MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Quand le coup de pelle fait boum !

Plus de 400 tonnes de munitions sont découvertes et détruites tous les ans en France, les services de déminage estiment qu’il faudrait encore 700 ans pour débarrasser le territoire national de ce fléau encore potentiellement mortel. 

Qu’elles soient dans les champs, les bois, immergées à proximité des côtes, sous des complexes urbains ou enfouies dans le sable des plages, les munitions sommeillent et deviennent avec le temps terriblement instables.

Les différents types de munitions

Ces munitions sont majoritairement originaires des trois derniers conflits qui ont ébranlé l’hexagone, à moindre échelle, celui de 1870-1871, puis vient la Première Guerre mondiale, première guerre industrielle de l’ère moderne et enfin la Seconde Guerre mondiale.
Ces munitions ont été perdues lors d’accrochages, n’ont pas fonctionné lors de leur utilisation, abandonnées dans la débâcle ou ont été cachées puis oubliées par les belligérants.
On peut identifier plusieurs types d’engins de guerre :
– les cartouches d’armes légères (fusils, pistolets, mitraillettes…) ;
– roquettes et missiles ;
– grenades de toutes formes ;
– projectiles de mortiers ;
– mines antipersonnelles aussi diverses que variées ;
– projectiles d’artillerie (avec un chargement toxique, explosif, éclairant, incendiaire…) ;
– projectiles air-sol avec le même type de chargement mortel.

L’origine

Prospecter sur le littoral français peut se révéler dangereux à proximité de certains bâtiments militaires ou sur des plages ayant connu le débarquement allié.
Deux côtes sont susceptibles de receler en quantité, des restes explosifs de guerre encore actifs et il est essentiel d’éviter d’y prospecter. On peut noter également que des arrêtés réglementent, et parfois interdisent, l’accès de ces plages du débarquement. A chaque prospecteur de se renseigner au préalable sur son futur lieu de recherche.
Les côtes du débarquement de Provence (à la mi-août 1944) entre Toulon et Cannes, sont à éviter…

Lisez la suite dans Monnaies et Détections n° 69

 

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