaient pas, il n’y avait rien d’inhabituel à cacher ainsi son argent. Pour l’Agence Télégraphique Suisse « on ignore pourquoi les pièces n’ont finalement jamais été déterrées. On ne sait pas non plus où leur possesseur vivait. Il existe deux vestiges de domaines romains connus à Pratteln, l’un situé près du centre de la ville. Depuis ce dernier, le propriétaire des espèces aurait eu sa cachette toujours en vue ».

Le trésor © Photo du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne

 

Arnaques aux trésors

Trouver un trésor : un des plus vieux rêves du monde ! Combien d’hommes se sont lancés dans cette quête infernale et ont tout perdu, argent, famille, amis, raison et parfois même la vie et cela suite à la recherche de chimères, de fabuleux trésors, ne reposant sur aucun document historique mais uniquement sur des ouï-dire.

L’île Cocos

La plus grande chimère est sans contexte l’île des cocos – ou plutôt l’île des gogos –, l’île aux pirates censée recéler de fabuleux trésors que personne n’a jamais découverts ! 500 expéditions lancées entre 1841 et 2012, des millions et des millions dépensés, plusieurs morts par accident ou meurtres, plusieurs blessés graves et tout cela pour 33 misérables pièces d’or frappées entre 1773 et 1779 et rien d’autre… et pourtant on dit que… il paraît que… on raconte que… toujours des ouï-dire et rien d’autre, du vent, encore et encore… Et pourtant en 2019, certains écrivent encore et colportent cette chimère, sans apporter la moindre preuve, aucun document historique, aucune pièce d’archive, aucun travail universitaire, rien et encore rien, se contentant pour la plupart de copier er recopier la version de R. Charroux parue en 1962 dans « Trésors du monde : enterrés, emmurés, engloutis », comme l’écrit si bien J.P. Moreau à propos de l’île des gogos « on trouve juste quelques faits colportés par ceux qui écrivent sur les trésors, sans recherches originales, mais en se recopiant les uns les autres ».
Et en effet, je prends l’exemple du « trésor » de Graham Bennett, alias Benito Bonito « la lame sanglante », selon ces auteurs, ancien capitaine de la Royal Navy, ayant même secondé l’amiral Nelson à la bataille de Trafalgar (21 octobre 1805). Sauf que, hélas, les archives de la Royal Navy démontent avec fracas cette version ! En effet, aucun officier du nom de Graham Bennett n’a jamais secondé l’amiral Nelson, pire, aucun officier portant ce nom n’a servi dans la Royal Navy à l’époque, mais bon, il paraît que…
Ainsi les escrocs pariant sur la cupidité, la naïveté et le désir de certains de s’enrichir rapidement, montèrent de véritables arnaques aux trésors dans les années 1920-1930, la mode à Londres étant la recherche de trésors sur l’île des cocos, avec appels de fonds et annonces alléchantes dans les plus sérieux journaux de l’époque, et le très sérieux Daily Mail publiant des mises en garde contre ces arnaques ! Déjà le Daily Morning Call, très sérieux journal de San Francisco publia le 19 mars 1872 : « s’il n’y a pas de trésor sur l’île cocos, il y en a dans la poche des gens », à savoir dans la poche des arnaqueurs !
Car en effet, les grands gagnants dans ces histoires sont les chercheurs de trésors arnaqueurs, ceux-là ont déjà trouvé « le trésor » dès qu’ils mettent la main sur un sponsor, ou sur un pigeon à plumer ! Montant de la sorte des expéditions qui tournent rapidement court et reviennent bien sûr bredouille, le budget ayant été dilapidé en salaires, notes de restaurants et autres dépenses de luxe. Voilà le véritable trésor…, le cash des sponsors et des pigeons…

Le pirate-terrassier de l’île Cocos

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Le trésor de l’arrière-grand-père réapparait après un siècle

Damir Ilyalov habite l’ancienne maison de ses arrière-grands-parents à Troïtsk en Russie. Nous sommes dans le sud de l’Oural près de la frontière avec le Kazakhstan, à plus de 1500 km de Moscou. Depuis quelques mois Damir Ilyalov a commencé la restauration de cette maison et il y consacre tous ses moments libres. Il casse de vieux murs, construit de nouvelles cloisons, remplace les fenêtres et les portes, isole les plafonds, refait les sols. Une surprise l’attend au cours de ces travaux !

