MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour septembre, 2004

Trouvaille 15.20

Je vous fais parvenir cette pièce pour identification / estimation. C’est de toute évidence une gauloise en argent, diamètre 13 mm, Je dirais des Lingons mais n’en suis pas sûr !

je l’ai trouvée en forêt prés de Lyon .Jean Charles

Il s’agit d’un denier au cheval galopant et au caducée de la région d’Orange de la tribu des Cavarre au premier siècle avant Jesus-Christ. Anépigraphe , tête laurée à gauche et très stylisée, au revers, un cheval à gauche , crinière ponctuée et reste du caducée sous la forme des deux points du  haut. La monnaie est poreuse , signe d’un alliage pauvre et peut-être d’un nettoyage un peu agressif. Comptez 150 € pour cet exemplaire un peu décentré.

Trouvaille 15.19

Yannick, sans indication de localisation, aimerait quelques renseignements sur cette médaille religieuse en bronze ou argent   avec la sainte croix. Le personnage est drapé , porte la croix et le calice l’inscription est CRUX BENE fin XVIII° siècle pour l’Italie probablement

Page 34, dans la rubrique « trouvailles », sous la référence 15.19, il est présenté une médaille religieuse avec la mention CRUX BENE. Je crois pouvoir apporter au lecteur toutes les précisions utiles concernant cet objet. J’ai moi-même été confronté à ce type de médaille et j’ai effectué des recherches qui ont apporté les résultats suivants :

Il s’agit d’une médaille de Saint-Benoît brandissant la croix. En règle générale, on peut déceler à l’avers et au revers toute une série de lettres initiales dont voici la signification :

ESMC : du Saint Monte Cassino

CSPB : la croix du Père Saint-Benoît

CSSML : Crux sacra sit mihi lux (que la sainte croix soit ma lumière)

NDSMD : non drago sit mihi dux (que le dragon ne soit pas mon guide)

VRSNSMV : vade retro satana : nunquam suade mihi vana (arrière Satan, ne me tente pas avec des choses vaines)

SMQLIVB : Sunt mala quae libas ; ipsa venera bibas (la boisson que tu offres est empoisonnée. Bois-la toi-même).

La croix de Saint-Benoît est souvent déposée en terre afin de protéger les cultures. Saint-Benoît est devenu patron de l’Europe de 1964 et fêté le 11 juillet.

Avec mes félicitations pour la qualité des informations de votre magazine et mes cordiaux encouragements. Salutations distinguées.

P.Dalmaz

merci pour ces informations cruciales! 🙂

Trouvaille 15.18

Jean-Luc, du Calvados a trouvé , avec son quick draw II, cet insigne des scouts de France , pseudo gothique début du XX° siècle. Rappelons que les scouts ont été crées par Baden Powell en 1908.

Trouvaille 17.17

Très jolie petite cloche  gallo romaine trouvée par Aurelien  un jeune prospecteur qui a trouvé sa voie et veut s’orienter sur des études archéologiques ( comme quoi, messieurs les mécontents vous n’imaginez pas le nombre de vocation que peut créer ce loisir)  métal en alliage bronze et laiton, anneau hexagonal

.

Trouvaille 17.16

Eric a trouvé ces trois méreaux sur les bord de la Garonne, ils sont en plomb , datent du treizième siècle. Leur utilisation probable était pour le paiement des salaires, ce qui est surtout vrai pour celui dont le dessin rappelle les monnaies au chatel tournois de la même époque. Le premier méreau à gauche était surtout utilisé pour des jeux .On les reconnaît grâce à leurs schémas géométriques.

Trouvaille 15.15

Régis, sans indication géographique, a trouvé deux monnaies  de même que cette médaille :avers Hommage rendu à l’auteur de l’apathie, 1842, portrait à gauche  de profil de Monsieur Pernot de Roussenne, notez les favoris qui descendent sur les joues. A cette époque , chaque homme en était pourvu selon la mode , souvenez- vous des écus de Louis Philippe I…

Le revers est une simple inscription : » Pernot de Rousenne , brevet du roi, inventeur de l’apathie pour ôter les dents et racines sans douleur. » Ça change des jetons de Nuremberg non ?

