Marion est en Normandie, dans le Calvados et a trouvé ce joli dé à coudre en argent. Le dôme est arrondi et à la mi-hauteur du cône trois lignes creuses parallèles délimitent la zone de poinçonnage de la frise décorative. Cette dernière présente un cœur plein entourée de motifs (floraux peut-être ?) le bord du dé n’est pas rectiligne et épouse les motifs. Datation fin XIXe.
Paul dans la commune de Teulat a trouvé ce dé à coudre médiéval en bronze de grande taille avec la ponctuation habituelle et un liséré sur la base probable datation XVIe siècle.
Très joli dé à coudre du XVIIe avec force décoration en bronze trouvé par Rémi en Provence. Le poussoir ou sommet est décoré d’une fleur à cinq pétales ressemblant étrangement aux symboles des monnaies d’Auvergne, agrémenté de cinq poinçons ronds espacés et séparés d’une série de quatre traits parallèles.
Le côté du dé reprend des lignes verticales poinçonnées et des traits de séparations à la base et vers le dôme. Un espace est préservé pour présenter trois fleurs de lys et peut-être une quatrième sur le sommet mais dont l’empreinte ne serait que partielle.
De Détectboy un petit dé en bronze : c’est un dé à coudre pour un pouce a priori, pour le dater rien de plus facile il date du 13/14e dû au picot à aiguilles triangulaires. Matière bronze ce qui conforte la datation. Les picots en points sont plus récents à partir du 15e. Quant à la localisation de fortitude ‘(les champs) cela est dû aux jeunes donzelles qui gardaient le bétail dès leur plus jeune âge, et pour s’occuper elles brodaient, j’ai bien dit broderie et non couture ce qui n’est pas la même activité. Voilà pourquoi de nos jours moult dés à coudre se trouvent dans nos champs.
Fred 15 a trouvé, selon sa propre expression, le trésor de la bergère : modeste mais peu courant, ce trésor est composé de douze perles bleues, deux perles blanches et une perle translucide légèrement plus grosse. Le tout était emprisonné dans un dé à coudre. Selon Fred de la fibre sortait des trous des perles et il a fallu un peu de chance pour que ces perles restent dans le dé à coudre car je ne pense pas qu’il y ait eu enfouissement volontaire. Quoique à y regarder de plus prés, pourquoi pas ? ce bracelet avait peut être une signification particulière pour son possesseur et il peut y avoir eu volonté de se débarrasser de ce gage d’affection ? Cette trouvaille a été faite dans l’Aude aux alentours de Narbonne dans les vignes. Le de a coudre correspond a une période comprise entre le XVI et XX° siècle. Quelle émotion pour cette si humble découverte. C’est pour ces petites choses humaines du passé que l’on aime la prospection, toujours si loin de l’image du pilleur d’objets archéologiques.
Le second objet est plus ancien et correspond a une plaque boucle de ceinture du XIII° siècle représentant deux colombes face a face et posées sur le sol. Venant en aux trois monnaies :
suivent un petit plomb ou peson en forme de cube avec des marques, deux des a coudre en bronze , celui de gauche plus ancien style XV° XVII° siècle et l’autre post moderne et enfin deux clés de montres de belles factures : la rectangulaire présente un vase a anse en décor et la seconde une gerbe de blé ligaturée entourée de rameaux d’olivier.
Dé à coudre du XVIIIe-XIXe siècle en cuivre avec décor de 5 fleurs de lys (peu visible sur les photos) sur un quart de la paroi du dé, le reste étant occupé par les habituels trous destinés à bloquer l’aiguille.
André est en Charente, et avec son sovereign GT de Minelab, il a trouvé dans un champ ce dé à coudre du XVI siècle avec trois fleurs de lys et la silhouette de Marie portant Jésus Christ enfant dans ses bras. Le second objet est une garde, abimée, (il manque l’autre partie symétrique) d’une arme blanche, fleuret ? Grande dague ? Semble être en cuivre. XVI°
Trouvaille de Christian : Voici quelques objets trouvés en Normandie à identifier. Merci d’indiquer la valeur pour les deux pièces. La hache mesure environ 6 cm de long, c’est pour la rubrique trouvailles de votre revue.
Le bouton est celui d’un uniforme d’artilleur le sixième, avant la révolution, il représente deux canons croisés, au-dessus un boulet, au-dessous le chiffre du régiment. L’objet suivant que Christian appelle une clé est en fait un objet de courrier d’harnachement de cheval ou de tout autre animal de trait. Vient ensuite un joli dé qui aurait mérité un nettoyage moins violent époque XVIII° siècle probable.