L’arrière-grand-père Shakirzhan

Damir Ilyalov n’a pas de souvenirs directs de son arrière-grand-père qui se prénommait Shakirzhan. Il sait seulement qu’il travaillait les peaux et vendait manteaux et chapkas en fourrure. Des Anciens racontent encore que Shakirzhan a disparu en 1920 sans que personne ne l’ait revu par la suite. En septembre 2019, cet arrière-grand-père ressort du passé lorsque Damir Ilyalov trouve un sac en tissu sous un plancher qu’il vient d’arracher. Dans ce sac il découvre quelques fourrures bien conservées et encore enveloppées dans des feuilles de journal. Il y a également plusieurs objets comme un vieux couteau, un ancien rasoir, une seringue dans son étui, une clef, un grand nombre de pièces de monnaies en bronze, une pièce de 10 kopecks en argent percée, ainsi qu’un portefeuille en cuir contenant des liasses de billets d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers de roubles et de nombreuses actions. Tout cela représentait une fortune en 1920 puisqu’à titre de comparaison un fonctionnaire gagnait moins de 100 roubles par mois.

Damir Ilyalov présentant le portefeuille de son arrière-grand-père.
© Photo : divers journaux russes

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Un trésor en Irlande du Nord

Partis à la recherche d’une alliance, ils découvrent un trésor estimé à 100 000 livres. C’est l’extraordinaire aventure qui est arrivée à deux amis lors d’une matinée de novembre 2019. En quelques minutes ils sortent de la terre 84 pièces de monnaie des XVIe et XVIIe siècles.

 

Le contexte de la recherche

La ville de Ballycastle est située tout au nord de l’Irlande du Nord.

Tout commence par des travaux réalisés par un paysan du comté d’Antrim en Irlande du Nord. Pensant avoir perdu son alliance dans un champ qu’il exploite près de la ville de Ballycastle, il demande à deux de ses amis, qu’il sait être des détectoristes lors de leurs temps libres, de l’aider à retrouver cette alliance. Un matin de novembre, profitant de quelques jours de congés, ceux-ci se rendent sur place avec leurs détecteurs à métaux. Le premier trouve rapidement une pièce, puis deux, puis trois, etc. Sous les yeux de son ami, il sort de la terre un total de 84 anciennes pièces de monnaie. Immédiatement tous deux comprennent qu’ils viennent de mettre à jour un trésor. Sur le moment ils en pleurent de joie. Le soir ils rentrent sans l’alliance recherchée mais avec dans la tête des images de leur extraordinaire découverte.

Ballycastle, dans le comté d’Antrim en Irlande du Nord.

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La légende du trésor de bijoux de Marie-Antoinette

Vendu le 14 novembre 2018 chez Sotheby’s à Genève pour plus de 31 000 000 euros, un fantastique collier en perles et diamants, ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Voilà la somme impensable déboursée par un collectionneur pour acquérir cette pièce unique et légendaire. Oui, légendaire, car on a tout écrit sur le fameux trésor de la reine Marie-Antoinette, composé de fastueux bijoux en perles, diamants, rubis et tant d’autres merveilles. On ne compte plus les articles et ouvrages en tout genre parus sur le sujet. Un nombre incroyable d’auteurs ont émis des hypothèses plus loufoques les unes que les autres, car en réalité ce trésor en bijoux de la reine Marie-Antoinette n’a jamais existé…

Voici pourquoi ! Petit retour en arrière

En 1770, Marie-Antoinette a 14 ans lorsqu’elle épouse le dauphin Louis Auguste de France qui a juste un an de plus qu’elle. Ce mariage politique et diplomatique est le chef-d’œuvre de la mère de la mariée, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Il vise à consolider l’alliance franco-autrichienne face aux ambitions prussiennes. Cette alliance est loin de faire l’unanimité à Versailles et l’on se méfie rapidement de la jeune dauphine, bientôt surnommée « L’Autrichienne ». Mince, souple et très jolie, la jeune dauphine a le teint frais et délicat, de beaux yeux bleus, une bouche mutine et des cheveux blonds et épais, une taille fine et une gorge voluptueuse. Mais ce que l’on remarque le plus, c’est sa grâce, sa légèreté lorsqu’elle se déplace et son adresse lorsqu’elle fait la révérence. Cette jeune femme deviendra la dernière grande reine de France… et sa destinée est tragique.
En 1774, à la mort de Louis XV, Marie-Antoinette devient reine de France. Aimant les fastes de la cour, elle n’hésitait pas à puiser dans les finances publiques pour satisfaire son goût du luxe. Son mari de roi, Louis XVI, dirigea le pays en prenant garde de ne pas froisser sa douce épouse. Pendant tout le règne de Louis XVI, Marie-Antoinette a disposé à titre privé d’un nombre considérable de bijoux, certains tirés du fond dit « des joyaux de la couronne », véritable trésor de la monarchie, dont Marie-Antoinette ne pouvait jouir pour son seul et unique bénéfice. Et pourtant, elle puisa largement dans ce fond en faisant extirper, démonter, retailler des pierres qu’elle faisait ensuite remonter pour la création de nouveaux bijoux dont elle devenait patrimonialement la seule propriétaire. Cette évaporation d’une grosse partie des joyaux de la couronne avait été parfaitement mise en évidence à l’occasion du dernier inventaire réalisé lors de la saisie au profit de la nation en 1792 et entreposée dans un garde-meuble à Paris. Le tout fut opportunément volé avant qu’un ultime inventaire soit réalisé.

