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Man, un royaume discret

La numismatique de l’île de Man est moderne, diverse et originale.
Moderne puisqu’elle se développe encore, depuis la Mint Tower de Londres en 2020.
Diverse par la multiplication des émissions commémoratives propices à faire entrer des devises, de même que l’imposante philatélie mannoise.
Originale parce qu’elle tente de mettre en valeur la culture, le particularisme de l’île de 572 km2 qui gît en mer d’Irlande.
Lorsque des monnaies de 20 d. s’ornent du portrait d’Elisabeth II et d’un bateau viking côté pile, cela indique un choc de civilisations qui aurait eu lieu au Moyen-Age.
Lorsqu’une langue celtique fait son apparition, toujours de l’autre côté, le champ des possibles se restreint. Elisabeth II + langue celtique ? Ecosse, Pays de Galles voire Ulster. Eh… bien, non !
Man a été sous domination norvégienne jusqu’au XIIIe siècle. Ce long règne scandinave sur un substrat celte (l’occupation romaine ayant été anecdotique) va donner une coutume et un parlement qui reflètent, en ce XXIe siècle, cette civilisation des “Gaels Galls”, qui a imprimé sa marque aussi sur le Galloway écossais. Ce mélange de Vikings et des autochtones a donc duré jusqu’en 1266.
Même devenu vassal du roi d’Angleterre, le royaume de Man a perduré officiellement jusqu’en 1504. La dynastie Stanley, préféra ensuite user du titre de Seigneur de Man, une tendance générale pour tous les anciens royaumes d’Irlande et de mer d’Irlande, il s’agissait de ne pas faire d’ombre à la monarchie anglaise, tellement coupeuse de têtes.

A gauche, Les Stanley, leur blason, leur devise en français.
A droite, Les Murray, leur couronne ducale.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°113 …

 

Fouquet

Un « fouquet » est un écureuil dans le dialecte angevin. Le surintendant Nicolas Fouquet portait donc des armes parlantes « d’argent à l’écureuil de gueules rampant ». Ce blason est plus ancien qu’il n’est souvent écrit, les Fouquet – ou Foucquet – sont de cette petite noblesse qui subit les vents de l’Histoire de plein fouet et qui déroge parfois, retombant dans la bourgeoisie.
Nicolas Fouquet est un homme qui est parvenu au sommet de l’Etat, juste en-dessous de Mazarin, puis a été arrêté, jugé, condamné au bannissement, peine aggravée par Louis XIV en détention perpétuelle. Il meurt à Pignerol en 1680, à 65 ans, après 19 années de geôle. Il y a côtoyé Lauzun et le Masque de Fer. On lui reproche d’avoir détourné l’argent de l’Etat, d’avoir comploté… Rien pourtant que de très banal : Richelieu s’est rempli les poches, Mazarin a passé la vitesse supérieure et même le laborieux Colbert ne crachait pas sur une commission.
Le complot, c’est plus compliqué, si l’on ose dire. Non pas que la création d’une « place de sûreté » soit rare au Grand Siècle. Ainsi le comte d’Harcourt s’enferme dans Brisach, en Alsace, et réclame de fortes sommes pour la rendre au roi. Il est vrai qu’il est appuyé par la puissance espagnole. Le marquis de Manicamp fait de même à La Fère, il faut lui en racheter le gouvernement. Car ils sont gouverneurs militaires, nous ne sommes plus au haut moyen-âge où des seigneurs brigands défiaient, du haut du donjon, les premiers Capétiens en Ile-de-France même… Non, le XVIIe est moderne et il s’agit désormais de généraux qui se rencognent dans leur caserne.
Ainsi lorsque Nicolas Fouquet, surintendant des Finances et ministre d’Etat, achète le marquisat de Belle-Ile pour 1 370 000 livres, puis fortifie et recrute, l’on doit mesurer que c’est exagéré mais pas inédit. De 1658 à 1661, il dépense des sommes folles pour en faire une place de sûreté. Une forteresse où il pourrait se réfugier en cas de disgrâce. En effet, les monarques capétiens n’ont guère de reconnaissance pour leurs financiers, plus d’un a terminé sur l’échafaud et Fouquet le sait.

Un jeton de Nicolas Fouquet avant qu’il ne soit marquis de Belle-Isle.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°110 …

Trouvaille 75.17

Voilà une jolie bague en or dont la monture est cassée. Son dernier propriétaire la portait du coup en pendentif autour du cou, c’est la raison pour laquelle il reste ce petit anneau de bronze. Le plateau enserre un cabochon de verre transparent taillé représentant un écu surmonté d’un heaume. Le blason est une épée verticale entourée de sept étoiles. L’écu est entouré de motifs floraux exubérants. On est avec cet objet, sur une période estimée début XIXe siècle. Trouvaille émérite de Pierre dans le Var.

Trouvaille 22.30

Régis en Corrèze  a ramassé, hors de tout contexte archéologique, ces petites plaques médiévales du XII° siècle, sur des vieux chemins oubliés aujourd’hui, celle de gauche est certainement une vervelle reconnaissable à l’anneau de suspension, les deux autres avec les emplacements des quatre trous de rivets étaient fixées sur une lanière ou ceinture de cuir. Ils ont tous les trois la particularité de présenter des blasons dont on aperçoit encore les émaux d’origine. Une recherche locale pourrait être très instructive quant à l’origine des familles qui les arboraient . etude **

Trouvaille 22.18

J’ai trouvé ce bout de manche de cuillère ou de fourchette très usé, sur un terrain militaire proche de Montpellier. Au dos se trouve une sorte de blason qui pourrait aider à le dater: On voit une étoile en bas, puis une espèce d’ovale surmonté d’une fleur de Lys (je crois…). Ci-joint la photo du dos, peut-être identifierez-vous celui-ci pour mieux le dater ? Merci bcp. Vincent

 Houla, autant chercher une aiguille dans une botte de foin, c’est quasiment impossible !