Le fidèle Armand, avec ses toujours régulières trouvailles qui dament le pion à ses collègues, a exhumé ces deux petits objets. Un curieux petit livre métallique avec en couverture un écu portant un monastère ou une église avec un bandeau et une inscription qui ne m’a pas été possible de déchiffrer. Le livre fait deux centimètres sur un et demi, des charnières et un système de fermeture nous font penser que l’on pouvait l’ouvrir. Et Armand ne s’est pas fait prier et y a trouvé une pâte , peut-être un reste de colle qui y maintenait quelque chose aujourd’hui disparu. Est- ce un objet reliquaire ? Est- ce un objet touristique du XX° siècle ? Pour ma part je penche pour cette dernière solution et la confirmation de l’inscription garde tout son secret pour l’instant .Le second objet est une simple molette d’éperon du XVI° siècle. La monnaie ou médaille gardera tout son mystère. D’influence chrétienne, elle présente un personnage assis de face et tenant un bâton symbole et une légende très lisible MARIA SANCTI. Le revers est encore plus curieux et s ‘éloigne des habitudes traditionnelles des gravures liées à la Vierge Marie que l’on peut voir en France : ce sont deux personnages assis côte à côte avec une coiffe constituée de trois croix: Des triskèles parsèment un embryon de légende sur les côtés des personnages. D’origine copte ? byzantine? La réponse dans un prochain numéro probablement
monnaie de cuivre d’inspiration byzantine frappée pour le royaume de Hongrie sous le règne de BELA IV ( 1235- 1270 ) – qui associa son fils Etienne au gouvernement et sur ces pièces avec les noms des deux princes REX BELA REX STS – et au revers effigie « stylisée » de la Vierge avecla légende: SANCTA MARIA – -l merci a Jacques pour son retour
Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback depuis votre site web.