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Oct.30,2004Clavandier XIV°-XV° siècle. tête de fou
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Régis en Corrèze a ramassé, hors de tout contexte archéologique, ces petites plaques médiévales du XII° siècle, sur des vieux chemins oubliés aujourd’hui, celle de gauche est certainement une vervelle reconnaissable à l’anneau de suspension, les deux autres avec les emplacements des quatre trous de rivets étaient fixées sur une lanière ou ceinture de cuir. Ils ont tous les trois la particularité de présenter des blasons dont on aperçoit encore les émaux d’origine. Une recherche locale pourrait être très instructive quant à l’origine des familles qui les arboraient . etude **
Petite vervelle ou pendant de harnais très abîmé, sans indication géographique de trouvaille . Le motif se devine à peine : un écu dans un cercle et, du bord extérieur du cercle au coin de l’objet de forme carrée , un motif de lignes parallèles et perpendiculaires , doré à l’or fin est encore visible sur le côté droit du pendant , trace d’émail bleu( azur) dans le cercle Je n’ai pas la possibilité de lire l’écu .
Pourriez -vous me donner plus de renseignements sur ce méreau en plomb dont l’avers figure un aigle ailes déployées – traces de décor de bordure hachuré – hachures de biais – décor dit de type « cordé » revers figurant une croix cantonnée de trois points , le tout dans un quadrilobe – même décor de bordure qu’a l’avers – Jean- François dans l’Ain
Il s’agit d’un méreau à revers de type d’inspiration monétaire, dont les détails et le style permettent de le placer au XIVeme siècle. Ce type de méreau pouvait être utilisé en guise de méreau de salaire ( pouvant faire office de monnaie locale provisoire ) être échangée à terme échu contre de la bonne monnaie.
Encore un sceau pour Yannick qui prospecte dans le Var, celui-ci est aux armes parlantes et la scène désigne un ours à gauche dressé à la verticale sur un monticule qui est probablement une ruche. C’est un petit sceau de clerc du XIV° siècle S(igillum) BESTOUT DES VEGADREN; l’ours étant encore appelé Malebeste, le rapprochement se fait logiquement pour Bestout
Julien dans le Lot- et -Garonne a trouvé ce sceau du début quatorzième avec un écu et une bande , la légende se déchiffre : S(igillum) SIMON SANS . C’est un sceau de chevalier de par ses armes particulières.
Martial nous envoie cette boucle de ceinture médiévale du XIV° siècle. On aperçoit très distinctement les traces d’or restantes dans les bas reliefs de la décoration car mieux protégé de l’usure journalière. Il ne m’a pas été possible d’identifier le dessin gravé en creux sur la plaque .
Alain a Carcassonne a trouvé ce sceau du XIV° siècle : L’image représente le sceau, navette vue de dessus à gauche avec l’anneau de préhension, la seconde image représente l’autre face et la troisième correspond à l’image inversée telle qu’on pourrait la lire sur le cachet de cire. A ce sujet, je vous signale que la tendance de ce dernier type de présentation est à la mode. Pour être sûr de ne pas faire d’erreur de lecture ou d’inversion, sachez que les sceaux démarrent toujours par un S et que celui- ci doit se trouver en haut à droite et détermine le départ de légende du sceau. Bien entendu, si votre S se transforme en Z c’est que vous avez inversé sur un autre plan…. Recommencez donc. Bref pour ce spécimen, nous nous trouvons en présence d’un sceau : S(igillum) RECTORIS EC(clesi)E DE DIDE RUEIL. Sceau d’un recteur d’une église ( de Didelphe ?),
deux oiseaux s’abreuvant à la fontaine de vie ou à un calice.
Viennent deux matrices de sceaux, la première est assez typique du XIV° siècle , l’anneau de préhension est décoré de deux petits nodules ronds tandis que le second présente un cercle d’ornementation de deux millimètres inférieur au pourtour de la matrice et la partie que tient normalement l’utilisateur est plutôt curieuse, je pense qu’elle est cassée.
Le cachet de cire du premier sceau me laisse perplexe : je ne sais pas à quoi correspond ce symbole… J’ai pensé au logo de la marque Orangina …il faudrait peut -être leur poser la question….. quant à la seconde matrice, elle est plus récente style XVI° siècle et représente une main , la paume tournée vers le ciel tenant entre le pouce et l’index une fleur ou du moins ce qui y ressemble. La légende est courte TELE ou IELE DOMNA . Il y a à l’exergue trois lettres dont la première est un M apparemment.. Peut-être que les spécialistes de sigillographie nous donneront des renseignements complémentaires.
34 Le second sceau ou cachet de style fin XVI° ou début XVII° siècle est un cachet d’amour servant à cacheter les plis galants. Ce n’est pas une fleur que tient la main entre le pouce et l’index mais un cœur( présentée à l’élue) accompagné de la phrase IE LE DOMN(e) A sous entendu par Amour.
Une série de carreaux d’arbalètes trouvés par Joachim du Maine- et- Loire. Ils ont l’air d’avoir été traités à l’antirouille ; l’époque est connue , il s’agit du XIVe siècle. Comme quoi, il est bon de revenir à la prospection tout métaux de temps en temps…