Les deux monnaies sont des royales en billon , pour la mousquetaire frappée à Lyon  en 1713 ( surnom porté à cause de la croix identique aux costumes des mousquetaires) Cette monnaie a principalement servi à payer la solde des soldats gardant les débouchés de la Savoie ou opérant contre les huguenots dans le Vivarais. Etat inférieur à TB soit une quinzaine d’euros.

On finit par ce double sol de louis XV, lettre d’atelier illisible année 1740.  une quinzaine d’euros aussi . A savoir que cette monnaie ne fut pas bien accueillie par la population et les commerçants  en vinrent à l’accepter pour un sol et demi au lieu de deux. Pas plus de 20 pour cent d’argent dans l’alliage.

Trouvaille 15.14

Armand dans le Tarn est tout content de sa dernière trouvaille dans un champ labouré : deux belles monnaies romaines : un denier de Caracalla frappé à Rome en 257 après Jésus -Christ dont le revers représente Mars avançant à droite et portant des trophées. . Cette monnaie  vaut à peu près 35 euros. La seconde est de métal encore plus noble puisqu’il s’agit d’un aureus d’Antonin le Pieux, frappé à Rome durant l’année 148-149. La légende se lit ANTONINUS AUG PIUS PP TRPXII . que tous les prospecteurs savent traduire par l’Auguste Antonin le Pieux, père de la patrie investi de la puissance tribunitienne pour la douzième fois. Le revers est l’équité debout tenant dans sa main droite une balance et de l’autre une cornucopiae .L’état de cette monnaie est TB+ c’est-à-dire que le flanc manque sur une petite partie que le plus haut relief du portrait de l’empereur est usé par le frais et il en est de même du revers avec absence des plis de la robe. Pas de coup marqué sur les deux faces :comptez mille euros

Trouvaille 15.13

Nicolas a trouvé cette monnaie : Il s’agit vraisemblablement d’une monnaie des Aulerques Eburovices. Peut-être un statère ou un hémistatère au sanglier (suivant le poids). L’avers représente un tête humaine stylisée à gauche( on ne distingue que l’arrière de la chevelure), avec la présence d’un sanglier et d’une swastika (ou une croisette). le revers est plus explicite : un cheval, son cavalier et un sanglier en dessous. Le territoire des Aulerques Eburovices correspondrait à l’actuel département de l’Eure où, d’ailleurs, cette monnaie a été trouvée. Environ 1300 €

Trouvaille 15.12

Voilà qui est moins courant, un follis de Maximien monté en pendentif, trouvé dans un labour dans l’Eure par TINTIN( Et alors , on attendait des nouvelles de Milou..) Je ne parle pas du follis de Maximien mais du fait qu’il fut monté en pendentif. Fin du Troisième siècle .Oui car en général , ce sont les monnaies de métal plus noble qui sont montées en orfèvrerie et le fait que l’anneau de préhension soit à neuf heures  au lieu de midi suggérerait une autre monnaie symétrique  comme un bouton de manchette par exemple.

Une jolie clé à platine gallo- romaine est jointe au follis, on a trouvé une clé à platine du même style à Margon (« Les Piles », dép. Hérault)

Trouvaille 15.11

Cet objet fait 8 cm sur 7, trouvé par inconnu dans le département du Nord, cette patine blanche m’incite à penser que le métal concerné serait en grande partie un alliage contenant du plomb. Le symbolisme est évident , il s’agit du soleil en représentation humaine. Le revers aurait permis de connaître le système d’attache il s’agit sûrement d’une applique et je n’ai pas d’opinion précise quant à son époque.

15  p 34 n° 15 -11 : tête couronnée dans un soleil-  insigne  des équipages de la suite de Louis XIV – dit  » le Roi- Soleil »