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Monnaies et Détections

Archive pour mai, 2015

Le Xpointer de Deteknix

Après des démarrages fastidieux au début des années 90 (qui se souvient du Furet et surtout à quel prix il était vendu ?) et un abandon complet de développement pendant une bonne quinzaine d’années, les « pinpointer », détecteurs d’appoints pour localiser précisément des cibles ressenties par les détecteurs de métaux traditionnels, ont fait un retour en force il y a bientôt dix ans, grâce, entre autre, à l’arrivée du Propointer des établissements Garrett.

Devenus aujourd’hui quasi indispensables (un peu à la manière des téléphones mobiles), ils font désormais partie intégrante de l’équipement du parfait « détectoriste » ! La plupart des grands fabricants de détecteurs ont pondu leurs propres modèles. Il s’en trouve de toutes les formes, à tous les prix, avec des principes de fonctionnement divers…

Diffusé depuis plusieurs mois sur le marché français, Le Xpointer de Deteknix montre, par ses caractéristiques de fonctionnement, d’indéniables avantages, avec, cerise sur le gâteau, un prix d’achat vraiment inférieur à ceux pratiqués par la concurrence. Qu’en est-il réellement ?

MATERIEL

Le Xpointer est conçu pour être étanche à la poussière et aux intempéries. Le haut-parleur/buzzer incorporé, comme les boutons de commandes, de bonne facture, avec cabochons en caoutchouc, sont bien protégés. Le tout présente une bonne robustesse générale.

Le modèle classique est de couleur noire. Des versions avec différents coloris sont disponibles sur commande (versions camouflage, rose, jaune, vert, etc…)

Divers accessoires en option sont aussi disponibles (cordon de sécurité).

Le Xpointer, de par sa forme ergonomique antidérapante, offre une bonne prise en mains. Sa taille restreinte permet de passer partout. Il est livré avec un holster simple, mais très pratique, qui peut se fixer à la ceinture ou, petite astuce, se placer au niveau du repose bras. Ainsi, à tout moment, le pointer est accessible !

Une pile de 9 volts assure l’alimentation pour une autonomie de 15 à 20 heures selon le mode d’alarme choisi. Elle se loge à l’arrière dans un compartiment étanche accessible en dévissant un cabochon muni d’un joint assurant une bonne étanchéité. Un détrompeur permet de la placer sans erreur possible de polarité.

Une led lumineuse intégrée permet d’éclairer, durant la détection, le fond du trou ou de mieux cerner une cible en fin de journée quand la luminosité décroit.

La conception technologique spécifique renforcée du câblage de la sonde de détection permet d’éviter de faux signaux lorsqu’on « racle » la terre à la recherche de la cible. Une règle de mesure (en pouces) est gravée sur le côté du cylindre.

FONCTIONNEMENT

Contrairement à certains modèles VLF proposés et malgré son indéniable ressemblance avec le propointer de Garrett, le Xpointer fonctionne…

La suite dans Monnaies & Détections n° 81

 

Viking

Découverte réalisée au détecteur de métaux, par un prospecteur anglais, pour ne pas changer, dans le nord du Lincolnshire. Un rarissime pendentif viking en électrum, ce dernier représente le Dieu Odin, tenant deux corbeaux qui l’embrassent. Dans la mythologie Viking, ces deux corbeaux avaient pour nom, Huginns et Munnins. Ce type de pendentif étant extrêmement rare il a été classé comme trésor. Il a pourtant été découvert hors de tout contexte archéologique, au hasard d’un champ… et n’aurait certainement jamais été trouvé avec des méthodes de fouille classique, puisque la zone en question ne contient aucun autre vestige !

Source : scunthorpetelegraph.co

Trouvaille 81.28

Deux trouvailles faites par Jean Louis à Perpignan : une bague étonnante constituée de deux éléments métalliques symétriques. En fait un fil quadrangulaire épais, en forme « d’étrier » inversé sur lequel est soudé une griffe enchâssant une goutte d’ambre. Aucune similitude n’a été établie avec une trouvaille identifiée qui pourrait vaguement ressembler à ce modèle. Il ne nous est pas possible de la dater avec une estimation correcte de son époque.

La seconde trouvaille de Jean Louis est un poids monétaire : deux poinçons sur une face : une tour (Espagne ?) et un A surmonté d’un soleil. Au revers : IIII R = 4 réaux. Pour vérifier, son poids de tolérance faisait en France 13,60 g. Rappel : toujours mentionner le poids pour une ID.

In Memoriam

Jack W Fisher, président de JW Fishers Mfg est décédé chez lui après une courte maladie, le 20 février 2015. Il était âgé de 73 ans.

L’entreprise JW Fishers a démarré au milieu des années 1960 parce que M. Fisher, un plongeur passionné, avait besoin d’un détecteur de métal sous-marin sur un projet de sauvetage. Il s’est rendu compte qu’il n’y avait rien de disponible sur le marché. Au cours des ans, il a conçu et construit son propre détecteur de métal sous-marin et a créé sa société qui porte toujours ce même nom. Jack a commencé à construire et à vendre ses détecteurs à d’autres plongeurs. Pendant près de 50 ans, la société s’est considérablement développée, en concevant, fabriquant et commercialisant la gamme la plus complète d’équipements de recherche sous-marine offerte par un seul fabricant (www.jwfishers.com).

