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Destructions et abandons du patrimoine, Acte II

Dans le n°131 d’août-juillet 2023 de la revue, dans la partie actualité, à la page 12, la
rédaction a publié un communiqué de presse pour le moins interpellant concernant une
destruction de patrimoine à Carnac, en Bretagne

Cette situation n’est hélas qu’un cas parmi d’autres. En effet, en juillet de cette année, je suis tombé sur un article concernant la découverte d’un très vaste temple sanctuaire dédié au dieu Mars-Hullo découvert du côté de Rennes. L’article raconte la découverte, les fouilles et objets découverts sur le site. Et en fin d’article, stupeur, l’archéologue précise, et je cite : « le site va être rendu à sa vocation première : accueillir un lotissement » et concernant les découvertes, « on espère pouvoir les admirer un jour, un musée est en cours de discussion ».
Autant dire que ces objets vont pourrir dans une sombre et lugubre réserve où ils seront oubliés de tous jusqu’au moment où dans un futur et lointain inventaire, les plus beaux de ces objets recevront la mention officielle : « disparu de la collection » … Et que dire de cette manchette concernant un autre patrimoine de l’histoire de France qui se retrouve dans une collection privée et non une collection d’état, par faute de moyen pécuniaire ? En résumé, la France n’a absolument pas les moyens pécuniaires pour conserver son patrimoine, courbe l’échine devant les promoteurs immobiliers et les très riches collectionneurs privés. Il est plus facile de spolier les nouveaux propriétaires avec cette infâme loi de 2016. Cela ne coûte rien à l’état… pauvre France. Alea jacta est

Sources :
Collectif, « Actualités, dans Guerres et Histoires », n°73, juillet
2023.
Collectif, « Trésors mythe et réalités », 2005.
Note : ce n’est pas la première fois que l’État français laisse ainsi le patrimoine filer à l’étranger. Le cas du trésor de Pimprez dans l’Oise, fut ainsi exporté en Angleterre, car les spécialistes
du cabinet des médailles de Paris ne trouvèrent aucun intérêt numismatique à ce trésor qui contenait plusieurs inédits. Les Anglais en rigolent encore.