Mi-mars 2013, sur une plage de Basse-Normandie… il fait froid et quelques flocons de neige me signalent que nous sommes toujours en hiver !
Le froid ne m’a pas arrêté, pour être franc lorsqu’il y a de belles marées, il n’y a pas grand-chose qui m’arrête. Je prospecte les plages été comme hiver, l’hiver restant la meilleure période pour plusieurs raisons. D’une part, il y a moins de monde sur les plages et on est donc plus tranquille et surtout les coups de mer, en hiver, sont plus forts et donc plus propices à découvrir ou faire remonter de belles choses…
Et ici au moins, on ne pourra pas nous accuser de bouleverser la stratigraphie, il n’y en a pas !
La mer emporte au large les objets perdus dans le sable, monnaies, bijoux et autres et les déplace quelques fois sur plusieurs kilomètres. Les objets lourds tombent dans des placers (des trous) et s’y accumulent, comme l’or natif, au fil du temps et l’on peut tomber sur un placer regorgeant d’objets accumulés par les années, les décennies, voire les siècles…
Au contraire de très forts coups de mer, plus rares, peuvent les déloger et remonter le tout sur les hauts de plage. Si vous avez la chance un jour de rencontrer un prospecteur de plage qui exerçait déjà à l’époque du grand ouragan de 1987, demandez-lui ce que l’on pouvait trouver après le passage de l’ouragan qui balaya la côte Atlantique. Arrachant le sable de certaines plages jusqu’à la glaise ou la roche, les découvertes qui s’en suivirent furent hors du commun !
C’est donc avec des rêves plein la tête que j’attaque le haut de cette petite plage, bien vite ramené sur terre par l’épaisseur de vase qui s’y trouve ! Tant pis, je suis là, je continue… heureusement, ma gamate…
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