Voyageur dans le monde pour les affaires et le plaisir, Jack ne se lassait pas de rencontrer de nouvelles personnes et de voir de vieux amis. Il a toujours dit qu’il n’y avait rien de mieux que d’être avec la famille et les amis. Il nous manquera à tous.

Au cours des dernières années, Jack avait transféré ses responsabilités durant la nécessaire réorganisation de l’entreprise a des gens de confiance et sa femme : Mme Karen Fisher, assumera le rôle de président de l’entreprise. Son fils, Brian Smith-Fisher, deviendra de chef de l’exploitation. Christopher Combs, qui était auparavant directeur des ventes et travaille dans la compagnie depuis 43 ans, deviendra directeur général.

JW Fishers poursuit son engagement de production des équipements de recherche sous-marine de qualité. Nous sommes très fiers du fait que nos produits aident les gens dans les universités, les entreprises de plongée commerciales, les polices d’Etat, et les unités militaires du monde entier qui accomplissent leur travail plus sûrement et plus efficacement.

Communication des ETS JW Fishers

Sur la trace des Atlantes…

Une équipe de plongeurs archéologues a réalisé une belle découverte au large de la Sicile. Une épave antique, qui aurait coulé il y a environ 2 600 ans, contenait 39 lingots d’orichalques ! D’après Platon, l’auteur antique le plus prolixe sur l’Atlantide, les Atlantes auraient eu, une attirance toute particulière pour l’orichalque, ce métal aurait été pour eux, aussi précieux que l’or ! L’orichalque est un alliage, proche du laiton moderne, plus jaune que le cuivre il s’oxyde beaucoup moins et de par sa couleur on peut le confondre avec l’or. Seulement, il y a plusieurs pourcentages de métaux différents, qui permettent d’obtenir de l’orichalque et on ne sait toujours pas ce qu’utilisaient les Atlantes, en admettant qu’ils aient existé…

Les Romains ont eux aussi, utilisé l’orichalque, notamment pour frapper des sesterces, comme ce Trajan bien jaune, découvert de visu dans des boues de curages, il brillait au soleil comme de l’or et ce jour-là, avant de le prendre en main, j’aurais aussi pu croire au mythe de l’Atlantide…

Source : discovery.com

Trouvaille 81.11

Bonjour. J’ai trouvé deux objets plutôt insolites et je ne connais ni leurs origines ni leurs utilités. Peut-être allez-vous pouvoir m’éclairer sur la question ? Pour info, la petite statuette mesure 8 cm avec le socle, le personnage à genou porte un gros trou dans sa main derrière son dos, il porte un foulard comme coiffe. L’autre objet mesure 4 cm et est muni de deux crochets au dos, comme pour crocher sur un habit. PS : félicitations pour votre blog. Cdt. Max

Un personnage agenouillé, la main gauche sur la hanche, le bras droit derrière le dos avec une main surdimensionnée et percée pour le passage d’un objet inconnu. La tête est relevée comme en contemplation du Tout Puissant au ciel. Les photos ne montrent pas bien les détails visibles (coiffe du personnage ?) dans le dos on distingue, schématisée, une capuche ou bien un foulard. Le socle sur lequel il repose a des décorations verticales ce qui exclut une prise dans du bois qui le cacherait. On pourrait imaginer que ce soit un élément d’une scène religieuse ? L’époque fait penser au premier quart du deuxième millénaire…

Une hypothèse intéressante qui nous a été suggérée : « Votre objet pourrait être un heurtoir de porte de style début XIIIe siècle – personnage agenouillé un genou à terre (position de l’hommage ?). Il semble porter des chausses et un vêtement près du corps avec ceinture. La tête relevée vers le haut semble contempler soit Dieu, soit son suzerain ou sa dame vers qui il fléchit le genou. La tête est soit chevelue et barbue (très fournie mais pas très large) soit plutôt un camail de mailles (capuchon de cotte de mailles qui le protège avant le tournoi ou le combat. La main passée dans le dos semble avoir été l’élément cloué à la porte d’entrée (une pièce manquante, faisant davantage charnière ?), le socle servant de heurtoir que l’on prenait dans la main pour heurter le bois ou le fer de la porte… le style me semble finalement médiéval. »

Si le décor de la tête peut faire penser à un camail de cotte de mailles, le décor des vêtements qui semblent amples, pourrait également faire penser à un costume médiéval… de la zone musulmane (Seldjoukides de Mardin ?… par ex, toujours Xe-XIIe s.). Il faut donc rester prudent quant à cette attribution, en l’absence de précision sur le lieu de cette trouvaille (objet rapporté d’orient latin à l’époque des Croisades.

Le second objet est une enseigne en plomb de pèlerinage au Mont-Saint-Michel, coulée au XVe siècle. L’archange cuirassé brandit l’épée au-dessus du dragon du Mal, le Démon, qu’il foule aux pieds. Les fabricants de ces enseignes avaient fait renouveler leurs statuts par le roi Louis XI, comme pauvres artisans gagnant péniblement leur vie. Ces bimbeloteries, vendues aux pèlerins avant leur départ du Mont pour attester à leur confesseur leur passage au Mont en pénitence, n’enrichissaient pas vraiment les artisans. Du fait des guerres, les pèlerins avaient sensiblement diminué au Mont à cette époque.