Le fameux meuble.

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Pie voleuse

On a déjà évoqué à plusieurs reprises des histoires de trésors découverts par des animaux, ici c’est un oiseau, une pie, qui est à l’origine d’un trésor, puisque c’était son trésor ! Un employé des forêts domaniales qui élaguait un chêne dans le parc du château de Versailles a découvert un magot dans une branche creuse, amassé par une pie, et qui s’est avéré contenir 1131 monnaies ! Principalement des centimes d’euros en cuivre. Elle avait probablement amassé son magot près des fontaines du parc, ou les touristes jettent de nombreuses monnaies. Les hommes étant cruels, ils lui ont volé son trésor…
Source : ouest-france.fr

La rue Dolgoroukovskaya est située au centre de Moscou entre les stations de métro Mendeleïev, Novoslobodskaya, Dostoïevski, Boulevard des couleurs, et Maïakovski. Dans les années 1960 des immeubles y sont détruits et une partie des gravas est enterrée sur place. Aujourd’hui, dans le cadre de la rénovation du quartier, un nouvel immeuble doit y être construit et des archéologues du service des « recherches archéologiques en construction de Moscou et sa région » ont retrouvé entre de vieilles briques un trésor monétaire de l’époque des tsars.

Le contexte de la cache du trésor

D’après des experts municipaux de Moscou une personne aurait caché ses économies dans un mur d’un appartement du deuxième ou du troisième étage de la rue Dolgoroukovskaya pendant la Première Guerre mondiale puisque, parmi les 97 monnaies récupérées, la plus récente est une pièce de 20 kopecks au millésime de 1915. Ils estiment que, décédé ou contraint à l’exil par la guerre ou la révolution de 1917, ce Moscovite n’a jamais pu récupérer ses économies. La maison a été démolie dans les années 1960 et le trésor est tombé dans le sol avec des débris de briques pour y rester pendant près de soixante années.

Le trésor

C’est au début du mois de février de cette année que les monnaies cachées un siècle plus tôt ont été retrouvées. Il y en a 97 au total, 59 sont en argent et 38 sont en cuivre. Elles ont toutes été frappées à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. Ces pièces ont des valeurs unitaires comprises entre un demi-kopeck et un demi-rouble et l’ensemble représente une somme globale de 35 roubles et 50,5 kopecks. Selon le responsable du département du patrimoine culturel, Aleksey Yemelyanov, ce montant est impressionnant pour cette période car il équivalait au salaire mensuel d’un ouvrier qualifié de Moscou. Il précise : « À titre de comparaison : au début du XXe siècle, le pain coûtait de 4 à 7 kopecks, un sandwich valait 3 à 7 kopecks. Le prix d’un litre de lait était environ 14 kopecks, des bottes pouvaient être achetées pour 5 roubles, une vache pour 60 roubles. 100 roubles suffisaient pour la construction d’une maison en bois ».

Moscou en 1915.

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Amulette

Ashley Wilson est un plombier anglais, qui occupe son temps libre en pratiquant la détection, sur l’île de Sheppey, située sur l’estuaire de la Tamise, presqu’en face de Dunkerque. Il y a quelques temps, il a réussi à obtenir la permission d’une riche propriétaire de prospecter ses terres, la princesse Olga Romanoff, dont le père était un des neveux du denier tsar de Russie, Nicolas II, qui fut exécuté avec une grande partie de sa famille par l’armée rouge le 17 juillet 1918. Ashley ne pensait sûrement pas trouver le trésor des Romanoff, quoique…, mais il a tout de même réalisé une belle découverte, une amulette romaine en or !
L’amulette porte en son centre un œil, le mauvais œil, attaqué par un scorpion, un chien, un éléphant et un oiseau, d’un poids de 1,43 g pour 18 mm de diamètre. Le British Museum possède quelques exemplaires similaires dans ses collections et le musée de Canterbury, proche de l’île de Sheppey est déjà intéressé pour son acquisition. L’amulette au mauvais œil, est à l’étude et en cours d’estimation, à suivre…
Source : kentonline.co.uk